La Tremblade



La Tremblade
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Région
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Préfixe téléphonique
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Bureau d’informations touristiques
Localisation
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http://www.la-tremblade.fr Site officiel
Site touristique

La Tremblade est une ville portuaire et une station balnéaire de Charente-Maritime, dans le Sud-Ouest de la France. Localisée dans la partie nord-ouest de la presqu'île d'Arvert, face à la ville de Marennes à laquelle elle est reliée par un pont traversant la Seudre, elle appartient à la grande banlieue de Royan.

Premier port ostréicole de France, cette petite cité d'environ 4 500 habitants (un peu plus de 10 000 habitants en comptant son agglomération, formée des villes d'Arvert, d'Étaules et de Chaillevette) est au cœur du célèbre bassin de Marennes-Oléron. On y élève des huîtres plates dans des bassins d'affinage appelés « claires » où elles acquièrent une saveur iodée et une couleur bleu-vert caractéristique.

La Tremblade se compose de plusieurs noyaux urbains distincts : le port de La Grève, le centre-ville et le quartier balnéaire de Ronce-les-Bains, entourée par la forêt domaniale de la Coubre, une pinède de près de 8 000 hectares.

Comprendre

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Présentation

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Localisée dans la partie sud-ouest du département de la Charente-Maritime, la commune occupe l’extrémité ouest de la presqu’île d’Arvert, vaste étendue de terre comprise entre les estuaires de la Seudre (au nord), de la Gironde (au sud) et l’océan Atlantique (à l’ouest). Distante d’un peu moins de 20 kilomètres de la ville de Royan, elle est un des éléments de sa grande banlieue ouest. Elle est également au cœur d’une petite agglomération d’à peu près 10 000 habitants, comprenant les villes d’Arvert, d’Étaules ou encore de Chaillevette. En outre, elle fait directement face à la ville de Marennes et aux 8 000 habitants de son agglomération, soit un bassin de population avoisinant les 20 000 habitants.

La situation de la commune la prédispose depuis longtemps à voir se développer deux secteurs économiques : pêche et ostréiculture d’un côté, tourisme balnéaire et vert sont ainsi les deux moteurs de cette petite cité de 4 500 habitants, dont la population fait plus que doubler pendant les mois d’été. Appartenant historiquement à l’ancienne province de Saintonge et géographiquement au Royannais, la commune est aussi un des éléments-clefs du bassin ostréicole de Marennes-Oléron, un des plus importants au niveau européen. De fait, elle en est le port le plus actif, devant Marennes et Le Château-d'Oléron, et se classe comme « premier port ostréicole de France ». L’activité conchylicole se concentre naturellement sur le port de La Grève, long chenal de près de 2 km perpendiculaire à la Seudre où le visiteur peut contempler à longueur de journée l’incessant ballet des « bâtas » et des « plates », petits chalands typiques de la région. Dans cette ambiance iodée, la vue porte au loin sur des milliers d’hectares de « claires », bassins d’affinage où les huîtres acquièrent une couleur et une saveur unique qui font la réputation des produits locaux. Vastes étendues scintillantes au soleil où terre et mer s’unissent intimement, ces marais ostréicoles ont parfois de faux-airs de rizières asiatiques.

La partie la plus occidentale du territoire communal présente un aspect bien différent. Véritable désert couvert de milliers d’hectares de dunes jusqu’au début du XIXe siècle, elle est désormais plantée de milliers de pins. Cette forêt domaniale de 8 000 hectares, la forêt de la Coubre, s’inscrit dans un ensemble forestier relativement homogène qui se prolonge au sud, par-delà l’estuaire de la Gironde, par le gigantesque massif des Landes de Gascogne et au nord-ouest, par-delà le pertuis de Maumusson, par la forêt domaniale de Saint-Trojan, au sud de l’île d'Oléron. Les pins maritimes et parasols, les chênes-verts, les arbousiers s’épanouissent sous un climat doux présentant des affinités avec le climat méditerranéen, et en été, lors des journées les plus chaudes, des milliers de cigales s’en donnent à cœur joie. La forêt est parsemée de sentiers qui conduisent aux plages de la côte ouest, vaste ruban de sable blond de près de 20 km où les rouleaux viennent s’écraser dans un grand fracas. C’est ici le domaine des surfeurs et des amateurs de sensations fortes, mais aussi de ceux qui veulent goûter une baignade « tonique » (mais avec prudence, du fait des forts courants et des « baïnes ») ou simplement se laisser caresser par les rayons du soleil.

