Île et Avroy
Île et Avroy | |
La gare des Guillemins. | |
Information | |
Pays | |
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Ville | Liège |
Comprend | En Île, Avroy, Jonfosse, Saint-Gilles, Guillemins |
Cours d'eau | Meuse |
Gentilé | |
Code postal | 4000 |
Préfixe téléphonique | +32 4 2xxxxxx |
Localisation | |
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[ Site officiel] | |
Île et Avroy est un quartier touristique et très animé de Liège en Belgique avec des points d’intérêt allant du Xe au XXIe siècle.
Comprendre
[modifier]Île et Avroy est la partie de la ville qui s'étend, de part et d'autre de l'ancien bras fluvial de la « Sauvenière », entre la Meuse, à l'est, et le pied du versant fluvial à l'ouest. Il comprend l'ancien quartier médiéval de l'Isle habité depuis le milieu du Xe siècle, aussi connu comme « Quartier latin de Liège », et qui est le centre de la vie estudiantine et intellectuelle mais également le deuxième grand pôle commercial intramuros. Cette partie englobe aussi le quartier plus récent d'Avroy qui doit son essor au comblement des bras de la Meuse et à la construction, en lieu et place, de grands boulevards et de nombreux parcs. Les autres quartiers sont Jonfosse, Saint-Gilles et celui des Guillemins. Ce dernier est en grande mutation et intègre les plus récents édifices telles la monumentale gare des Guillemins ou encore la tour Paradis qui, avec ses 136 m de hauteur est le gratte-ciel le plus haut de Wallonie et le 5e de Belgique. C'est aussi le lieu de la plus vieille et plus grande foire de Belgique : la foire annuelle d'octobre.
Informations touristiques
[modifier]Le quartier n'a pas son propre office tourisme, cependant, le bureau d'accueil touristique de la ville de Liège se trouve dans la gare des Guillemins.
- Bureau d'accueil de la ville de Liège
(dans la « salle des pas perdus » de la gare de Liège-Guillemins),
+32 4 2219221, courriel : [email protected]
lun.–dim. : 9 h – 16 h. –
(gratuit) (FreeWifi-NmbsSncb)
Toponymies
[modifier]- Avroy vient du wallon Avreû qui vient lui-même du latin arboretum désignant un lieu couvert d'arbres ;
- En Isle était une île formée par deux bras de la Meuse ;
- Guillemins provient du premier édifice construit dans le quartier : le couvent des Guillemins de l'ordre de Saint-Guillaume.
Bibliographie
[modifier]- Alexandre Alvarez et Kevin Schmidt, L'église Saint-Jean-l'Évangéliste à Liège (architecture religieuse), Jambes, Agence wallone du Patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 138), , 48 p. (ISBN 978-2-8752-2183-4) (OCLC 1311592651) (Bibliowall 64932)
- Pierre Colman, Pierre Paquet et al., L'église Saint-Jacques à Liège (architecture religieuse), Jambes, Agence wallone du Patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 154), , 52 p. (ISBN 978-2-3903-8007-8) (OCLC 1089342340) (Bibliowall 136778)
- Caroline Lamarche et Alain Janssens, La gare blanche : Liège-Guillemins (architecture), Wavre, Mardaga, , 180 p. (ISBN 978-2-8047-0050-8) (OCLC 758897885)
Aller
[modifier]En train
[modifier]Trois gares permettent un accès direct au quartier même si la gare de Liège Saint-Lambert est située dans le cœur historique, celle-ci est à la limite nord du quartier de l'Isle.
- 1 Gare de Liège-Guillemins
place des Guillemins,
+32 2 5282828
7 jours sur 7 - guichets trafic intérieur : de 6 à 21 h, guichets trafic international : de 7 h 30 – 18 h 30. –
(gratuit) (FreeWifi-NmbsSncb)
(à chaque plateforme)
(à chaque plateforme)
et
retrait en € (dans la zone self-service de la « salle des pas-perdus »), billetteries automatiques pour le service intérieur, parking souterrain payant, parking dépose-minute gratuit, parking souterrain gratuit pour les vélos, brasserie, sandwicheries, supérette, pharmacie, zone self-service avec distributeurs de boissons et de snacks, guichet des TEC, bureau d'accueil touristique.
