Blaye | |
Désignation(s) | Blaye |
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Type d'appellation(s) | AOC / AOP |
Reconnue depuis | 1936 |
Pays | ![]() |
Région parente | vignoble de Bordeaux |
Sous-région(s) | Blayais et Bourgeais |
Localisation | Gironde |
Climat | océanique |
Superficie plantée | 49 hectares (en 2008)[1] |
Nombre de domaines viticoles | une vingtaine[2] |
Cépages dominants | cabernet franc N[3], cabernet sauvignon N et merlot N[2] |
Vins produits | rouges |
Production | 2 100 hl (en 2008)[1] |
Pieds à l'hectare | minimum 6 000 pieds par hectare[2] |
Rendement moyen à l'hectare | maximum 48 à 60 hectolitres par hectare[2] |
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Le blaye[4] est un vin rouge français d'appellation d'origine contrôlée produit dans le vignoble du Blayais et du Bourgeais, une des subdivisions du vignoble de Bordeaux.
La production est désormais anecdotique. Ce vin partage la même aire d'appellation que les AOC côtes-de-blaye (qui est lui un vin blanc sec) et blaye-côtes-de-bordeaux (les anciennes premières-côtes-de-blaye, en rouge et en blanc sec).
Histoire
[modifier | modifier le code]L'appellation est reconnue par un décret du ; le cahier des charges a été modifié par le décret du [5], puis par en [2].
Vignoble
[modifier | modifier le code]En 2008, la surface revendiquée pour l'appellation n'était plus que de 49 hectares[1].
Aire d'appellation
[modifier | modifier le code]Anglade, Berson, Blaye, Braud-et-Saint-Louis, Campugnan, Cars, Cartelègue, Cavignac, Cézac, Civrac-de-Blaye, Cubnezais, Donnezac, Etauliers, Eyrans, Fours, Générac, Laruscade, Marcenais, Marcillac, Marsas, Mazion, Plassac, Pleine-Selve, la partie de la commune de Pugnac correspondant au territoire de Lafosse avant sa fusion avec celle-ci au 1er juillet 1974, Reignac, Saint-Androny, Saint-Aubin-de-Blaye, Saint-Caprais-de-Blaye, Saint-Christoly-de-Blaye, Saint-Ciers-sur-Gironde, Saint-Genès-de-Blaye, Saint-Girons-d'Aiguevives, Saint-Mariens, Saint-Martin-Lacaussade, Saint-Palais, Saint-Paul, Saint-Savin, Saint-Seurin-de-Cursac, Saint-Vivien-de-Blaye, Saint-Yzan-de-Soudiac et Saugon[2].
Géologie
[modifier | modifier le code]Le Blayais, sur la rive droite de la Gironde, est avant tout calcaire : formations dites du « calcaire de Blaye » datant de l'Éocène moyen (peut-être le Lutétien), rapidement remplacé plus à l'est par le « calcaire de Plassac » du Priabonien (Éocène supérieur, d'origine lacustre) sur les reliefs et des colluvions argileuses würmiennes et holocènes sur les versants et les fonds. L'arrière-pays encore plus à l'est a des reliefs de « calcaire de Saint-Estèphe » gréseux à débris de fossiles (de l'Éocène) avec des vallons remplis de colluvions sableuses quaternaires[6],[7].
Encépagement
[modifier | modifier le code]- Cépages principaux : cabernet sauvignon N[3], cabernet franc N et merlot N ;
- cépages accessoires : carménère N, cot N (ou malbec) et petit verdot N[2].
Vins
[modifier | modifier le code]En 2005, la production était de 6 109 hectolitres[8] ; en 2008, elle était de 2 100 hl[1]. Par rapport à l'autre appellation en rouge du Blayais, le blaye-côtes-de-bordeaux, le blaye a un rendement plus faible, une densité de plantation plus forte et un élevage plus long.
Plusieurs châteaux portent l'appellation blaye, tels que Château Haut-Colombier, Château Livenne, M Des Matards, Château Haut-Vigneau, Château Le Cône, Château Grillet Beauséjour, Château Les Pierrères, Château Petit Boyer, Château Moulin de Chasserat, Château La Motte, Château Mons Delaunay, Château Monconseil-Gazin, Château Mélignan, Château Dubraud, Château Bel Air La Royère[9], L'Attribut des Tourtes[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Guide Hachette des vins 2010, Paris, Hachette, , 1402 p. (ISBN 978-2-01-237517-8), p. 234.
- Cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée « Blaye », homologué par l’arrêté du publié au JORF du et au BOAgri le .
- Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
- ↑ Le nom d'un vin est un nom commun, donc ne prend pas une majuscule, cf. les références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
- ↑ « Cahier des charges de l'appellation » [PDF], sur agriculture.gouv.fr, homologué par le « décret no 2011-1738 du 2 décembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Blaye » », JORF, no 0281, , p. 20539.
- ↑ Michel-Philippe Mouline, Notice explicative de la feuille au 1/50000 de Blaye et Sainte-Luce, Orléans, Bureau de recherches géologiques et minières, coll. « Carte géologique de la France » (no 779), , 49 p. (lire en ligne).
- ↑ « Carte géologique centrée sur Blaye », sur geoportail.gouv.fr.
- ↑ Guide Hachette des vins 2007, Paris, Hachette, , 1398 p. (ISBN 2-01-237074-8), p. 247.
- ↑ « Château Bel Air la Royère », sur Article sur le Domaine Bel Air la Royère
- ↑ « Blaye Rouge », sur boutique.vin-blaye.com