Perpignan



Perpignan
​ ((ca) Perpinyà)
Informations
Région
Cours d’eau
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Gentilé
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Bureau d’informations touristiques
Localisation
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Site touristique

Perpignan est la préfecture du département des Pyrénées-Orientales, dans le Sud de la France.

Nichée au cœur de la plaine horticole du Roussillon, au pied de la chaîne des Pyrénées et du sommet du Canigou, à quelques kilomètres de la mer Méditerranée et des garrigues odorantes des massifs des Corbières et des Albères, cette pimpante cité méridionale aligne ses maisons aux couleurs chaudes en un lacis de rues et de venelles pittoresques s’étendant entre les berges de la Têt et de son affluent la Basse.

Comptant parmi les principales agglomérations de la région Occitanie, forte de près de 120 000 habitants au sein d’une aire urbaine de plus de 300 000 habitants, cette fière cité catalane est la dernière grande ville française avant l’Espagne. Elle conserve une parure monumentale exceptionnelle due notamment à son statut de capitale continentale du Royaume de Majorque au Moyen Âge, qui lui a valu d’être promue « Ville d’art et d’histoire ».

Centre économique majeur et ville universitaire depuis des siècles, la capitale de la partie française de la Catalogne a le cœur chaud et la jeunesse locale vibre chaque soir dans les nombreux bars et bodegas du centre historique. La ville est en outre connue pour son Festival international du photojournalisme, ses Trobades médiévales et son industrie séculaire du grenat.

Comprendre

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Présentation

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La ville de Perpignan se situe au cœur de la plaine littorale du Roussillon, à une dizaine de kilomètres des côtes méditerranéennes et des plages de la Côte d'Améthyste. Elle occupe une situation privilégiée entre la région des Corbières et le massif des Albères, premiers contreforts de la chaîne des Pyrénées et frontière naturelle avec l'Espagne. Le pic du Canigou, montagne emblématique et symbole de la Catalogne, constitue un repère immanquable dans le paysage perpignanais. Plusieurs cours d'eau traversent le territoire communal : les principaux sont la Têt au nord et la Basse en centre-ville.

La croissance démographique a été très importante au cours du XXe siècle, notamment dans les années 1960 au retour des Français suite à l'indépendance de l'Algérie. Ainsi, la ville s'est beaucoup étendue et construite en peu de temps, et souvent de manière assez anarchique, ce qui se voit particulièrement dans les abords de la ville.

En parallèle, le centre-ville a gardé un tissu urbain authentique : des ruelles étroites bordées de maison de briques rouges et des petites places. Le quartier Saint-Jacques notamment (entre la cathédrale Saint-Jean et l'église Saint-Jacques) est un des plus anciens, c'est ici qu'on situe l'ancien call, c'est-à-dire le quartier juif médiéval.

Quelques traces de l'ancienne place forte sont visibles : la citadelle avec le palais des rois de Majorque, le Castillet, quelques remparts. C'est dans l'ensemble une ville au rythme de vie plutôt tranquille qui sait faire preuve de dynamisme.

Histoire

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Les plus anciennes traces d’occupation humaine ont été trouvées dans le quartier de Château-Roussillon. Les fondations d’une maison datant du Ier âge de fer (soit approximativement le VIIe siècle avant l’ère chrétienne) ont été révélées au cours de sondages archéologiques effectués de 2000 à 2003, permettant de mieux comprendre le mode de vie à cette époque reculée. Cette construction, sans doute en bois et en roseaux était dotée d’un certain confort avec notamment la présence de banquettes et d’un four. La découverte à proximité d’une tombe contenant les restes d’un nourrisson a également permis de mieux comprendre les pratiques funéraires de cette époque.

Le site de Château-Roussillon connaît son heure de gloire du VIe siècle avant l’ère chrétienne à la période du haut Moyen Âge. Baptisé Ruscino – d’où le nom de « Roussillon » donné par la suite à toute la province – il s’organise en une importante cité, capitale du peuple celte des Sardones. L’occupation romaine en fait une ville prospère, dotée d’un forum, de basiliques, de thermes et de demeures patriciennes. Elle décline ensuite au profit de la ville d’Elne, qui devient le siège épiscopal et le siège du pouvoir comtal.

Plusieurs domaines s’organisent aux abords de l’antique Ruscino et en 927, une charte évoque une « villa Perpiniani ». Il s’agit du plus ancien texte évoquant ce qui deviendra la ville de Perpignan. Cette modeste bourgade se dote d’une petite église et d’un hospice pour les pauvres et les pèlerins au XIe siècle, et est érigée en paroisse. Choisie comme capitale par les comtes de Roussillon qui y édifient leur château, elle gagne en importance rapidement. Lorsque le comte Girard II meurt en 1172, le Roussillon passe à la couronne d’Aragon. Le roi Alphonse II, soucieux de s’attirer les bonnes grâces des notables, leur octroie des privilèges. En 1197, la ville est dotée d’une charte communale et obtient le droit de s’organiser en consulat : cinq consuls sont élus avec mission de « défendre, garder et régir tout le peuple (…) tant grand et petit (…) ainsi que les droits du roi ».

L'âge d'or de la ville commence sous le règne du roi Jacques Ier d'Aragon.

