Bordeaux
Bordeaux (Bordèu) | |
Informations | |
Région | |
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Cours d’eau | Garonne Garonne |
Altitude | 6 m |
Population de l’agglomération | 1 232 550 hab. (2016) |
Gentilé | bordelais, bordolesi, bordeles, bordalés |
Code postal | 33000, 33100, 33200, 33300, 33800 |
Préfixe téléphonique | |
Fuseau horaire | UTC+01:00, UTC+02:00 |
Site officiel | |
Site touristique |
Bordeaux est une ville du Sud-Ouest de la France et la préfecture de la Gironde et de la région Nouvelle-Aquitaine.
Comprendre
[modifier]Informations touristiques
[modifier]- 1 Office de Tourisme de Bordeaux (Centre ville)
12 Cours du 30 Juillet,
+33 5 56 006600
- 2 Office de Tourisme de Bordeaux (Gare Saint-Jean)
Rue Charles Domercq,
+33 5 56 916470
- 3 Bordeaux Patrimoine Mondial
2-8 Place de la Bourse,
+33 5 56 480424
Climat
[modifier] Bordeaux Diagramme des précipitations en mm
|
Le climat de la Gironde, de type océanique aquitain, se caractérise à Bordeaux par des hivers doux et des étés chauds. Les précipitations sont fréquentes et réparties tout au long de l'année avec 944 mm d'eau et environ 124 jours pluvieux par an. L'été, les précipitations sont souvent dues à des orages. Le record de précipitations sur 30 minutes en France a été enregistré à Bordeaux le avec 88 mm. L'hiver est doux en raison de sa proximité avec l'océan et notamment le Golfe de Gascogne qui joue un rôle de régulateur thermique. La neige est rare, elle ne tombe pas plus de deux fois pendant l'hiver et ne tient que brièvement au sol. Il se peut qu'il ne neige pas durant toute une année voire plus (dernier épisode neigeux ). Les températures moyennes sont de 6,6 °C en janvier et de 21,4 °C en août avec une moyenne annuelle de 13,8 °C. Bordeaux connaît en moyenne 22,5 jours en été où les températures dépassent les 30 °C. Des températures extrêmes peuvent aussi être observées comme lors de l'été 2003 où la température a atteint 40,7 °C. Ce même été, il y a eu 12 jours consécutifs où les maximales ont atteint ou dépassé les 35 °C. Bordeaux bénéficie d'un ensoleillement élevé dépassant 2 000 heures de soleil par an et jusqu'à 2 200 heures sur le littoral. Bordeaux a un climat de type Cfb (océanique) mais presque Cfa (océanique chaud) avec comme record de chaleur 41,9 °C en 1892 (des doutes existent car les relevés météo n'étaient pas encore très précis) et plus récemment 41,2 °C le et comme record de froid −16,4 °C le . La température moyenne annuelle est de 13,8 °C. |
Histoire
[modifier]Aller
[modifier]En avion
[modifier]1 Aéroport de Bordeaux-Mérignac
Mérignac (A l'ouest de la ville),
+33 5 56 34 50 50 – Relié aux principales villes de France, d'Europe, ainsi que certains départements d'outre-mer et autres destinations. Une navette et une ligne de bus urbain assurent la liaison vers le réseau TBC et la gare Saint-Jean.
En bateau
[modifier]En train
[modifier]2 Gare de Bordeaux-Saint-Jean
(
Gare Saint-Jean) –
C'est la plus grande gare d'Aquitaine. Une ligne TGV relie Paris à Bordeaux en environ 2 h de voyage.
En autocar
[modifier]Diverses lignes FlixBus desservent Bordeaux depuis le reste du continent européen.
En voiture
[modifier]Les autoroutes A10 (depuis Poitiers et Paris...), A62 (Toulouse...), A63 (Biarritz et Espagne...) et A89 (Lyon et Clermont-Ferrand...) ont leur point d'origine à Bordeaux, il suffit de les suivre jusqu'au bout pour arriver à Bordeaux.