- 2 Gare de Liège-Carré (gare de Liège-Jonfosse)
rue Poupelin –
Pas de personnel sur place. Billetterie automatique. Ni parking voitures, ni parking vélos.
- 3 Gare de Liège-Saint-Lambert (gare de Liège-Palais)
rue de Bruxelles
guichets : de 6 à 20 h (20 h 30 le samedi et le dimanche). –
(uniquement pour monter). Personnel présent de 6 à 21 h. Billetteries automatiques. Petit parking voiture gratuit. Pas de parking vélos.
En autocar
[modifier]Les sociétés internationales de transport de voyageurs Eurolines et Flixbus possèdent leur point d'arrêt liégeois à la gare de Liège-Guillemins.
- 4 Eurolines Liège
billetterie : rue des Guillemins 94 — station : rue Varin 33-34,
+32 4 2223618
billetterie : du lundi au vendredi de 9 h – 13 h et 14 h – 17 h 30, le samedi de 9 h – 12 h 30 et 13 h 30 – 15 h 30, enregistrement à la station tous les jours de 5 h 45 – 23 h.
- 5 Flixbus Liège
station : rue Varin 33-34,
+33 1 76 360412
En bus
[modifier]La ligne express du E20 relie la gare de Liège-Guillemins à Marche-en-Famenne et la ligne express E69 à Arlon.
Cinq terminaux centraux du réseau de bus sont situés dans le quartier (du nord au sud) :
- « République française » : bus 2, 3, 26, 29, 31, 33 et 35
- « Opéra » : bus 9, 25, 27, 48, 64, 65 et 377
- « Cathédrale » : bus 7
- « Pont d'Avroy » : bus 20, 21, 22, 23 et 30
- « Guillemins » : bus 1, 8, 17, 57, 58, 138, 140 et 240 (sans compter les lignes express E20 et E69)
En voiture
[modifier]Le plus aisé est de venir via l'autoroute E25 A602 et d'emprunter la sortie 35 (« Avroy - Laveu ») en venant du nord ou la sortie 36 (« Avroy - Laveu ») en venant du sud. Vous serez alors sur le boulevard d'Avroy en plein centre du quartier
En bateau
[modifier]- 6 Port des yachts
Boulevard Frère Orban (entrée fluviale rive gauche de la Meuse entre les ponts Albert Ier et Kennedy),
+32 4 2231404, courriel : [email protected]
(capitainerie) du 15 mai au 15 septembre : lun.–ven. : 8 h – 9 h et 15 h – 20 h, sam.–dim. : 9 h – 10 h et 15 h – 20 h - du 16 septembre au 14 mai : lun.–dim. : 8 h – 9 h et 15 h – 16 h.
(2022) selon la longueur du bateau et la période : entre 7,26 € et 32,67 € par jour, entre 25,41 € et 107,69 € par semaine. –
113 emplacements pour bateaux de ± 10 mètres de longs, 10 emplacements pour bateaux de ± 24 mètres et 3 emplacements pour bateaux de plus de 30 mètres. WC gratuits, raccords électrique et eau potable, douches, lave-linge, sèche-linge, dépôt d'huile usagée. Restaurant (La Capitainerie). Parking sécurisé.
Circuler
[modifier]En train
[modifier]Les trois gares permettant d'accéder au quartier permettent aussi de circuler entre la gare de Liège-Guillemins au sud du quartier et la gare de Liège-Saint-Lambert au nord du quartier. Toutes ces gares sont dans la zone de validité de la carte « Local Multi » pour la région liégeoise avec un tarif de 2,7 € par trajet.
En bus
[modifier]Grâce aux cinq terminaux centraux du réseau de bus situés dans le quartier, il est très aisé d'y circuler. Les deux meilleures lignes pour parcourir Île et Avroy sont la ligne 1 (gare de Liège-Guillemins ↔ Coronmeuse) et la ligne 4 qui est une boucle urbaine dont le terminal fictif est « Bavière » (rue Ransonnet) dans le quartier d'Outremeuse.