Perpignan connaît son âge d’or sous le règne de Jacques Ier (1213-1276) et de son fils cadet Jacques II (1276-1311), institué « roi de Majorque » par son père en 1262. Perpignan est choisie comme capitale continentale de ce royaume qui regroupe les Baléares, le Roussillon et la Cerdagne. Théoriquement autonome, ce royaume passe de nouveau sous la suzeraineté des rois d’Aragon en 1279, et est définitivement réincorporé au royaume d’Aragon en 1344. Pendant cette période, de grands travaux sont entrepris : construction d’une vaste collégiale (l’actuelle cathédrale), du remarquable palais royal, agrandissement des remparts… En 1388, le roi Jean Ier créé le tribunal de mer. Un bâtiment somptueux voit le jour à partir de 1397, tout à la fois tribunal et bourse du commerce : la loge de mer.

Le roi de France Louis XI occupe la ville à partir de 1463, et annexe le Roussillon, mais la population se révolte contre la garnison française en 1473. La ville change de mains à plusieurs reprises et en 1493, Perpignan et le Roussillon réintègrent la couronne d’Aragon : de sa résistance contre les Français, elle tire son surnom de « Fidelissima Vila de Perpinyà » (fidèle ville de Perpignan), octroyé par les souverains aragonais. Avant-poste du royaume d’Espagne au cours des siècles suivants, elle est dotée de fortifications solides sous Charles Quint et Philippe II. Prise par les armées françaises de Louis XIII en 1642, elle est annexée pour de bon au royaume de France par le traité des Pyrénées, signé en 1659. Vauban est chargé de renforcer ses fortifications afin de les rendre « imprenables ». Au XVIIIe siècle, Augustin-Joseph de Mailly, lieutenant-général du Roussillon, entreprend de grands travaux afin de moderniser la ville. En 1793, l’exécution du roi Louis XVI conduit à l’entrée en guerre des armées espagnoles et portugaises contre la France révolutionnaire : c’est la « guerre du Roussillon » ou « de la Convention ». Le général Luc Siméon Dagobert est chargé de la défense de Perpignan. La résistance inattendue des armées françaises conduit les attaquants espagnols à signer la paix en 1795.

Au XIXe siècle, de nombreux monuments sont reconvertis en casernes par l’armée, d’autres sont détruits afin « d’aérer » la ville. L’industrie se développe et contribue à faire de la ville un grand centre économique. En 1907, d’importantes révoltes opposent les vignerons du Languedoc au gouvernement Clemenceau. La préfecture est prise et incendiée par les insurgés.

Comme tout le pays, la ville est prise dans les tourbillons de l’histoire en 1940, où elle est intégrée à la France dite « libre » dirigée par le maréchal Pétain, avant que les Allemands ne l’envahissent en novembre 1942. L’occupation dure jusqu’au , date de la libération de Perpignan par la Première division française libre. Quelques décennies plus tard, l’indépendance de l’Algérie conduit le gouvernement à rapatrier dans l’urgence des dizaines de milliers de « Pieds noirs », d’abord logés sommairement. De grands ensembles sont construits en toute hâte et modifient considérablement l’aspect de la ville.

Au cours des années qui suivent, Perpignan connaît un développement économique important, aidé en cela par la proximité d’une Espagne en plein boom économique avec la fin de la dictature franquiste. Si la ville reste un des principaux pôles économiques de la région et garde un certain dynamisme, elle souffre cependant de la crise économique des années 2000 et 2010, faisant envisager de nombreuses pistes de reconversion et d’adaptation aux défis du XXIe siècle.

Climat

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Perpignan
Diagramme des précipitations en mm
J F M A M J J A S O N D
Diagramme des températures en °C
8.4


9


11.7


13.8


17.3


21.5


24.3


24.1


20.7


16.8


12


9.1



51 45 44 56 50 28 17 32 47 90 59 54
Temp. annuelles moyennes en °C
15.7
Précipitations annuelles en mm
572
Légende: Temp. maxi et mini en °CPrécipitation en mm
Source : Climatologie mensuelle à Rivesaltes, site Infoclimat

Perpignan bénéficie d'un climat méditerranéen marqué par des étés chauds et des hivers doux, conditions propices au développement d'une végétation typiquement méridionale (oliviers, palmiers, chênes-verts, chênes-lièges, pins) et d'arbres fruitiers (pêchers, abricotiers, cerisiers, amandiers et orangers). Les hauteurs arides de Perpignan sont marquées par la présence de garrigues, royaume du thym et de la lavande sauvage.

Les précipitations sont relativement rares (572,4 mm par an) mais parfois violentes, tombant sous forme d'épisodes méditerranéens à la fin de l'été et au début de l'automne. On note ainsi de grandes disparités entre les saisons, avec un mois de juillet sec, sinon aride (17,1 mm) et un mois d'octobre plus arrosé (89,8 mm). L'ensoleillement est important (près de 2506h de soleil par an) du fait de la proximité des Pyrénées, qui font obstacle aux perturbations océaniques, et du régime de vents.

La tramontane, vent de secteur nord-ouest, souffle régulièrement. Le vent d'Espagne ou Alber (de secteur sud-ouest), mais aussi la Marinada (de secteur sud-est) et le Migjorn (de secteur sud), plus rares, contribuent également au dégagement du ciel, souvent d'un bleu éclatant.

Aller

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En voiture

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La ville de Perpignan occupe une situation de carrefour entre la région Languedoc-Roussillon et la Catalogne espagnole. L'autoroute A9 (dite « La Catalane ») qui la contourne par l'ouest la relie aux villes de la côte méditerranéenne française (Narbonne, Montpellier et Nîmes) au nord-est et au Boulou (frontière espagnole) au sud. Son prolongement en territoire espagnol est l'autoroute AP7, qui permet de rejoindre Barcelone, Tarragone et Valence. Deux échangeurs routiers (Perpignan-Nord : n°41 et Perpignan-Sud : n°42) permettent de gagner le centre-ville.