Circuler
[modifier]En transport en commun
[modifier]Transports Bordeaux Métropole (TBM)
1,7 € (13,7 € pour 10 voyages), ticket valable 1 heure. – Les transports en commun de Bordeaux Métropole comprend 3 lignes de tramway, 77 lignes de bus, 1 navette fluviale et 3000 vélos à la demande.
- 1 Tramway
– Bordeaux dispose de quatre lignes de tramways. Le dernier tramway part en bout de ligne à minuit en semaine et à 1 h du matin le week-end (jeudi, vendredi et samedi). Des « parkings relais » offrent la possibilité de se garer à proximité d'un arrêt. L'entrée dans le parking coûte 4,5 €. Cela comprend le prix du stationnement ainsi qu'un aller retour pour tous les passagers de la voiture.
- Bus
- BatCub
- Le Vélo
1,7 € pour 24 heures / 7,7 € pour 7 jours - les 30 premiers minutes gratuites, puis 2 € par heure entamée. – système de location de vélos en libre-service
En voiture
[modifier]La formule « parking relais » (voir plus haut) du réseau de tramway, permet de trouver facilement une place de stationnement ainsi que de s'affranchir des embouteillages.
Voir
[modifier]Lieux et monuments
[modifier]- 1 Place de La Bourse
(
Place de la Bourse)
Tous les jours. – En bord de Garonne, Bordeaux possède l’un des plus beaux patrimoines urbains du monde avec ses façades XVIIIe siècle aujourd'hui ravalés et de nombreux édifices classés ou inscrits au titre des monuments historiques. Les quais se déroulent sur une bande de 80 mètres de large, entre les façades et le fleuve, et sur 4,5 kilomètres de long depuis la gare Saint-Jean jusqu'aux bassins à flot. Dans le sillage du tramway, les quais ont progressivement été réaménages selon le plan conçu par le paysagiste Michel Corajoud. Réalisée sous l’intendance de Boucher par l'architecte du roi, Jacques Ange Gabriel, entre 1730 et 1775, la place de la Bourse est la première brèche dans les remparts du Moyen Âge et est destinée à servir de somptueux écrin à la statue équestre, détruite à la Révolution, du roi de France Louis XV. Elle est inaugurée en 1749, symbole de la prospérité de la ville. Successivement appelée place Royale, place de la Liberté pendant la Révolution, place impériale sous Napoléon Ier, puis à nouveau place Royale à la Restauration. En 1848, à la chute de Louis-Philippe Ier, elle devient place de la Bourse. Cette place est une des œuvres les plus représentatives de l'art architectural classique français du XVIIIe siècle. Au nord se tenait le Palais de la Bourse (actuelle Chambre de Commerce et de l'Industrie de Bordeaux) et au sud l'Hôtel des Fermes (actuelle Direction Interrégionale des Douanes et Droits Indirects qui abrite en son sein le Musée national des Douanes). Ce dernier est réalisé par Jacques Ange Gabriel entre 1735 et 1738 et les sculptures représentent Minerve protégeant les arts et Mercure favorisant le commerce de la ville. Les frontons des autres bâtiments et les mascarons sont sculptés par Verbeckt, Vernet et Prome. Les frontons représentent : la grandeur des princes, Neptune ouvrant le commerce, la jonction Garonne-Dordogne, le Temps découvrant la Vérité. La station de tramway a pour particularité de ne pas avoir de mobilier urbain. (
- 2 Miroir d'eau
(
Place de la Bourse)
Tous les jours. – Depuis juillet 2006, Bordeaux est doté du plus grand miroir d'eau du monde, d'une surface de 3 450 m2. Le système imaginé par le fontainier parisien Jean-Max Llorca, permet de faire apparaître l'un après l'autre un effet miroir (avec 2 centimètres d'eau stagnant sur une dalle de granit) et un effet brouillard pouvant atteindre jusqu'à 2 mètres de hauteur. C'est un lieu de convivialité qui donne une vue imprenable sur le Pont de pierre. À voir de nuit. (