Histoire

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En dehors de quelques traces d’occupation humaine remontant à la période Néolithique, le territoire de La Tremblade reste longtemps un peu en marge de la civilisation. Au Moyen Âge, entouré d’une forêt impénétrable et hostile (forêt de Salis) et de grandes étendues dunaires battues par les rudes flots de l’océan, il est partagé entre différentes communautés monastiques par les seigneurs de Mornac Aléard en 1166 et par son successeur Gombeau en 1189.

Les fonts baptismaux de l'ancien prieuré Notre-Dame de Buze, enseveli au XVIe siècle, sont aujourd'hui dans l'église des Mathes.

Les Clunisiens s’implantent dans la partie sud-ouest de la commune actuelle, près d’un étang relié à la mer par le chenal du Barrachois. Ils fondent le prieuré de Notre-Dame de Buze, composé de bâtiments conventuels, de dépendances agricoles et d’une léproserie. Plus au nord, les moines de l’Ordre de Grandmont fondent le prieuré de Notre-Dame de La Garde, qui voisine avec le prieuré de Notre-Dame de La Couronne. Les religieux ont pour devoir de dire la messe pour les quelques habitants du lieu, mais avant tout de mettre en valeur ces terres ingrates qu’il faut défricher et mettre en culture, mission dont ils s’acquittent parfaitement. Ils s’occupent également de porter secours aux naufragés rejetés par les flots, particulièrement nombreux dans les parages du pertuis de Maumusson de sinistre réputation. Bien vite, un premier hameau voit le jour autour du prieuré de La Garde : baptisé « Trembledam » (du nom du tremble, un arbre commun dans les bois des environs) c’est l’embryon de la ville actuelle. Son port, bien situé à l’entrée de l’estuaire de la Seudre, est en contact avec les marchands de toute l’Europe qui viennent y charger les produits des environs : le blé, le vin, mais surtout le sel, grande richesse de la Saintonge à cette époque (étant le seul moyen de conserver les aliments).

Au XVIe siècle, la Réforme protestante trouve un écho immédiat dans cette région ouverte sur l’océan et dotée de nombreux ports, que fréquentent marins et commerçants d’Europe du Nord. Des hommes tels que Philibert Hamelin (premier pasteur du pays d’Arvert et d’Oléron) viennent organiser les communautés locales, mais se heurtent bien vite à des mesures de répression de la part des autorités, qui condamnent cette « hérésie ». Philibert Hamelin est arrêté en 1557, étranglé puis brûlé. Les fidèles font profil bas, mais se réveillent au moment des Guerres de Religion. Protestants et Catholiques se déchirent. Des églises sont brûlées et les monastères de La Garde et de La Couronne sont mis à sac. Coups de mains et règlements de compte sont monnaie courante. Le prieuré de Buze est détruit lui aussi; non par les hommes mais par la nature. Depuis des siècles, les dunes, portées par les vents d’ouest, se déplacent continuellement. On dit alors « qu’elles marchent en Arvert ». Dans le courant du XVIe siècle, elles ont atteint le prieuré et l’ont purement et simplement enseveli. De nos jours, seules quelques pierres de taille éparpillées au milieu de la forêt témoignent de sa présence passée, ainsi que ses fonts baptismaux, aujourd’hui dans l’église des Mathes.

Fénelon est envoyé en mission à La Tremblade en 1686 afin de « ramener à la raison » les Protestants.