L'autoroute est doublée par la D900, également appelée « pénétrante nord » ou « rocade Saint-Charles » dans sa partie ouest : elle est une alternative gratuite à l'autoroute, mais est soumise à des limitations de vitesse plus strictes, et est parfois embouteillée. À une quarantaine de kilomètres au nord de la ville, l'autoroute A61 conduit à Toulouse et à Bordeaux.

La D117 permet d'accéder aux villes pyrénéennes de Foix et Saint-Girons et de rejoindre ensuite l'autoroute A64 (dite « La Pyrénéenne ») conduisant à Tarbes, Pau et Bayonne. La N116, qui passe par Prades et Font-Romeu, permet de gagner Andorre et les villes espagnoles de Puigcerdà et La Seu d'Urgell, mais aussi les réserves nationales de Py et de Nohèdes.

En partant du centre-ville, la D617 est la « route des plages » de la Côte d'Améthyste toutes proches : Canet-en-Roussillon (à moins de 10 kilomètres) et Saint-Cyprien, un peu plus au sud. La D914 descend vers Elne et les stations balnéaires de la Côte Vermeille : Argelès-sur-Mer, Collioure ou encore Port-Vendres.

En train

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Dali, célèbre génie catalan, considéra que la gare de Perpignan était le centre du monde. En débarquant sur le quai on peut voir marqué en blanc sur le sol « centre du monde » et méditer sur « l'impact cosmogonique de l'instant » en admirant la décoration du plafond du hall évoquant l'artiste. La gare accueille des trains du réseau TER Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées (liaisons vers Toulouse, Narbonne, Montpellier ou encore Marseille) ainsi que des TGV qui mettent Perpignan 1h20 de Barcelone et à 5h de Paris. La gare dispose du service « Accès Plus » pour les personnes à mobilité réduite. De nombreuses boutiques sont intégrées au centre commercial de la gare, baptisé « Centre del Mon ».

  • 1 Gare SNCF Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. 1 place Salvador Dali 66000 Perpignan  La gare de Perpignan est ouverte tous les jours de 5h à minuit (de 5h30 à minuit le dimanche). Elle offre un grand hall pour les voyageurs, un point-vente et un buffet-restaurant.

En avion

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Un avion de la compagnie Kabo Air sur l'aéroport de Perpignan

L'agglomération de Perpignan dispose d'un aéroport de niveau international, baptisé « Perpignan-Rivesaltes », qui se situe à environ 5 km au nord. En voiture il faut compter environ 10min depuis le centre-ville. Une navette des Courriers Catalans assure également le trajet (4  50 l'aller en 2014). Géré par la société Véolia depuis 2011, il rayonne sur le sud des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Son trafic annuel (environ 350 000 passagers) en fait le 32ème aéroport français en termes de fréquentation. L'aéroport de Perpignan est complété par l'aéroport de Gérone, en Espagne, situé à seulement 1h de route par les autoroutes A9 et AP7. Une navette « low cost » de la société Frogbus fait la liaison entre Perpignan et l'aéroport de Gérone.

En bus

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Les bus du réseau départemental interurbain « Transports 66 » permettent de rejoindre les principales villes du département dont plusieurs « pôles multimodaux » (Argelès-sur-Mer, Thuir, Ille-sur-Têt, Le Boulou) baptisés « Réso 66 ». Ils sont conçus comme des points de convergence entre plusieurs moyens de circulation : vélos, covoiturage et bus.

Les bus du département permettent aussi de rejoindre quelques communes du département de l'Aude situées dans l'aire d'influence de Perpignan, comme Quillan. De là, il est possible de circuler sur le réseau « Audeligne » et de rejoindre les villes de ce département (Carcassonne, Narbonne, etc.). Le prix du ticket de bus est fixé à 1  pour ces deux réseaux.

Les bus de la compagnie « FlixBus », qui permettent de voyager dans toute l'Europe, font halte à Perpignan. Le point d'arrêt est situé boulevard Saint-Assiscle (près de la gare).

Circuler

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La circulation en voiture est généralement assez fluide en dehors des heures de sortie de bureau et d'écoles, et plusieurs parkings souterrains sont très bien indiqués. Il vaut toutefois mieux éviter de s'aventurer en voiture dans les petites rues de la vieille ville où il peut s'avérer difficile de circuler et de se garer. Durant l'été, la circulation peut se compliquer sur certains axes, en raison de l'afflux de touristes se dirigeant vers les stations balnéaires de la côte toute proche.

Il est aisé de circuler à pied, plusieurs rues du centre historique étant désormais piétonnes ou semi-piétonnes. Elles permettent de mieux admirer les vieilles échoppes et les maisons traditionnelles en brique caractéristiques de l'habitat roussillonnais, et font la liaison entre les principaux monuments, qui sont principalement concentrés dans trois quartiers : Saint-Jean, Saint-Jacques et La Réal.

Transports urbains

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Le réseau de transports urbains de l'agglomération (Compagnie de transports Perpignan-Méditerranée) dessert les principaux quartiers de la ville ainsi que 36 communes de la « grande banlieue » perpignanaise. Les véhicules utilisés sont principalement des bus et des « bus-trams ». Le réseau se compose de deux lignes structurantes, avec des fréquences de passage toutes les dix à vingt minutes, de cinq lignes majeures, avec des passages toutes les vingt minutes à une demi-heure, onze lignes moyennes, huit lignes de proximité et trois lignes spéciales.