En voiture
[modifier]C'est un des rares quartiers de la cité à être parcouru par des larges boulevards. Cependant la construction d'une ligne de tram qui devrait ce terminer en (avec une mise en service en ) rend la circulation automobile compliquée. Il est préférable de se rendre dans un parking payant et d'utiliser les transports en commun, voire la marche à pied.
À pied
[modifier]Vu son relief plat, circuler à pied ou en chaise roulante dans le quartier ne représente aucune difficulté. Pour favoriser la sécurité des personnes mal voyantes, les trottoirs à hauteur des arrêts des bus du sont tous équipés de bandes podotactiles. Les feux de circulation des passages pour piétons sont munis d'un avertisseur sonore (bips rapprochés lorsque le feu est vert pour les piétons et bips espacés lorsqu'il est rouge). La plupart des trottoirs sont équipés d'un bateau et de bandes podotactiles à hauteur des passages piétons afin de faciliter la circulation des PMR. Comptez 2,2 km entre le parvis de la gare des Guillemins et celui de l'opéra.
Voir
[modifier]Quartiers « En Isle » et « Avroy »
[modifier]- 1 Opéra Royal de Wallonie
place de l’Opéra –
Inauguré le , c'est un bâtiment de style néoclassique de forme parallélépipédique massive. Sa façade principale est décorée d'une colonnade de marbre, limitée par une balustrade et surmontant les arcades du rez-de-chaussée. L’édifice subit une importante rénovation de à , tant extérieure qu’intérieure. Les parties historiques ont été restaurées à l'identique (grand foyer, escaliers d'honneur et salle). Cette salle de spectacle, d'une capacité de 1 041 places, à l’italienne et sa machinerie de scène en font un des théâtres les plus modernes au monde. Le bâtiment se voit aussi agrandi. Une structure ultramoderne a été installée sur le toit dans le but d'augmenter la hauteur de la cage de scène, et est dotée d'une salle dite polyvalente pouvant accueillir tant des spectacles de plus petite forme, que des répétitions ou encore des colloques, des conférences, des stages, etc. L'institution accueille l'Orchestre et Chœurs de l'Opéra royal de Wallonie ainsi que le Ballet de l'Opéra royal de Wallonie. (
- 2 Statue d'André Grétry
place de l'Opéra
visible en tout temps.
gratuit. –
Statue en bronze réalisée par Guillaume Geefs en 1840. La France a conservé son corps, qui repose au Père-Lachaise, à côté de Delille et de Méhul mais André Grétry a voué son cœur à la ville qui lui donna le jour. Après un long procès, ce cœur fut transporté en 1829 à Liège, et depuis 1842, scellé dans l’urne, toujours visible au fond de la niche aménagée dans le socle en calcaire de la statue. D'après Franz Liszt, Liège fut la première ville au monde à élever une statue à un compositeur. (
- 3 Ancienne piscine et bains de la Sauvenière
boulevard de la Sauvenière 33-35 –
La construction du bâtiment débute en 1938 et est achevé en mai 1942. Le vaste immeuble de style « paquebot » s'élevant sur six étages accueille un complexe sportif et une piscine couverte dont la ville est privée depuis la Première Guerre mondiale. Le bâtiment est également équipé d'un abri anti-aérien pour 400 personnes. L'élément le plus remarquable est le grand hall des piscines situé au 3e étage, qui s'étend sur 80 mètres de long et quelques dizaines de mètres de haut. Il est éclairé par une grande verrière et par la voûte en berceau, en béton translucide réalisé par les cristalleries du Val-Saint-Lambert, soutenue par huit arcs en béton armé. En 2000, la piscine ferme ses portes pour non-conformité des normes de sécurité. En 2009, des travaux débutent afin d'accueillir, en 2014, le projet « La Cité Miroir » , un lieu culturel et d'éducation permanente au service de la citoyenneté, de la mémoire et du dialogue des cultures. (
- 4 Collégiale Saint-Jean l'Évangéliste
place Xavier Neujean 32
ouverture et visites guidées gratuites du 15 juin au 15 septembre de 14 h – 17 h tous les jours, de 10 h 30 – 12 h 30 du lundi au mercredi et les vendredis et samedis. –
(2013, La totalité à l'exception de l'orgue)
