Côtes-de-bourg | |
Désignation(s) | Côtes-de-bourg |
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Type d'appellation(s) | AOC / AOP |
Reconnue depuis | 1936 et 1941 |
Pays | ![]() |
Région parente | vignoble de Bordeaux |
Sous-région(s) | Blayais et Bourgeais |
Localisation | Gironde |
Climat | océanique |
Superficie plantée | 2 960 ha (en 2023)[1] |
Cépages dominants | merlot N[2] |
Vins produits | 98 % rouges et 2 % blancs |
Production | 120 493 hl (en 2023)[1] |
Pieds à l'hectare | minimum de 4 500 pieds par ha[3] |
Rendement moyen à l'hectare | 41 hl/ha en rouge et 40 hl/ha en blanc (en 2023)[1] |
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Le côtes-de-bourg[4], appelé aussi bourg ou bourgeais (ces noms sont autorisés par le cahier des charges), est un vin français d'appellation d'origine contrôlée produit autour de Bourg, sur la rive droite de la Dordogne et de la Gironde, à 35 kilomètres au nord de Bordeaux.
Histoire
[modifier | modifier le code]La naissance de l'AOC date du pour les rouges et du pour les blancs. Le cahier des charges a été modifié dernièrement en 2009[5], en 2011[6], en 2013, en 2016[7] et en 2023[3].
Vignoble
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En 2023, l'aire de production comprenait 2 918 hectares revendiquées en côtes-de-bourg rouge et 42 ha en côtes-de-bourg blanc[1].
Aire d'appellation
[modifier | modifier le code]Image externe | |
![]() | Aire parcellaire de l'appellation |
Ce terroir s'étend sur quinze communes viticoles : Bayon-sur-Gironde, Bourg, Comps, Gauriac, Lansac, Mombrier, Prignac-et-Marcamps, Pugnac, Saint-Ciers-de-Canesse, Saint-Seurin-de-Bourg, Saint-Trojan, Samonac, Tauriac, Teuillac et Villeneuve.
Géologie
[modifier | modifier le code]Surface et encépagement
[modifier | modifier le code]Le vignoble englobe 3 850 hectares de cépages rouges en production[Quand ?], essentiellement du merlot N[2] mais aussi du cabernet franc N, du cabernet sauvignon N et un peu de malbec N, soit 83 % de la surface totale délimitée par l'AOC, ainsi que 25 hectares en blanc. Le cépage sauvignon B y prédomine.
Rendement
[modifier | modifier le code]Le rendement maximal fixé par le cahier des charges est de 54 hectolitres par hectare en rouge et de 60 hl/ha en blanc, avec comme rendement butoir respectivement 65 et 72 hl/ha[3]. En 2023, le rendement moyen a été de 41 hl/ha en rouge et de 40 hl/ha en blanc[1].
Vin
[modifier | modifier le code]En 2005, la production annuelle représentait 193 095 hectolitres de rouge et 883 hectolitres de blanc[8]. En 2023, la production était de 118 808 hl de rouge et de 1 685 hl de blanc[1].
Producteurs
[modifier | modifier le code]L'appellation comprend environ 550 producteurs qui exportent 15 % de leur production annuelle dont près de 80 % en Europe. Parmi les producteurs de l'appellation, on trouve plusieurs châteaux et domaines :
- le château de la Grave (style Louis XIII) à Bourg ;
- la maison du vin des Côtes-de-Bourg, à Bourg[9] ;
- le château Colbert (néo-gothique) à Comps ;
- le château Fougas, et le Château La Croix Davids à Lansac ;
- le château de Monteberiot à Mombrier ;
- le château Macay à Samonac ;
- le château Brulesécaille et le Château Le Piat à Tauriac ;
- le château Haut Mousseau à Teuillac ;
- le château Relais de la Poste à Teuillac ;
- le château Roc de Cambes ;
- Les Caves de l'Alliance - Alliance Bourg à pugnac et Tauriac ;
- etc.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Déclaration de récolte et de production 2023 (campagne viticole 2023-2024) », sur douane.gouv.fr, .
- Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
- « Cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée « BOURG » ou « CÔTES DE BOURG » ou « BOURGEAIS » », homologué par l'arrêté du publié au JORF du .
- ↑ Le nom d'un vin est un nom commun, donc ne prend pas une majuscule, cf. les références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
- ↑ « Décret n° 2009-1137 du 18 septembre 2009 relatif aux appellations d'origine contrôlées « Côtes de Bourg », « Bourg » et « Bourgeais ».
- ↑ Décret no 2011-1819 du relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Bourg » ou « Côtes de Bourg » ou « Bourgeais », publié au JORF no 0284 du .
- ↑ « Cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « BOURG » ou « CÔTES DE BOURG » ou « BOURGEAIS » », homologué par le décret no 2011-1819 du , modifié par le décret no 2013-129 du , modifié par l'arrêté du publié au JORF du .
- ↑ Guide Hachette des vins 2007, Paris, Hachette, , 1398 p. (ISBN 2-01-237074-8), p. 256.
- ↑ Christophe Meynard, Les châteaux du Bordelais, Saint-Avertin, éditions Sutton, , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0788-5), pp.19-29