Parmi ces lignes « spéciales » figurent notamment le « Nit Bus » circulant les jeudis soirs (jusqu'à 2h et demi du matin) et faisant la navette entre le centre-ville et la cité universitaire, afin de permettre aux étudiants de regagner leurs logements. À cela s'ajoutent 1 ligne estivale circulant uniquement en juillet-août qui relient le centre-ville aux plages et aux campings des environs.

Enfin, afin de fluidifier les accès au centre historique et de limiter au maximum l'utilisation des voitures, deux navettes gratuites ont été mises en place. Baptisées « P'tit Bus », elles circulent uniquement dans l'hyper-centre.

4 Parcs-Relais (P+R) sont implantés aux portes de la ville : Arcades, Centre del Mon, Parc des Expositions et St-Estève.

  • CTPM Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook. Logo indiquant un lien vers une page X/Twitter. « El centre del Mon » : Centre del Mon (Gare TGV), Galerie Marchande niveau -1, Et "Clemenceau" au 27 boulevard Clemenceau, Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 4 68 61 01 13 Logo indiquant des horaires Du Lundi au Vendredi De 7h3019h et le Samedi de 9h12h et 14h17h. Logo indiquant des tarifs Ticket unitaire : 1,2 . Aller-Retour : 2,1 . Pass Jour (circulation illimitée pendant 24h) : 5 . Pass Hebdo (circulation illimitée pendant une semaine) : 16 . Abonnement mensuel « Liberté » : 33 . Abonnement mensuel Jeunes : 25 . Abonnement annuel « Liberté » : 165 . Abonnement annuel Jeunes : 148,5 ..  Les bus du réseau CTPM circulent dans toute la ville ainsi que dans sa « grande banlieue ». Ils sont un moyen pratique pour éviter les embouteillages aux heures de pointe et les problèmes de stationnement près des plages.
Une des stations du « Bip ! » proposant des vélos en libre-service

Suivant l'exemple du Vélib' parisien, la municipalité a mis en place un partenariat avec la société « Clear Channel » pour un service de prêt de vélos baptisé « Bip ! » (soit « BIcyclette Perpignan » ou « BIcicleta Perpinyà » en catalan). Au total, 15 stations sont réparties dans toute la ville et dans plusieurs communes avoisinantes. Ce nouveau mode de transport économique et écologique permet de se déplacer dans une partie de l'agglomération. Il est ainsi possible d'emprunter un vélo dans une station et de le restituer dans une autre station.

  • Bip ! Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook., Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 800 200 307, courriel : Logo indiquant des horaires Deux formules : « formule liberté » pour 1  (2h) + 1 /demi-heure supplémentaire. « Abonnement annuel » de 24  (2h par jour + 3 /demi-heure supplémentaire)..

Les différentes stations sont implantées aux endroits suivants : Place de Catalogne, Palais des Rois de Majorque, Place de la République, Place Gabriel Peri, Gare SNCF, Place de la Victoire, Palais des Congrès, Université, Hôpital Saint-Jean, Boulevard Kennedy, Conservatoire de Musique, Lycée Maillol, Parc des Expositions, Mairie-Quartier Nord et Centre del Mon.

Taxis

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Plusieurs compagnies de taxi proposent leurs services dans toute l'agglomération. On peut en trouver facilement devant la gare SNCF et aux abords de l'aéroport.

  • Taxi Perpignan Logo indiquant un lien vers le site web. 17 rue de Vauban 66000 Perpignan, Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 4 48 07 04 72, +33 4 48 07 04 72 (numéro gratuit) Logo indiquant des horaires 7 jours sur 7 et 24h sur 24.  Artisan Taxi à Perpignan (Aéroport, Gare et Centre-ville) mais également dans la région perpignanaise.
  • Perpignan Taxi Logo indiquant un lien vers le site web. 52 rue du Maréchal Foch 66000 Perpignan, Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 4 68 35 15 15 Logo indiquant des horaires 7 jours sur 7 et 24h sur 24.  Une des principales compagnies de taxi de l'agglomération de Perpignan, en service depuis 1976.
  • Bonjean Taxi Logo indiquant un lien vers le site web. 8 rue Sarguadia 66450 Pollestres, Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 6 09 35 97 70 (téléphone portable) Logo indiquant des horaires 7 jours sur 7 et 24h sur 24.  Une compagnie de taxis proposant un transport « VIP  » en Mercedes climatisée.
  • Taxi Direct Perpignan 1 rue Maurice Archambaud 66000 Perpignan, Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 4 68 83 83 83 (téléphone portable) Logo indiquant des horaires 7 jours sur 7 et 24h sur 24.  Une compagnie de taxis opérant dans toute l'agglomération perpignanaise.

Voir

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Quartier Saint-Jean

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Établi sur les rives de la Basse, le quartier Saint-Jean est le noyau historique de la ville. C'est ici que les comtes de Roussillon établissent une forteresse au XIe siècle, autour de la petite église Saint-Jean le Vieux. Constitué d'un lacis de ruelles et de places ombragées où se dressent de belles demeures anciennes en brique crue ou enduite de couleurs chaudes, il compte parmi les endroits les plus animés de la ville, rythmé par le brouhaha des passants et les interjections sonores des habitants.