Au XVIIe siècle, la paix revenue ramène la prospérité économique. La Tremblade est un des principaux ports des environs : on y arme pour la pêche à la morue sur les Grands bancs de Terre-Neuve ; on y installe aussi des chantiers navals, des magasins et des ateliers de la marine royale. François de Vendôme, duc de Beaufort, y fait armer ses navires en vue de ses expéditions en Afrique. On y embarque pour la Nouvelle-France (Québec, Acadie...). L’idée d’y implanter le Grand Arsenal du Ponant est évoquée. On songe aussi à Chaillevette, mais c’est finalement le site de Rochefort, jugé plus accessible, qui est retenu. L’ostréiculture fait ses premiers pas vers 1650. En quelques années, les huîtres vertes des « Isles d'Arvert » deviennent un mets recherché, prisé de la noblesse française et du roi Louis XIV lui-même. Dans le même temps, la politique de Contre-Réforme bat son plein et on cherche par tous les moyens à faire revenir dans le giron de l’église catholique les « égarés ». Le temple est fermé en 1681 et les Protestants entrent dans la clandestinité : commence pour eux le temps du « Désert ». Les plus aventureux s’exilent vers des cieux plus cléments : Angleterre, Pays-Bas… Fénelon est envoyé par le roi à La Tremblade en 1686, mais n’obtient pas les résultats escomptés. Suivent les tristement célèbres « Dragons du Roi » qui vivent sur le pays.

La Tremblade devient une paroisse au XVIIIe siècle. En 1758, la maison seigneuriale de la baronnie d’Arvert y est déplacée. Le XIXe siècle voit la commune, devenue chef-lieu de canton pendant la Révolution, se doter d’infrastructures modernes : halles, mairie, nouvelle église, temple. La première villa de la nouvelle station balnéaire de Ronce-les-Bains est construite en 1860 par son promoteur, Joseph-Édouard Perraudeau. C’est cependant par une brochure du docteur Brochard, écrite deux ans plus tard et vantant la salubrité du climat, que la station est lancée. En quelques décennies, elle devient un des poumons économiques de la commune, en pleine vogue des « bains de mer ». En 1940, la ville est occupée par les Allemands, qui l’intègrent dans une de leurs poches de résistance en 1944 : la « poche de Royan ». Acculée par les Alliés, éprouvée par plusieurs bombardements, la Wehrmacht évacue la ville en février 1945, non sans l’incendier au passage. Réfugiés dans leurs blockhaus de la forêt de la Coubre, les derniers soldats allemands en sont délogés au moment de l’Opération « Vénérable » le . La ville poursuit son développement dans les années qui s’ensuivent : création de nombreux lotissements, construction d’un viaduc sur la Seudre en 1972 et édification d’un casino en 2007 témoignent de sa vitalité au début du XXIe siècle.

Climat

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La Tremblade
Diagramme des précipitations en mm
J F M A M J J A S O N D
Diagramme des températures en °C
5.9


6.9


8.7


11.1


14.3


17.5


19.8


19.6


17.8


14.2


9.4


6.6



83 66 57 53 61 43 35 46 57 82 92 82
Temp. annuelles moyennes en °C
12.7
Précipitations annuelles en mm
756
Légende: Temp. maxi et mini en °CPrécipitation en mm
Source : Climatologie mensuelle à La Rochelle, site Infoclimat

La Tremblade bénéficie d'un climat océanique de type aquitain, avec un micro-climat se singularisant par ses affinités avec le climat méditerranéen, qui permet l'émergence d'une végétation déjà méridionale : pins maritimes et parasols, chênes-verts, mais aussi oliviers, mimosas, eucalyptus, agaves, etc. L'ensoleillement est ici particulièrement important et totalise près de 2250h par an ; ce qui est comparable à une ville comme Perpignan.

La pluviosité est relativement faible, les précipitations ne dépassant guère les 750 à 800 millimètres en moyenne, mais avec de grandes disparités entre les saisons. Les périodes de sécheresse ne sont pas rares, en particulier pendant les mois les plus chauds.