La collégiale fut construite par Notger, le premier prince-évêque de la cité, entre 980 et 987 avec des pierres provenant des églises démolies après la prise du château de Chèvremont par cet évêque. Elle fut achevée et consacrée en 9871 et dotée de trente chanoines. Cette église était une réplique de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle de Charlemagne. Fortement endommagé par les crues de la terrible inondation de 1740, cet édifice subsista jusqu'en 1754, époque à laquelle il fut rasé pour être remplacé par l'édifice néo-classique actuel, seule la tour romane ottonienne a été conservée. Parmi les nombreuses œuvres d'art que contient la collégiale, la plus célèbre et la plus précieuse est une Sedes Sapientiae sculptée en 1230 dans du chêne polychromé et incrustée de pierres précieuses et de cristaux de roche. (
- 5 Hôtel de Crassier
rue des Célestines 14 –
(extérieur). Cet hôtel particulier de style baroque érigé en 1706 est composé de trois niveaux et de cinq travées. Depuis l'origine, la brique est peinte. Chaque travée de la façade avant est délimitée par un pilastre et les baies du second étage sont chacune surmontées d'un fronton triangulaire. Propriété privée, l'intérieur est non visitable. (
- 6 Maison Le Seigneur d'Amay
rue d'Amay 10-12 –
(extérieur),
(intérieur). Il s'agit, à l'origine, de deux édifices distincts mais érigés en même temps en 1544 dans le style gothique mosan. Ce qui les fait compter parmi les plus anciennes habitations non religieuses de Liège, celles-ci ayant été pratiquement toutes détruites en 1468 quand les troupes de Charles le Téméraire mirent à sac la ville. Le no 10 est une construction en « L » avec une cour protégée de la rue par un mur percé d'un portail de style néo-classique construit à la fin du XVIIIe siècle ; sa fonction actuelle est un restaurant. Le no 12 est un bâtiment assez étroit de plan rectangulaire et comptant deux travées ; sa fonction actuelle est un pub. (


- 7 Passage Lemonnier
accessible en permanence. –
Construit entre 1836 et 1838, c'est le plus ancien passage commercial couvert de Belgique et le premier au monde bâti en dehors de Paris qui en comptait déjà une dizaine érigés entre 1800 et 1835. Du passage néo-classique du XIXe siècle, il ne reste pas grand chose : la façade supérieure rue de l'Université, l'une ou l'autre fontaine d'origine dans des caves, les galeries latérales et leurs tuyaux de décharge en fonte ainsi qu'un porte-lanterne en bronze conservé au musée de la Vie wallonne. C'est durant les années 1934-1937 qu'il fut fondamentalement transformé dans le style Art déco que nous lui connaissons encore aujourd'hui, la rénovation se terminant en 1939 avec la pose de la statue réalisée par Madeleine Schoofs dans la coupole. La façade supérieure sur le Vinâve d'Île fut détruite à la suite d'un bombardement en mai 1940, la verrière en briques demi-cristal Val-Saint-Lambert fut fort abîmée par la chute d'un V1 sur le Vinâve d'Île, et la verrière et la coupole furent remplacées dans les années 1960. Les aménagements ainsi réalisés donnèrent une nouvelle jeunesse au passage permettant, entre autres, d'y accéder non plus par des escaliers mais bien par des plans inclinés. Il faut aussi savoir qu'au XIXe siècle, près de trois cents personnes habitaient les 56 maisons car particularité, il fut construit sous forme de maisons indépendantes avec caves, rez-de-chaussée, trois étages et combles, avec à l'arrière accès à des passages latéraux donnant sur le Vinâve d'Île, la rue Lulay-des-Fèbvres ou la rue de l'Université. (
- 8 Ruelle des Cailloux
Vinâve d'Île 15 –
Ce linteau, portant la date de 1755, et ses deux pieds-droits sont les derniers vestiges d'une ancienne voie, la ruelle des Cailloux, qui reliait, par une porte, le Vinâve d'Île à la rue Lulay-des-Fèbvres. Actuellement, c'est l'entrée d'un restaurant italien. (
- 9 Fontaine de la Vierge à l'Enfant (fontaine Delcourt)
Vinâve d'Île –
La Vierge à l'Enfant est une œuvre en bronze du statuaire liégeois Jean Del Cour réalisée en 1695 représentant la Vierge, debout et de grandeur nature, portant l'enfant Jésus sur un bras. Depuis 1854, elle surmonte la fontaine de la Vierge, surnommée aussi fontaine aux lions, constituée d'un pilier orné d'un panneau de bronze représentant une femme qui tient le perron et que couronne un angelot. À la base de ce pilier, quatre têtes en bronze crachent de l'eau dans un grand bassin carré aux angles arrondis. Quatre lions couchés surmontent chacun de ces angles et crachent à leur tour de l'eau dans des vasques en forme de coquille. Ce monument repose sur un emmarchement de trois degrés circulaires. (


- 10 Cathédrale Saint-Paul
place de la Cathédrale
du mardi au dimanche, fermé le lundi ouverte de 8 à 12 et de 14 h – 17 h.