- 3 Place des Quinconces
(
Quinconces) – Créée au début du XIXe siècle sur l'emplacement du château Trompette, elle est composée d'une esplanade descendant en pente douce vers la Garonne encadrée au nord et au sud de plantations d'arbres. L'imposant Monument aux Girondins et deux colonnes rostrales en décorent les deux extrémités. Sa superficie (12 hectares), qui en fait la plus grande place de France et l'une des plus vastes d'Europe, lui permet d'accueillir des manifestations telles que des concerts et des foires, notamment la Foire aux plaisirs, la foire d'Automne (brocante) ou encore le Cirque Arlette Gruss. Depuis la mise en place du réseau de tramway, la place est devenue la plus importante station de correspondance du réseau de transports en commun de Bordeaux. (
- 4 Quartier des Chartrons
– C'est le quartier des antiquaires et de l'art contemporain, où se concentrent les ateliers d'artistes, les galeries d'art, les antiquaires, brocanteurs, ébénistes et restaurateurs de meubles ou de tableaux, etc… Un quartier à découvrir pour chiner le mobilier traditionnel de la région bordelaise et l'art contemporain peintures, sculptures, etc… (
- 5 Port de la Lune
–
(
- 6 Porte Cailhau
–
La Porte Cailhau faisait partie des remparts de la ville. Au Xe siècle, la place du Palais bordait le Palais de l'Ombrière, résidence des ducs de Guyenne. Le futur roi de France, Louis VII de France, y séjourna à l'occasion de son passage à Bordeaux pour son mariage avec Aliénor d'Aquitaine. Au XIIIe siècle, le palais fut remplacé par un autre. À partir de 1462, le Parlement de Bordeaux y siégea. Ravagé par plusieurs incendies (1597, 1704), il fut démoli en 1800, permettant ainsi l'ouverture de l'actuelle rue du Palais de l'Ombrière. Au fond de la place du Palais se dresse la Porte Cailhau. Son nom évoque peut-être les cailloux, appelés « calhaus » en gascon, qui étaient accumulés à ses pieds par la Garonne et qui servaient à lester les navires. Plus probablement, elle évoque la grande famille bourgeoise bordelaise médiévale des Cailhau qui donna plusieurs maires à la ville XIIIe siècle - XIVe siècle). Élevée dans un style gothique Renaissance (mâchicoulis, toitures aiguës de 35 mètres de haut, lucarnes, lanternes) au XVe siècle, en souvenir de la victoire remportée en 1495 par Charles VIII de France à la Bataille de Fornoue, elle faisait office d'arc de triomphe et de porte défensive (présence d'une niche à l'effigie du roi). Classée monument historique. Elle fut restaurée au XIXe siècle (1822) et ses bas-reliefs abîmés sont conservés au Musée d'Aquitaine. (
- 7 Château du Hâ
–
Le Fort du Hâ est une ancienne forteresse de Bordeaux, à l'emplacement de laquelle sont érigés actuellement le Palais de Justice et l'école nationale de la magistrature. Il a été construit par décision du roi Charles VII, immédiatement après la reprise définitive de Bordeaux aux Anglais en 1453. Ses deux tours sont inscrites au titre des monuments historiques le 12 avril 1965. (
- 8 Grosse cloche
–