Le vent, généralement de secteur ouest, se traduit par une brise tiède en été, mais peut se révéler bien plus violent en automne et en hiver. Les tempêtes affectent périodiquement la région ; la tempête de janvier 1924 ou encore celle de décembre 1999 avec des rafales proches des 200 km/h restent toutefois des exceptions.

Aller

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En voiture

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Les principales voies routières sont les routes D 14, la D 25 et la D 728e. La première, aménagée en rocade contournant les villes voisines d'Arvert et d'Étaules, permet de faire la liaison avec Royan et Saujon et, au-delà, Rochefort et Saintes, où se trouve une sortie autoroutière (autoroute A10) qui donne accès aux métropoles régionales (Bordeaux, Poitiers) et à Paris. La seconde, partiellement reconvertie en rocade également (rocade sud entre Arvert et Ronce-les-Bains) traverse ensuite la forêt domaniale de la Coubre de part en part et conduit à La Palmyre, puis à Saint-Palais-sur-Mer, Vaux-sur-Mer et Royan. Enfin, la troisième conduit à Marennes, de l'autre côté de l'estuaire de la Seudre, via un viaduc (pont de la Seudre) et permet, ensuite, de rejoindre l'île d'Oléron.

En train

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La gare de La Tremblade n'accueille plus de train de voyageurs (uniquement un train touristique : « Le train des mouettes. ») Les trains s'arrêtent aux gares SNCF de Saujon et de Royan, distantes d'à peu près 20 km. Toutes deux sont desservies par des trains du réseau TER Poitou-Charentes et par des trains Corail pendant l'été. L'arrivée des TGV devrait intervenir à l'horizon 2018, une fois la mise en conformité du réseau terminée.

En avion

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L'aérodrome le plus proche, réservé à l'aviation légère, est celui de Marennes (5 km). L'aérodrome de Royan est quant à lui situé à environ 20 km. Les aéroports les plus proches sont ceux de Rochefort - Saint-Agnant (environ 25 km), de La Rochelle - île de Ré (environ 55 km) et de Bordeaux - Mérignac (environ 115 km).

En bus

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Les bus du réseau départemental « Les Mouettes » desservent la ville voisine de Marennes, d'où une correspondance avec les bus du réseau de transports urbains de Royan « Cara'Bus » est possible. Les bus « Eurolines » s'arrêtent à Rochefort (25 km) et à Saintes (40 km).

À vélo

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La ville de La Tremblade est une étape sur l'itinéraire cyclable européen EuroVelo 1 (dite « La Vélodyssée » dans sa partie française) qui relie la Norvège au Portugal. La véloroute, entièrement en voie propre et à bonne distance de la route D 25 permettant ainsi un contact total avec la nature environnante, passe dans la forêt de la Coubre et borde les plages de la Côte sauvage. Des pistes cyclables font la jonction entre le centre-ville et le quartier balnéaire de Ronce-les-Bains.

Circuler

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Le réseau de transports en commun Cara'Bus dessert plusieurs stations en ville et permet de rejoindre Royan et bon nombre de communes de sa banlieue. Il permet également d'aller à Marennes (transport à la demande).

Il se compose de dix lignes de bus régulières auxquelles s'ajoutent deux lignes de transport à la demande. Deux lignes touristiques sont mises en service pendant la saison touristique (juillet-août). En 2014, le prix du pass unitaire est de 1,6 , mais il existe également des formules « à la journée » (pass journée : 3,7 ) ou sur plusieurs jours (pass trois jours : 7,4  ou pass hebdomadaire : 10,5 ) qui permettent des voyages illimités sur l'ensemble du réseau.

Les bus du réseau « Cara'Bus » desservent toute l'agglomération de Royan.
  • Cara'Bus Logo indiquant un lien vers le site web., Logo indiquant un numéro de téléphone +33 810 810 977 (numéro gratuit)

Pendant les mois de juillet et août, au plus fort de la saison touristique, la municipalité met en place un petit train sur route assurant des circuits touristiques entre le centre-ville et Ronce-les-Bains (matin) et jusqu'au port de La Grève (après-midi). Baptisé « La coquille filante », il est entièrement gratuit : il suffit de monter ou de descendre à l'arrêt souhaité.