Rue commerçante du quartier Saint-Jean

Plusieurs rues piétonnes ponctuées de nombreuses boutiques et restaurants (rue de la Loge, rue Alsace-Lorraine, rue de la Barre, rue de la Cloche-d'Or, rue de l'Incendie, rue de l'Argenterie...) s'articulent autour d'une série d'esplanades et places publiques particulièrement fréquentées. La place de la Loge, la plus célèbre, portait au Moyen Âge le nom de Plaça dels Richs Homens (place des Hommes Riches). Elle concentre nombre d'édifices témoignant de la puissance communale à cette époque : Loge de Mer (tribunal et bourse de commerce), Palais de la Députation, Hôtel de Ville. Centre névralgique du quartier, elle compte de nombreuses terrasses où il fait bon prendre le soleil. Son centre est occupé par une statue d'Aristide Maillol, l'enfant de la région, intitulée « La Vénus au collier ». Non loin de là, la place de Verdun (semi-piétonne) sert d'écrin au spectaculaire Castillet et fait la transition avec les quais de la Basse, ponctués de promenades verdoyantes.

Visites guidées

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  • Visites guidées du centre historique, Logo indiquant un numéro de téléphone.+ 33 4 68 66 30 30 Logo indiquant des horaires.Le mercredi à partir de 14h30. Toute l'année sauf au mois de janvier. Logo indiquant des tarifs.5 .  L'office du tourisme propose une visite guidée de deux heures à travers le centre-historique. Cette promenade en compagnie d'un guide-conférencier permet de découvrir quelques-uns des monuments emblématiques du quartier Saint-Jean : la cathédrale, l'ensemble urbanistique de la place de la Loge, le Castillet et la maison Xanxo. Le rendez-vous est fixé au Palmarium.
  • Petit train touristique Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook. Pont de Magenta, Logo indiquant un numéro de téléphone.+ 33 6 12 21 93 79 Logo indiquant des horaires.Ouvert d'avril à octobre et pendant les fêtes de fin d'année. De 10h30 à 19h30 du lundi au samedi et de 11h30 à 17h30 le dimanche en haute saison (de juin à septembre). Consulter les horaires sur le site internet pour la basse saison.. Logo indiquant des tarifs.7  pour les adultes, 4  pour les moins de 12 ans et 0  pour les moins de 4 ans..  Visite commentée multilingue de Perpignan, son centre historique et ses monuments. La durée de la visite est de 45min.
  • Promenade en barque Quai Vauban Logo indiquant des tarifs 12  pour 15min..  Navigation sur une distance de 600 mètres à bord d'une barque dont le moteur est électrique.