Des six portes que compte Bordeaux, la porte Saint-Éloi est la plus ancienne que la ville conserve du Moyen Âge. Beffroi de l'ancien hôtel de ville, elle est érigée au XIVe siècle (1356). La cloche figure sur les armoiries de la ville. Elle est composée de deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central. À l'origine, il y avait six tours crénelées. La première cloche est réalisée en 1521 par Noël Horloger. Détruite en 1548, elle est remplacée en 1567, puis une nouvelle cloche est réalisée en 1759, sur les plans du mathématicien Paul Larroque. Elle est à nouveau remplacée en 1775 par une cloche réalisée par Turmeau (ou Turmel). D'un poids de 7 800 kg, elle est haute de deux mètres. (
- 9 Palais Gallien
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L'Amphithéâtre dit Palais Gallien doit son nom à l’empereur Gallien, qui régna de 253 à 268. Cet édifice est cependant sans doute antérieur. La ville gallo-romaine de Burdigala, capitale de la province d’Aquitaine, a connu sa première période de prospérité au milieu du IIe siècle de notre ère. L’amphithéâtre, construit en bordure de la ville, pouvait accueillir sur ses gradins en bois 15 000 personnes. il a été brûlé en 276 lors des invasions barbares. Il a également souffert de destructions majeures lors de la Révolution française. L'édifice est classé monument historique. Il ne reste que quelques travées et arcades, enserrées dans le tissu urbain. Une partie du monument est visible depuis les rues du Docteur Albert-Barraud ou du Palais-Gallien. (
- 10 Place du Parlement
–
Née sous le nom de place du Marché Royal, elle est rebaptisée place de la Liberté à la Révolution. Ordonnancée de style Louis XV. Les immeubles qui la bordent, datent de la première moitié du XVIIIe siècle. Les façades sont très richement décorées. Elles sont ordonnées en travées construites sur trois niveaux avec hiérarchie des baies, séparées horizontalement par un jeu de bandeaux ponctués de mascarons et d’agrafes. Elles sont surmontées de balustrades. La fontaine centrale date du Second Empire. Elle fut installée en 1865 et dessinée par l'architecte bordelais Louis-Michel Garros, à qui l'on doit également l'hôtel Exshaw, belle illustration du style néogothique anglais. Son soubassement est composé de grosses dalles de pierre dorées. Le sol a été refait en 1980 et il se compose de grandes dalles de calcaire doré. La place est inscrite à l'inventaire des monuments historiques. (
- 11 Place de la Victoire
– Quand Tourny a supprimé les portes médiévales, il souhaitait remplacer les quatre tours rébarbatives flanquant l'ancienne porte gothique, la porte Saint Julien datant de 1302 (qui avait pris son nom d'un hôpital voisin créé en 1231 pour soigner lépreux et pestiférés) qui s'ouvrait, au sud de la rue Sainte-Catherine, sur l'actuelle Place de la Victoire, là où jadis se réunissaient les deux routes du Languedoc et d'Espagne par un véritable arc de triomphe, à l'image de la grandeur de la capitale de la Guyenne. Le 8 juin 1748 fut entreprise sa construction par Portier. Elle a pris le nom de porte d'Aquitaine le 18 novembre 1753 afin d'honorer le second fils de la Dauphine, le duc d'Aquitaine Xavier de France qui venait de naître. La place abrite un bâtiment de l'université de Bordeaux depuis 1888. Le 19 juin 2005, Hugues Martin inaugure, sur la place de la Victoire, l'Obélisque, un monument réalisé par le sculpteur Ivan Theimer. Au pied de l'Obélisque, une sculpture représentant deux tortues complète l'ensemble dédié à la gloire du vin. (
- 12 Porte d'Aquitaine
–