Des aires de stationnement gratuites sont disponibles en centre-ville (place Faure-Marchand) et à Ronce-les-Bains (esplanade du casino). Depuis Ronce-les-Bains jusqu'à La Coubre, à proximité des principaux accès aux plages de la Côte sauvage, des parkings ont été aménagés dans la forêt. Un portique (hauteur : 2 mètres) en limite l'accès aux véhicules les plus imposants. Pendant les mois d'été, trouver une place nécessite une grande patience. La nuit, leur accès est interdit à tous les véhicules entre minuit et 6h du matin.

La circulation à La Tremblade est relativement fluide en toutes saisons, excepté dans le quartier balnéaire de Ronce-les-Bains où de forts ralentissements sont monnaie courante pendant les mois de juillet et août.

Voir

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Monuments

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Le phare de La Coubre, plus haut phare de Charente-Maritime (64 mètres)
  • 1 Phare de la Coubre Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook., courriel: , Logo indiquant un numéro de téléphone.+33 5 46 06 26 42 Logo indiquant des horaires.Ouvert du 10 février au 12 novembre : tous les jours sauf le mardi, juillet - août : tous les jours. Logo indiquant des tarifs.Visite du phare et de l'écomusée : 2,5  pour les enfants de 5 à 11 ans, 4  pour les adultes.  Édifié à proximité de la pointe de la Coubre, lieu réputé pour ses violentes déferlantes, ses courants traîtres et ses bancs de sables en constant mouvement, le phare de La Coubre succède à plusieurs autres édifices, victimes d'un phénomène d'érosion particulièrement marqué et progressivement emportés par les flots. Le début de la construction du phare actuel date du et son premier feu date du  : il était à l'origine à près de 2 km du littoral et n'en est plus distant que de 150 mètres. Haut de 64 mètres, peint de rouge et de blanc afin d'accentuer sa visibilité, c'est le plus haut de tout le département. De la plate-forme sommitale, qu'on atteint après une ascension de 300 marches, la vue porte à des dizaines de kilomètres à la ronde, sur la forêt domaniale de la Coubre vaste de 8 000 hectares, l'estuaire de La Gironde, l'île d'Oléron et les plages de la Côte Sauvage. Avant ou après avoir profité du panorama, l'écomusée, au pied du phare, retrace l'histoire des phares de la Pointe de la Coubre et présente les différents matériels nécessaires à leur fonctionnement.
  • 2 Église du Sacré-Cœur  Construite à partir de 1880 afin de doter la cité d'un lieu de culte plus grand et plus moderne, l'église du Sacré-Cœur doit son existence au curé du lieu, l'abbé Barbotin, qui lance une grande souscription auprès des fidèles de sa paroisse. Œuvre de l'architecte Jean-Michel Alaux, elle est caractéristique du style néo-gothique alors très à la mode. Très élancé à défaut d'être très élevé, le clocher a été partiellement reconstruit au début des années 2000, après avoir été renversé par la violente tempête de 1999. L'intérieur de l'église abrite de beaux vitraux du début du XXe siècle, un maître-autel finement ouvragé et un flamboyant « polyptyque de la croix », œuvre de l'artiste contemporain Michel Genty.
  • 3 Temple protestant  Dédicacé le , anniversaire du massacre de la Saint-Barthélémy, le temple de La Tremblade se dresse entre la place du Temple et la rue de la Coutre-Boule. Il témoigne de la forte présence protestante dans la presqu'île d'Arvert depuis les origines de la Réforme. D'une grande sobriété, il s'inspire du néo-classicisme avec son fronton à l'antique et ses colonnes doriques encadrant la porte d'entrée. Deux oculi ménagés de part et d'autre de la façade apportent une touche d'originalité. À l'intérieur, belle chaire à prêcher.