Lieux emblématiques

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La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, de style gothique méridional
  • 1 Cathédrale Saint-Jean-Baptiste Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant des tarifs.Accès libre.  Monument classé ou inscrit au titre des monuments historiques en France Dite aussi « Seu Sant-Joan-Baptista » en catalan. Édifiée à partir de 1324 par le roi Sanche Ier de Majorque, cette vaste cathédrale en brique rose et galets roulés est un exemple typique du style gothique méridional. La chute du royaume de Majorque, puis les ravages de la peste noire ralentissent considérablement les travaux, qui ne prennent fin qu'en 1509. En 1602, le siège du diocèse est transféré d'Elne à Perpignan et Saint-Jean-Baptiste devient officiellement cathédrale. Les plans de l'édifice ont été révisés à plusieurs occasions et là où devaient s'élever trois nefs de marbre, c'est une nef unique de 80 mètres de long, 18 mètres de large et 26 mètres de haut qui a été érigée. Le chœur se compose d'une abside à sept pans : c'est la partie la plus ancienne de l'édifice. L'intérieur conserve un riche mobilier, parmi lequel le remarquable retable en marbre blanc du maître-autel (XVIIe siècle) qui représente des scènes de la vie de Jésus et de saint Jean-Baptiste. Dans l'absidiole nord se dresse le retable de Notre-Dame-de-la-Magrana (XVIe siècle) et dans l'absidiole sud, le retable de Saint-Pierre, également du XVIe siècle. Une petite chapelle conserve un émouvant témoignage de l'art sacré du début du XIVe siècle : le crucifix en bois sculpté du « dévot Christ », sans doute d'origine rhénane. La façade ouest, très sobre, accueille un petit campanile en fer forgé où a pris place une cloche datée de 1418.
  • 2 Campo Santo Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata.   Adjacent à la cathédrale, le Campo Santo (« Champ saint », c'est-à-dire cimetière) est un ensemble funéraire unique édifié de 1300 à 1330 par l'abbé Guillaume Jorda. Il prend la forme d'un cloître carré dont chaque côté mesure 54 mètres. Aménagés dans les murs en brique, des enfeus en calcaire marbrier de Baixas servent de dernière demeure à des personnalités locales (seuls les plus fortunés pouvaient se payer une place sous les arcades). Au centre, un carré de gazon correspond à l'ancien ossuaire, où étaient ensevelis les moins riches. Le Campo Santo a été utilisé jusqu'à la Révolution. Dans une niche ogivale, une plaque de marbre représentant une Vierge entourée de deux anges est le plus ancien tombeau toujours visible : il date de 1317. Ce lieu paisible et préservé sert désormais de cadre à des concerts et spectacles en été lors des « Estivales ».
  • 3 Église Saint-Jean le Vieux Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant des tarifs.Fermée au public.  Monument classé ou inscrit au titre des monuments historiques en France Plus ancienne église de Perpignan, Saint-Jean « le Vieux » (ou « Sant Joan el Vell ») est fondée au début du Xe siècle. Le développement rapide de la petite cité de « Perpenya » fait qu'elle devient très vite trop petite et des travaux d'agrandissement ont lieu dès le siècle suivant : elle est de nouveau consacrée par l'évêque d'Elne en 1075. Au XIVe siècle, la petite église romane est supplantée par la nouvelle collégiale Saint-Jean-Baptiste (devenue cathédrale en 1602). Construite en brique rose et en galets de rivière, à l'instar de bien des édifices de Perpignan, elle est reliée à la cathédrale par un remarquable portail roman, encadré de statues d'apôtres. Désaffectée et fermée au public (en dehors du croisillon droit, devenu la chapelle Notre Dame dels Correchs), elle a longtemps été transformée en usine, avant d'être restaurée à partir des années 1970.
Le Castillet, ancienne porte de ville fortifiée du XIVe siècle
  • 4 Castillet Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. Place de Verdun, Logo indiquant un numéro de téléphone.+ 33 4 68 35 42 05 Logo indiquant des horaires.Du mardi au dimanche de 10h3018h. Fermé du 20 juin au 4 juillet inclus. Logo indiquant des tarifs.4  pour les adultes. Gratuit pour les - de 25 ans.  Monument classé ou inscrit au titre des monuments historiques en France Dit aussi « Castellet » en catalan. Monument emblématique et véritable symbole de Perpignan, cette ancienne porte de ville fortifiée (appelée aussi « porte Notre-Dame ») est élevée à partir du XIVe siècle sur l'ordre de l'infant Jean d'Aragon. Elle s'inscrit dans une politique générale visant à moderniser totalement les fortifications de la ville, devenues obsolètes. Le Castillet se compose en réalité du Grand Castillet, imposant donjon haut de 31 mètres, et du Petit Castillet, élevé à partir de 1478 sur l'ordre du roi Louis XI pendant la période d'occupation française du Roussillon. Transformé en prison d'État à partir du XVIIe siècle, il accueille des prisonniers politiques tout autant que des détenus de droit commun. Il n'est sauvé que de justesse de la démolition à la fin du XIXe siècle, lorsque la municipalité fait abattre les vieux remparts pour aérer et assainir le centre-ville. Cet ensemble fortifié en brique rose est couronné de mâchicoulis, d'une tourelle coiffée d'une coupole et d'une terrasse offrant une vue panoramique sur la cité. L'intérieur abrite aujourd'hui le Casa Pairal ou « Musée des arts et traditions populaires ». On y conserve également dans une petite niche la « flamme du Canigou », symbole de la solidarité des Catalans des deux côtés de la frontière. Chaque année au moment des fêtes de la Saint-Jean (déclarées Festa National dels Paisos catalans ou « Fête nationale des Pays catalans »), elle sert à allumer un brasier au sommet du pic du Canigou.
  • 5 Hôtel de Ville Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata.   Caractéristique de l'architecture civile roussillonnaise, l'hôtel de ville est bâti à partir du XIVe siècle sur ordre du roi Sanche Ier de Majorque. Il subit d'importantes modifications au XVIème, au XVIIème puis au XVIIIe siècle et demeure le siège du pouvoir communal depuis sa fondation. Les grandes arcades extérieures sont ornées de grilles en fer forgé datées de 1710. Elles donnent sur un élégant patio où figure en bonne place une statue de Maillol figurant une allégorie de la Méditerranée. L'intérieur du bâtiment abrite plusieurs salles richement ornées, telles que la « salle consulaire » (qui est aujourd'hui la salle des mariages) et la « salle Saint-Jean » (où siège le Conseil municipal).
  • 6 Palais de la Députation Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata.   Jouxtant l'hôtel de ville, le palais de la Députation (Palau de la Diputacio en catalan) date essentiellement du XVe siècle, et mêle architecture catalane et influences italiennes. Sa construction est très lente et dure presque un siècle ! Siège d'une subdivision de la Généralité de Catalogne jusqu'au XVIIe siècle, il abrite le Conseil Souverain du Roussillon lors de l'annexion de la province par la France puis le tribunal départemental pendant la Révolution, fonction qu'il conserve jusqu'en 1866 et la construction d'un nouveau palais de justice sur la place Arago.
La Loge de Mer, symbole de la puissance économique de la ville au Moyen Âge
  • 7 Loge de Mer Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata.   Monument classé ou inscrit au titre des monuments historiques en France Dite aussi « Llotja de Mar » en catalan. Témoignage de la puissance économique des cités catalanes et aragonaises au Moyen Âge — on trouve encore de nos jours des monuments semblables à Barcelone, Palma de Majorque ou Valence — elle était tout à la fois une bourse et un tribunal de commerce. L'autorisation de créer cette institution remonte au , quand le roi Jean Ier d'Aragon permet son installation. L'édifice actuel est construit quelques années plus tard, à partir de 1397. Il est agrandi sous Charles Quint en 1540, comme en témoigne une plaque apposée sur le bâtiment : « Régnant glorieusement en Espagne, Charles Quint, Empereur de Rome, ainsi que les honorables consuls de mer, Honoré Fomer, bourgeois, et Francesc Mates, marchand, la seconde partie a été réalisée l'an de la rédemption chrétienne 1540 ». Remarquable témoignage du style gothique flamboyant, la loge de mer ne se visite pas : son rez-de-chaussée a été reconverti en bar, après avoir accueilli... une enseigne de fast-food jusqu'en 2001. Sur la place située devant la Loge se dresse une remarquable statue de Maillol : « La Vénus au Collier ».
  • 8 Musée Rigaud Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. 16 rue de l'Ange, courriel: , Logo indiquant un numéro de téléphone.+ 33 4 68 35 43 40 Logo indiquant des horaires.Musée fermé pour travaux jusqu'en 2016. Logo indiquant des tarifs.Plein tarif : 4 . Résidents de Perpignan et étudiants de plus de 26 ans : 2 . Jeunes de - de 26 ans, demandeurs d'emploi et bénéficiaires du RSA : gratuit..  Aménagé dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle (hôtel de Lauzerme), il s'agit d'un des principaux établissements culturels de la ville. Fondé en 1820 sous l'impulsion du préfet Villeneuve de Bargemont, le Musée des Beaux-arts prend en 1959 le nom du célèbre peintre perpignanais Hyacinthe Rigaud, portraitiste à la cour de Louis XIV et Louis XV. Il conserve de remarquables collections de peintures hispaniques allant des Primitifs (Juan de Sevilla, Miquel Alcanyís) à des artistes des XIXe siècle et XXe siècle (Louis Daguerre, Raoul Dufy, Pablo Picasso) en passant naturellement par des œuvres de Hyacinthe Rigaud (portrait du Duc de Chartres, portrait du Cardinal de Bouillon, Christ expirant, Saint Pierre).
  • 9 Casa Xanxo Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. 8 rue de la Main de Fer, Logo indiquant un numéro de téléphone.+ 33 4 68 62 37 98 Logo indiquant des horaires.Du 1er octobre au 31 mars : de 11h17h30. Du 1er avril au 30 septembre : de 12h19h. Logo indiquant des tarifs.Entrée libre.  Située dans une étroite venelle du centre historique, cet élégant hôtel particulier est construit au XVIe siècle pour un riche marchand drapier nommé Bernat Xanxo. Il passe par la suite à la famille Llupia. Caractéristique du style gothique catalan, la maison se compose de plusieurs salles voûtées et d'un remarquable salon d'apparat. Édifiée en brique rose de la région, elle conserve une façade dotée d'une frise montrant des figures allégoriques représentant les péchés capitaux et le jugement dernier : on distingue ainsi une chouette (symbolisant l'avarice) ou encore un lion (symbolisant l'orgueil). Plus loin, des démons attendent de malheureuses victimes dans les flammes de l'enfer. La Casa Xanxo a été acquise par la municipalité et se visite gratuitement.
  • 10 Couvent des Dominicains Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. 6 rue François Rabelais, Logo indiquant un numéro de téléphone.+ 33 4 68 68 26 26  Cet important monastère voit le jour en 1245 à l'initiative du roi d'Aragon Jacques Ier le Conquérant, qui cède à la communauté dominicaine dirigée par le prieur Pons de Lesparre une ancienne maladrerie afin qu'ils y établissent leur couvent. Comptant pas moins de 60 frères au XIIIe siècle, il reste un centre religieux très actif jusqu'à la Révolution. Le couvent se compose d'une vaste chapelle, d'une salle capitulaire, d'un cloître, d'un réfectoire et des dortoirs. La chapelle est désormais utilisée comme lieu d'exposition et n'est ouverte à la visite que ponctuellement. Le reste du couvent est occupé par l'armée (caserne Gallieni).