La porte d'Aquitaine est ornée, d'un côté, des armes royales dans une coquille bivalve et de dieux marins enlaçant l'écusson ; de l'autre, les armes de la ville émergeant d'une coupe sur laquelle retombent fruits et fleurs. Elle est faite en belle pierre de Saint-Macaire (pierre qui devient dure et rosée), percée d'une arcade de plus de onze mètres de haut et de cinq mètres de large, ornée de bossages en saillie. Après la Seconde Guerre mondiale), elle a pris le nom de Porte de la Victoire. (
- 13 Place Gambetta
(
- 14 Porte Dijeaux
–
Entrée monumentale de la ville au XVIIIe siècle, la porte Dijeaux, bâtie par Voisin entre 1748-1753 et la place Gambetta, dotée d'un des ensembles architecturaux urbains les plus importants de Bordeaux, sont l'œuvre de l'architecte André Portier. Le décor est de Clair Claude Francin. La porte Dijeaux est en pierre de (
- 15 Porte de Bourgogne
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Appelée aussi Porte des salinières, elle est située face au Pont de Pierre et s'ouvre sur le Cours Victor Hugo. Tourny souhaitait qu'elle constitue un accompagnement pour la Place Royale (Place de la Bourse) et la consacra au Prince Monseigneur le Duc de Bourgogne le 24 janvier 1757. Sa conception se rapproche de celle des Arcs de Triomphe, tel que celui de Titus à Rome. Elle a été un temps l'Arc Napoléon. (
- 16 Porte de la Monnaie
–
Les murs de la ville empêchaient les habitants situés entre la porte de la Grave et la porte Sainte-Croix de communiquer avec le port. Sur proposition de l'intendant Tourny, les jurats ordonnèrent la construction d'une nouvelle porte le 15 juillet 1752. Le début de sa construction remonte au 19 janvier 1758. Elle fut achevée le 25 juillet 1759. Le nom donné à la porte vient de l'atelier de la monnaie qui venait d'être déplacé de l'ancien Hôtel de la Bourse à proximité de l'endroit où fut érigée la porte. (
- 17 Allées de Tourny
– Cette esplanade fut aménagée entre 1743 et 1757 par l'intendant Tourny. Large de 65 mètres et longue de 265 mètres, elle est bordée du côté pair d'immeubles à façades Louis XV. Ces derniers ne comportaient à l'origine qu'un rez-de-chaussée et un étage. La plupart d'entre eux furent rehaussés après la destruction du château Trompette à l'emplacement de l'actuelle place des Quinconces car ils ne gênaient plus les tirs de canon. Les immeubles situés du côté impair ont été construits au XIXe siècle. Le carrousel est présent sur la place tout au long de l'année. (
- 18 Pont de pierre
(
Porte de Bourgogne ou
Stalingrad) –
Il relie la rive gauche au quartier de la Bastide. Premier pont sur la Garonne, il fut construit sur ordre de Napoléon Ier entre 1810 et 1822, d'après les plans de Claude Deschamps. Il mesure 486 m de longueur et 19 m de largeur. Les premières assises de la maçonnerie des piles ont été mises en place grâce à des caissons compartimentés de 23 m de longueur, de 7,40 m de largeur et de 6 m de hauteur. Durant douze ans les bâtisseurs durent faire face à de nombreux problèmes en raison du courant très fort à cet endroit-là. C'est grâce à une cloche à plongée empruntée aux Britanniques que les piliers du pont purent être stabilisés. Il compte dix-sept arches (nombre de lettres dans le nom de Napoléon Bonaparte). Sur les côtés, chaque pile de briques est rehaussée d'un médaillon blanc en l'honneur de l'empereur. Il porte aussi les petites armoiries de la ville (les trois croissants entrelacés). Ce pont fut le seul jusqu'à la construction du pont Saint-Jean en 1965. On voit depuis le Pont de pierre le port de Bordeaux. (
- 19 Monument aux Girondins
Tous les jours.