4 €. –
(2013, la totalité de la cathédrale avec son cloître, à l'exception de l'orgue de tribune et de l'orgue de transept)
Fondée au Xe siècle en tant que collégiale Saint-Paul, elle est reconstruite du XIIIe au XVe siècle et restaurée, une première fois, au milieu du XIXe siècle et une seconde fois entre et . En 1802, suite à la démolition de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert, elle fut érigée en cathédrale. Le sanctuaire a la forme d'une croix latine de 84,5 mètres de longueur sur 33,6 mètres de largeur et 24 mètres de hauteur sous clef. Le transept a une longueur de 33 mètres sur 11,6 mètres de largeur. Le vaisseau est partagé en 3 nefs, 2 bas côtés et un chœur sans collatéraux. L'abside construite au XIVe siècle en style rayonnant est de forme pentagonale. Le chœur, le transept, la grande nef et les nefs latérales datent du XIIIe siècle et présentent tous les caractères du gothique primaire. Le gothique secondaire se retrouve dans les fenestrages du transept, les hautes fenêtres du vaisseau, les chapelles latérales et la tour. La galerie supérieure, surchargée de pinacles à crochets, est moderne, comme l'étage à fenêtres ogivales et la flèche du clocher, accostée de quatre clochetons. Le linteau du portail porte une inscription qui figurait jadis sur le sceau de la ville : « Sancta Legia Ecclesiae Romanae Filia » signifiant « Liège sainte, fille de l'Église romaine ». Tous les marbres rouges qui se trouvent dans la cathédrale proviennent de Saint-Rémy, les marbres noirs de Dinant et les blancs de Carrare. La tour actuelle fut érigée entre et . Sa forme rappelle celle de l'ancienne cathédrale. La partie qui s'élève au-dessus de l'immense fenêtre à meneaux flamboyants de la façade ouest, et qui contient les cloches et le carillon provenant de l'ancienne cathédrale, est bâtie en pierres de sable provenant des tours carrées de l'ancienne cathédrale. La flèche en charpente qui termine la tour s'élève à une hauteur de 90 mètres et provient de l'ancienne abbaye de Saint-Trond. Le cloitre date d'époques différentes entre la fin du XVe siècle et le commencement du XVIe siècle et communique avec le sanctuaire par une porte surmontée d'un grand Christ en bois fort ancien. (
- 11 Trésor de Liège
rue Bonne fortune 6, courriel : [email protected],
+32 4 2326132
mar.–dim. : 14 h – 17 h.