Sites remarquables

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Embarcations le long du Grand-Chenal de La Grève
  • 4 Port de La Grève Logo indiquant un lien Wikipédia.  Premier port ostréicole de France, le port de La Grève se développe le long d'un chenal de près de 2,5 km faisant la liaison entre le centre-ville (place Faure-Marchand) et l'estuaire de la Seudre. Bordé de cabanes ostréicoles caractéristiques du bassin de Marennes-Oléron dont les couleurs bariolées sont dues au fait qu'elles sont traditionnellement peintes avec les restes de peintures utilisées pour les bateaux, le port est fréquenté par de nombreux vieux grééments tels que « Le p'tit Falot » (bateau conchylicole à voile aurique), « L'Aiglon » (navire de plaisance « sloop »), « Le Galathée » (bateau océanographique), « Le Vieux Reméde » (bateau de pêche) ou encore le « Guide Me » (ketch), mais aussi par les « batâs », petites embarcations utilisées pour le transport des huîtres. Au bout du chenal se trouve un belvédère près duquel sont implantés de nombreux restaurants, des boutiques de souvenirs et un embarcadère pour Marennes (dont on ne peut manquer le clocher monumental, haut de 85 mètres) et l'île d'Oléron. La nuit, les cabanes ostréicoles sont illuminées et en saison, des fêtes et des feux d'artifices sont organisés dans ce port de pêche devenu un des « haut-lieux » du tourisme trembladais.
  • 5 Plages du Pertuis de Maumusson (Ronce-les-Bains)  Au nord-ouest de la commune, quatre plages de sable fin donnent directement sur le pertuis de Maumusson. Des bancs de sable protègent les baigneurs des dangereux courants qui règnent plus au large et la mer est ici presque toujours sans l'ombre d'une ride, peu profonde et de ce fait souvent un peu plus chaude que dans les environs. La plage de Mus-du-Loup se situe près du pont de la Seudre, à l'embouchure du fleuve du même nom. On y prend plus souvent des bains de soleil que l'on se baigne, car l'eau y est chargée en alluvions qui la rendent souvent vaseuse. Plus à l'ouest, la plage de la Cèpe est située en plein cœur du quartier de Ronce-les-Bains. On y accède par une estacade en bois qui sert aussi aux bateaux. Elle abrite un club de plage et des tables de pique-nique ont été installées à proximité. Viennent ensuite les plages du Galon d'Or et de L'Embellie, plus discrètes, ourlées de dunes avec en toile de fond la pinède de la Coubre et les côtes de l'île d'Oléron.
La côte sauvage, vaste étendue de sable exposée aux assauts de l'océan, est un haut-lieu du surf en Pays Royannais.
  • 6 Plages de la Côte sauvage Logo indiquant un lien Wikipédia. (Forêt de la Coubre)  Occupant le flanc ouest du territoire communal, la Côte sauvage se compose d'une vaste étendue de sable parfaitement rectiligne. Cinq portions de cette vaste plage (de près de 20 km de long) ont été aménagées pour la baignade. Présentant des caractéristiques similaires aux plages aquitaines, la Côte sauvage est directement exposée à la houle et est donc sujette à de fortes vagues et à de puissants courants, pour le plus grand plaisir des surfeurs de la région qui investissent les lieux à la première occasion. Il convient de prendre garde également au phénomène de « baïne » qui se retrouve sur toute cette côte, et d'être particulièrement vigilant, en particulier avec des enfants. La plage de la pointe Espagnole est la plus au nord de toutes. Elle est surveillée par des maîtres nageurs sauveteurs pendant les mois d'été, et est dotée d'un parking aménagé et d'un snack-bar. La vue sur l'île d'Oléron et la pointe de Gatseau est imprenable. Entre la plage de la pointe Espagnole et la plage de la Bouverie (plus précisément entre les tranchées 13 et 32) se trouve une plage naturiste. En descendant vers le sud, on trouve ensuite la plage de la Bouverie (parking, snack-bar, poste de surveillance), la plage du Vieux-Phare (non surveillée) et la plage du phare de la Coubre (parking, poste de surveillance), partagée avec la commune des Mathes. Les courants peuvent y être particulièrement forts.
  • 7 Forêt de la Coubre Logo indiquant un lien Wikipédia.  Comptant parmi les plus vastes forêts de la région Poitou-Charentes, la forêt domaniale de la Coubre couvre une superficie de 8 000 hectares et s'étend sur quatre communes. Plantée au XIXe siècle afin de contenir l'avancée de dunes mouvantes, c'est une pinède présentant des caractéristiques similaires à la forêt des Landes de Gascogne voisine. Sa végétation est cependant plus variée qu'on le peut l'imaginer de prime abord : aux différentes espèces de pins (maritime, parasol, plus rarement d'Alep) viennent s'ajouter chênes-verts, robiniers, arbousiers, micocouliers, ailanthe, orangers des Osages... La faune comprend notamment des cerfs élaphes, dont le brame s'entend à des kilomètres à la ronde à la fin de l'été, des chevreuils, des sangliers, mais aussi des nombreuses espèces d'oiseaux et d'insectes (libellules, cigales...). Près de 25 km de pistes cyclables bitumées parcourent la forêt, ainsi que 50 km de chemins cavaliers et de sentiers de randonnée (dont le GR4). Près du Galon d'Or, la forêt laisse la place de manière inattendue à une véritable petite lagune : les marais du Galon d'Or.