Quartier Saint-Jacques

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Quartier populaire par excellence, Saint-Jacques conserve une atmosphère à part, typiquement méditerranéenne et parfois déconcertante. Le linge suspendu aux fenêtres et les odeurs d'épices donnent une touche unique à ce quartier où cohabitent en bonne entente communautés gitanes et maghrébines, après avoir été au Moyen Âge le quartier juif de la ville (Call).

Ses rues pentues conduisent à l'église Saint-Jacques et aux jardins de la Miranda, d'où part chaque année pendant la Semaine sainte la procession de la Sanch. Encore en phase de réhabilitation, il est un des endroits les plus cosmopolites de la ville, et sa diversité est de loin un de ses principaux atouts.

Lieux emblématiques

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  • 11 Église Saint-Jacques Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant des tarifs.Entrée libre.  Monument classé ou inscrit au titre des monuments historiques en France Fondée au XIIIe siècle sous le règne de Jacques Ier de Majorque, cette église est à l'origine située dans un faubourg situé « hors-les-murs » (en dehors des fortifications), sur une colline dominant la ville. De style gothique catalan, elle abrite de nombreux retables. Le portail, en marbre blanc issu des carrières de Céret, était à l'origine celui de l'église Notre-Dame de La Réal : il a été démonté et placé à son emplacement actuel au milieu du XVIIe siècle. Vers la même époque, une chapelle est édifiée dans le prolongement de l'église : elle est depuis lors le point de départ de la procession du Vendredi Saint — procession de la Sanch (du Sang, en catalan), attestée depuis le XVe siècle.

Quartier de La Réal

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Siège du pouvoir royal pendant l'éphémère royaume de Majorque, le quartier (anciennement connu sous le nom de Castell Real) s'étend à l'ombre du palais des rois de Majorque et de l'impressionnante citadelle qui l'entoure. En marge de l'agitation du centre-ville, il conserve une atmosphère placide et populaire. Il abrite plusieurs institutions culturelles telles que L'Arsenal (espace dévolu aux cultures populaires) et le muséum d'histoire naturelle. Il se prolonge par le quartier Saint-Matthieu, cosmopolite et bigarré.