adulte : 6 €, senior et étudiant : 5 €, moins de 6 ans : gratuit. Chaque ticket donne droit à une visite gratuite de l'archéoforum dans le délai d'une semaine suivant sa vente. –
Ce musée présente 200 œuvres réparties en 10 salles thématiques. Parmi ces œuvres s'en trouvent huit dont la valeur est inestimables : le buste-reliquaire de saint Lambert, le suaire extérieur de saint Lambert, l'ivoire des trois Résurrections, le reliquaire de Charles le Téméraire, la chasuble de David de Bourgogne, le mausolée du prince-évêque François-Charles de Velbrück (sauvés et provenant de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert), la sculpture en argent dite la Vierge des Avocats (provenant de l'ancien collège des jésuites wallons) et le tableau dit la Vierge au papillon (provenant de la cathédrale Saint-Paul). (
- 11 Trésor de Liège
- 12 Bâtiment central de l'université
place du XX Août 8 –
(2013, la salle académique)
(entrée via le 13 no 5 de la place Cockerill, sonner si la porte n'est pas ouverte). Construit en plusieurs phases entre 1717 et 1892 à l'emplacement de l'ancien collège des Jésuites, il abrite le rectorat, l'administration, la faculté de Philosophie et Lettres de l'université ainsi que l'institut Supérieur des Langues Vivantes. La partie architecturale la plus intéressante est la façade de la place du XX Août datant de 1892 et agrémentée de six sculptures en bronze, allégories des enseignements de l’Université. (
- 14 Salle académique (Palais de l'Université)
uniquement à certaines occasions comme les journées du patrimoine.
gratuit. –
(2013)
(entrée via le no 5 de la place Cockerill, sonner si la porte n'est pas ouverte) Bâtiment isolé dans la cour de forme parallélépipédique de 26 m sur 31, aux murs aveugles. Terminée en 1824, elle est couverte d’une demi-coupole avec plafond à caissons orné de stucs à motifs de rosaces. De nombreuses niches abritent des statues dont celles d’Athéna et de Mercure. Au-dessus de la tribune, une grisaille, œuvre du peintre Alexandre Victor Rifflaert, représente Guillaume d’Orange offrant à un jeune diplômé guidé par Minerve une couronne de laurier tendue par la Justice. Elle est considérée comme un des plus remarquables exemples d'architecture néoclassique du pays. (
- 14 Salle académique (Palais de l'Université)

- 15 Musée Wittert
place du XX Août 7 (bâtiment A1), courriel : [email protected],
+32 4 3665767
lun.–ven. : 10 h – 16 h, sam. : 10 h – 13 h.
gratuit. –
(entrée via le no 5 de la place Cockerill, sonner si la porte n'est pas ouverte). Les collections permanentes sont composées de 25 000 dessins et estampes, une cinquantaine de tableaux anciens et plus de 100 matrices. Ces collections permanentes, appelées « Merveilles et curiosités » sont exposées alternativement avec des expositions temporaires. (
- 15 Musée Wittert
- 16 Émulation (Théâtre de Liège)
place du XX Août 16 –
(2013, décors des salons du 1er étage côté façade à rue) L'édifice initial date de 1779 mais il est incendié par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale le . En 1939, un bâtiment de style néoclassique est reconstruit par la société littéraire Société libre d'émulation. Depuis la rénovation de 2013 le bâtiment accueille le Théâtre de Liège. (
- 17 Cour Saint-Rémy
(entrée par le porche du no 10 de la rue Saint-Remy)
accessible en tout temps. –
Un lieu hors du temps et un havre de paix avec ses petites maisons en style Renaissance mosane. (

- 18 Ancien hospice des incurables et des filles repenties (Conseil économique et social de Wallonie)
rue du Vertbois –
(extérieur et jardins).Cet ancien établissement charitable est dû à l'initiative d'un chanoine de la collégiale Saint-Denis. En 1701, le baron Jean-Ernest de Surlet-Chokier, vicaire général du prince-évêque, légua aux Incurables un grand terrain et de spacieux bâtiments ayant servi d'auberge qu'il avait acquis quelques années auparavant dans la rue du Vertbois. L'ensemble est arasé et un ensemble de style Renaissance mosane formant deux hospices distincts (un pour les hommes et un pour les femmes) est construit et inauguré en 1705. En 1756, les hommes sont transférés dans un autre bâtiment situé en Outremeuse et les femmes au Valdor en 1891. L'aile gauche est louée à la Ville de Liège qui y installe l'école de mécanique jusqu'en 1932. L'aile droite, quant à elle, accueille des orphelins depuis 1892. Le , une bombe volante détruit complètement l'aile gauche et endommage l'ensemble de l’infrastructure. La reconstruction de l'aile gauche et la rénovation des autres parties de l'hospice dans son état actuel débute en 1950. En 1981, l'orphelinat du Vertbois ferme définitivement ses portes. Le , le CPAS de la ville cède le bâtiment afin que les travaux de réaffectation puissent débuter. , les bâtiments sont occupées par le Conseil économique, social et environnemental de Wallonie et par la Commission royale des Monuments. (
- 19 Collégiale Saint-Jacques-le-Mineur
place Saint-Jacques 8,
+32 4 2221441
lun.–ven. : 10 h – 12 h et 14 h – 18 h, sam. : 10 h – 12 h et 14 h – 17 h 30, dim. : 10 h – 12 h et 14 h – 17 h.