Entrée libre. –
C'est en 1881, à l'approche du centenaire de la Révolution, que la ville de Bordeaux émit le vœu d'ériger ce monument aux Girondins et à la République, à la mémoire des députés Girondins victimes de la Terreur, apportant ainsi les preuves de sa fidélité à la IIIe République et à ses anciens. Mais le monument ne fut construit qu'entre 1894 et 1902 sur la place des Quinconces, où trônait jadis le château Trompette. L'esplanade des Quinconces est la plus vaste place d'Europe (126 000 m2) et elle se situe au cœur de Bordeaux. Le monument a été conçu par l'architecte Victor Rich, le sculpteur bordelais Achille Dumilâtre ainsi que Félix Charpentier et Gustave Debrie. Ils ont élevé une colonne, placée au centre de deux demi-bassins, surmontée à 43 mètres du sol, par le Génie de la Liberté brisant ses fers. D'autres statues complètent l'ensemble : le Coq Gaulois, la Tribune, l’Éloquence et l’Histoire, tournées vers le fleuve, constituent la dédicace de ce monument aux députés Girondins ; de l'autre côté, regardant vers la ville, trois statues de femmes représentent la ville de Bordeaux, la Garonne ainsi que la Dordogne. Enlevés durant la Seconde Guerre mondiale pour récupérer le métal, tous ces éléments ne retrouveront leur place initiale qu'en 1983. Dans le bassin tourné vers le Grand Théâtre, c’est « le Triomphe de la République » qui a été choisi comme thème, avec des statues représentant le travail et la sécurité, symbolisés par le Forgeron et le Lion. Dans le second bassin, orienté vers le jardin public, c’est le Triomphe de la Concorde qui protège la Fraternité et l’ Abondance, source de la prospérité du Commerce et de l’ Industrie, symbolisés par les trois enfants à gauche, tandis que les Arts sont représentés par les trois autres enfants à droite. Dans ce bassin, les chevaux de Gustave Debrie amènent le Bonheur - exprimé par un dauphin - au chérubin. (
Musées
[modifier]- 20 Centre d'Arts Plastiques Contemporain (CAPC)
7 rue Ferrère (
CAPC), courriel : [email protected],
+33 5 56 00 81 50
mar.–dim. : 11 h – 18 h sauf mer. : 11 h – 20 h - fermé les jours fériés sauf les 14 juillet et les 15 août. – Installé dans d'anciens entrepôts à épice du temps du commerce triangulaire, les entrepôts Lainé, qui ont été réhabilité en Beaubourg à la bordelaise par madame Chaban. Souvent de bonnes expos d'architecture au 2ème étage à Arc en Rêve. Parfois des installations inspirées dans la grande nef. Ne ratez pas les terrasses. (
- 21 Cité du vin
134 Quai de Bacalan (
La cité du vin), courriel : [email protected],
+33 5 56 16 20 20
10 h – 18 h.
20 €. –
Découverte des cépages du bordelais. Ne pas manquer le dernier étage pour son panorama sur la Garonne et Bordeaux. (
- 22 La MECA (Maison de l'économie créative et de la culture)
54 Quai de Paludate (
Gare de Bordeaux Saint-Jean ou Tauzia)
mar.–sam. : 13 h – 18 h 30. –
(
- 23 Musée D'Aquitaine
20 Cours Pasteur (
Musée d'Aquitaine),
+33 5 56 01 51 00
mar.–dim. : 11 h – 18 h.
4 €. – Beau musée avec des statues gallo-romaines et des objets vieux de 25 000 ans. (
- 24 Muséum d'histoire naturelle
5 place Bardineau (Dans le Jardin public
Jardin public),
+33 5 24 57 65 30
Octobre à mars : mar.–dim. : 10 h 30 – 17 h 30 - Avril à septembre : mar.–dim. : 10 h 30 – 18 h - Fermé le lundi, le 14 juillet et le 15 août.
7 € pendant les expositions temporaires / 5 € hors expositions temporaires. –
Le muséum d'histoire naturelle a rouvert en mars 2019. (
- 25 Centre National Jean-Moulin
– Attention : En travaux jusqu'en 2022. (
- 26 Musée des arts décoratifs et du design
39 rue Bouffard (
Gambetta), courriel : [email protected],
+33 5 56 10 14 00
mer.–lun. : 11 h – 18 h, fermé le mardi et les jours fériés sauf le 14 juillet et le 15 août.
5 € - réduit : 3 €. (
- 27 Musée et Galerie des Beaux-Arts