Lieux emblématiques

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  • 12 Église Notre-Dame de La Réal Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. Rue Petite La Réal, Logo indiquant un numéro de téléphone.+ 33 4 68 34 71 34 Logo indiquant des tarifs.Entrée libre.  Ancienne paroisse du Palais royal, cette église est construite à partir de 1301 à l'emplacement d'un ancien couvent des Frères de la Pénitence de Jésus-Christ. Consacrée vingt ans plus tard, elle prend le titre de « collégiale » en 1338. Transformée en fabrique de munitions pendant la Révolution, elle est de nouveau ouverte au culte catholique en 1804. Derrière une façade refaite au XIXe siècle, l'église conserve sa structure gothique. L'intérieur abrite notamment des fonts baptismaux du XIVe siècle et une « Mise au tombeau » en bois peint du XVe siècle.
Un chef-d'œuvre de l'art gothique catalan : le Palais des Rois de Majorque
  • 13 Palais des Rois de Majorque Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook. Rue des Archers, Logo indiquant un numéro de téléphone.+ 33 4 68 34 48 29 Logo indiquant des horaires.Du 1er octobre au 31 mai : ouverture de 9h17h. Du 1er juin au 30 septembre : de 10h18h. Logo indiquant des tarifs.4  pour les adultes. 2  pour les enfants. Gratuit pour les - de 12 ans.  Monument classé ou inscrit au titre des monuments historiques en France Dit aussi « Palau dels Reis de Mallorca » en catalan. Établi sur une hauteur dominant la ville (Puig del Rei), ce vaste palais-forteresse voit le jour à l'initiative du roi Jacques II de Majorque, soucieux de doter Perpignan — sa capitale continentale — d'un palais à la mesure de son ambition. Placés sous la direction des maîtres d'œuvres Ramon Pau de Perpinyà et Pons Descoyl, les travaux commencent véritablement en 1276 et se poursuivent jusqu'en 1309. Il connaît ensuite quelques transformations sous le règne des rois aragonais, pendant le « Siècle d'Or valencien ». Formant un ensemble rectangulaire organisé autour de trois cours et entouré de luxuriants jardins, cantonné d'une série de huit tours puissamment fortifiées, il est caractéristique du gothique catalan. On entre dans la cour d'honneur du palais en passant sous la « tour de l'hommage », construite en marbre et en grès, et la monumentale salle du trône. Le corps de logis principal, avec ses élégantes arcades et ses deux escaliers latéraux, s'organise autour des appartements royaux et de deux chapelles superposées : au premier niveau, la chapelle Sainte-Marie-Madeleine était celle de la reine, et au second niveau, la chapelle Sainte-Croix, celle du souverain. On peut y observer un détail intéressant : une frise en écriture arabe coufique reprenant le nom « Allah », symbole de l'ouverture de la Catalogne médiévale chrétienne vers la culture mauresque islamique, comme un pont au-dessus de la Méditerranée.
Vestibule de l’Hôtel Pams
  • 14 Hôtel Pams Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. 18, rue Émile-Zola, Logo indiquant un numéro de téléphone.+33 4 68 62 38 25 Logo indiquant des horaires.mar.dim.: 11h17h. Logo indiquant des tarifs.gratuit.  Monument classé ou inscrit au titre des monuments historiques en France L'hôtel Pams est un ancien hôtel particulier situé dans le quartier La Real. L’hôtel est partiellement inscrit au titre des monuments historiques. Initialement il sert de dépôt d'archéologie, de collège d'études juridiques et littéraires puis de bibliothèque municipale à partir de 1946. Aujourd'hui l’Hôtel Pams est le siège d'espaces administratifs et culturels. Commandé par l'homme d'affaires et industriel Pierre Bardou-Job, l’hôtel est réalisé par l'architecte Léopold Carlier. L'artiste Paul Gervais a participé à la décoration de l'hôtel, dans l'escalier notamment.

Faire

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Festivals

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  • Visa pour l'image : Ce festival du photo-reportage se déroule durant 15 jours en septembre chaque année. L'accès est gratuit. Un dépliant distribué décrit chaque expo et les lieux où aller. De nombreux bâtiments accueillent cette expo photo gigantesque, le plus gros de l'expo se concentre au Couvent des Minimes. Des photos magnifiques qui évoquent les conflits de la planète, dénoncent les désastres écologiques, les inégalités, qui montrent précisément ce qui se passe ailleurs ou chez nous. Cette expo ne laisse pas indifférent, et choque parfois. Par ailleurs la dispersion des lieux d'exposition incite le visiteur à découvrir des nouveaux lieux, à emprunter des itinéraires inhabituels dans la ville et à accéder à des monuments fermés au public. Un bon moyen de visiter la ville dans une ambiance vivante.

Célébrations religieuses

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Pénitents pendant la procession de la Sanch.
  • Procession de la Sanch : Témoignant d'une forte ferveur religieuse héritée de la période espagnole, cette procession présente de nombreux points communs avec celles que l'on peut observer dans la péninsule ibérique. Chaque vendredi saint depuis 1461, des pénitents cagoulés — on parle de caperutxa pour désigner cette coiffe en pointe — parfois pieds nus, arpentent les rues de la vieille ville en souvenir de la passion du Christ. Ils portent des représentations grandeur nature (pouvant atteindre des centaines de kilos) des principaux tableaux de la passion, appelés Misteris. La procession part traditionnellement de l'église Saint-Jacques et des jardins de la Miranda.

Sports

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La ville de Perpignan compte un grand nombre d'associations sportives permettant aux habitants comme aux visiteurs de pratiquer leurs disciplines favorites. Celles-ci vont des arts martiaux (judo, karaté, aïkido, kendo, capoera, vo dao, kung fu...) aux sports de contact (boxe anglaise, boxe thaïe, boxe française, catch...) en passant par des sports plus « conventionnels » comme le football, le rugby, le basketball ou encore le baseball. La liste complète des associations peut être consultée sur le site officiel de la mairie.

Stades

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Supporters de rugby perpignanais.