Faire

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Festivals

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  • 1 La Grève en Fête Embarcadère de La Grève  La Grève en Fête a lieu chaque année à la fin du mois de juillet. À cette occasion ont lieu des animations diverses (prestations musicales, danses traditionnelles...), des exhibitions de voitures anciennes ou de motos, des spectacles humoristiques et un feu d'artifice.
  • 2 Fête de la Mer Embarcadère de La Grève  Comptant parmi les principales animations du mois d'août, la fête de la Mer se tient traditionnellement sur le port de La Grève. Les animations proposées comprennent des déambulations musicales, des jeux nautiques, un défilé de bateaux fleuris et différents concours. Promenades en mer gratuites, repas, concert et feu d'artifice.

Train touristique

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Un train à vapeur du « Train des Mouettes ».
  • 3 Train des Mouettes Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook. Rue de la Résinerie (Proximité place Faure-Marchand), Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 5 46 05 37 64, courriel : Logo indiquant des tarifs Aller-retour : adulte : 13 , enfant : 6,5 .  La portion de chemin de fer entre Saujon et La Tremblade (21 km) a été reconvertie en circuit touristique dans les années 1980, d'abord sous la houlette d'une association (Chemin de fer touristique de la Seudre), puis sous celle du département et d'une nouvelle association (Trains et traction). La plus ancienne locomotive à vapeur de France toujours en activité, datant de 1891 et classée monument historique, tracte les voyageurs à une vitesse de 30 km/h à travers les vastes étendues palustres des marais de la Seudre, permettant de mieux comprendre cet espace naturel remarquable partiellement remodelé par l'homme (parcs à huîtres). Les autres locomotives utilisées sont des locomotives diesel (Y51147, BB64073, BB71008). Le train des Mouettes fait halte à Chaillevette, port ostréicole, et à Mornac-sur-Seudre, classé parmi les plus beaux villages de France.