gratuit, visite guidée individuelle gratuite. –
(2013, la totalité y comprit l'orgue à buffet de style Renaissance)
L'église gothique actuelle, dont la construction fut achevée en 1538, remplace une église romane primitive du XIe siècle dont seul subsiste l'avant-corps avec une de ses trois tours à clocher octogonal. Le portail de style Renaissance de 1558 est dû à Lambert Lombard. En 1811, cette église abbatiale devient collégiale suite au début de la destruction de la collégiale Saint-Pierre. Le sanctuaire mesure 90 mètres de long, du narthex à la chapelle rayonnante de l'abside. La nef, composée de six travées et flanquée de collatéraux, est longue de 38 mètres et large de 11,5 mètres. Les voûtes s'élèvent quant à elles à 22,5 mètres au dessus du sol. Le chœur, long de 23 mètres, se termine par une abside semi-circulaire à cinq pans, chacun flanqué à la base d'une chapelle rayonnante. Comme la plupart des églises, Saint-Jacques a un plan en forme de croix latine avec un transept long d'un peu plus de 26 mètres. Parmi les éléments les plus remarquables, la nef, véritable dentelle de pierre, la voûte comptant plus de 150 clés de voûte dans la nef centrale ; les stalles du XIVe siècle ; le buffet d'orgues Renaissance et son instrument en style Renaissance reconstruit par la Manufacture d'orgues Schumacher d'Eupen ; le vitrail du XVIe siècle avec les armoiries des 32 bons métiers ; les huit statues baroques de la fin du XVIIe siècle de Jean Del Cour et de son école ; le groupe sculpté du XIVe siècle représentant le couronnement de la Vierge ainsi que la chasse des deux Saint-Jacques. (
- 20 Les Terrasses
avenue des Croix du Feu
accessible en tout temps.
gratuit. –
Lieu-dit occupé par un arc à la française créé en 1870. Il compte, en bordure, quatre statues en bronze dont la plus célèbre est le Le Dompteur de taureau, figure importante du folklore estudiantin liégeois lors de la fête de la Saint-Torê. (

- 21 Parc d'Avroy
boulevard d'Avroy et avenue Rogier
accessible en permanence.
gratuit. –
Parc paysager, avec un étang en son centre, créé au milieu du XIXe siècle lors du comblement du bras fluvial de la Sauvenière. (
- 22 Monument national à la Résistance (Tombe du résistant inconnu)
avenue Rogier
accessible en permanence.
gratuit. –
Inauguré le , date anniversaire de la reddition allemande, il est l’œuvre de l'architecte Paul Étienne et du sculpteur Louis Dupont. Le groupe statuaire de gauche évoque la Résistance armée, celui de droite la Résistance intellectuelle. Sur les flancs du reliquaire en bronze doré, contenant les cendres de résistants inconnus du camp de concentration de Flossenbürg, sont gravées des figures représentant la presse clandestine, l'Union des services de renseignement et d’action et la Résistance armée et civile. (
- 23 Trinkhall Museum (Musée d'art différencié)
parc d'Avroy, courriel : [email protected],
+32 4 2223295
mar.–dim. : 10 h – 18 h.
adulte : 7 €, senior : 5 €, demandeur d'emploi et étudiant : 3 €, moins de 12 ans : gratuit, chaque 1er dimanche du mois : gratuit pour tous. –
Musée fondé en 1998 qui conserve et expose des œuvres réalisées par des artistes porteurs d'un handicap mental, de maladie mentale ou de fragilité psychique, en contexte d'atelier. Cafeteria avec terrasse. (
- 24 Statue équestre de Charlemagne
- 22 Monument national à la Résistance (Tombe du résistant inconnu)