Promenades en mer

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  • 4 Bateaux passeurs Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook. Embarcadère de La Grève Logo indiquant des tarifs Traversée La Tremblade-Marennes : 1,5  (gratuit pour les - de 5 ans). Traversée La Tremblade-Saint-Trojan-les-Bains : 4  (gratuit pour les - de 5 ans).  Les bateaux passeurs « Le Balusot » et « Le Vauban » permettent de traverser l'estuaire de la Seudre en direction de Marennes ou de Saint-Trojan-les-Bains, sur l'île d'Oléron. Embarquement à pied ou à vélo.
  • 5 Croisières Alizé Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook. Embarcadère de La Grève, Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 6 63 59 94 73 Logo indiquant des tarifs Croisière « île d'Aix » : 27  par adulte, 19  par enfant de 4 à 12 ans et 6  par enfant de moins de 4 ans..  Promenades en mer au départ du port de La Tremblade. Circuit découverte du Fort Boyard (ne se visite pas) et de l'île d'Aix et de ses fortifications. Croisière « île d'Aix » d'1h30 avec approche de l'île d'Oléron et de la citadelle du Château-d'Oléron, de Fort-Louvois, tour du Fort Boyard et escale de 6h7h sur l'île d'Aix.
  • 6 El Sol/El Campo Logo indiquant un lien vers le site web. Embarcadère de La Grève, Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 6 14 52 32 73, courriel : Logo indiquant des tarifs Pêche en mer : 85  par personne. Promenade découverte de la Seudre (1h) : 11  par personne. Découverte de Ronce-les-Bains et du pertuis de Maumusson : 20 ..  Promenades et pêche en mer à la découverte du bassin de Marennes-Oléron et des îles de l'archipel charentais : îles d'Oléron, d'Aix, Madame, de Ré... Le bateau « El Sol » est spécialement dédié à la pêche en mer et « El Campo » aux promenades en mer.

Sports

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Stade

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  • 7 Stade municipal Avenue du Général de Gaulle (Centre-ville)  Principale infrastructure sportive de la ville, le stade municipal est constitué d'un terrain de football et d'un terrain de rugby. Les équipes locales sont l' USTR (Union Sportive Trembladaise Rugby) et le Presqu'île d'Arvert Football Club.

Tennis

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  • 8 Tennis Club Trembladais Logo indiquant un lien vers le site web. 3 allée des sports (Ronce-les-Bains), Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 5 46 36 05 67 Logo indiquant des tarifs 12 /heure pour les courts en terre battue. 8 /heure pour les quicks..  Ouvert toute l'année, le tennis-club est un complexe sportif de 19 courts, dont un en terre battue (extérieur), trois en terre battue (couverts), 8 quicks, 3 beach-tennis et 2 mini tennis, auxquels s'ajoutent un mur d'entraînement.

Sports nautiques

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Comme dans de nombreuses communes du littoral atlantique, le surf est ici un sport extrêmement populaire qui transcende les générations et les conditions sociales. Avec ses presque vingt kilomètres de côtes directement exposées à la houle qui favorise la formation de puissants rouleaux, la commune compte parmi les haut-lieux de cette discipline dans la région royannaise. Les différents spots — particulièrement ceux de La Coubre et de la Pointe espagnole — sont adaptés aux surfeurs confirmés, les débutants leur préférant des plages plus abritées comme Pontaillac à Royan. D'autres sports nautiques sont cependant pratiqués dans la commune (voile, planche à voile, funboard, canoë-kayak, stand-up paddle...) ou dans le reste de l'agglomération royannaise (voir les bases nautiques de La Palmyre, de Saint-Palais-sur-Mer, de Royan, de Saint-Georges-de-Didonne...).

  • 9 Base nautique de la presqu'île d'Arvert Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook. Place Brochard (Ronce-les-Bains), Logo indiquant un numéro de téléphone +33 5 46 76 85 03, courriel :   Détentrice du label « France station nautique », la base nautique de La Tremblade est située sur la place Brochard, en plein centre de Ronce-les-Bains. Ses locaux s'étendent sur près de 3 000 mètres, ce qui en fait une des plus importantes de l'agglomération royannaise. Pendant les mois d'été, un « point passion plage » est également implanté sur la plage du Galon d'Or.
Surfeur à la pointe de la Coubre, un des princpaux spots de la commune.
  • 10 Spot de surf de la Coubre Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers le site web. (Proximité phare de la Coubre)  Le spot de la Coubre (dit aussi « de La Palmyre ») se situe dans la partie sud-ouest de la commune, à la limite de la commune des Mathes et — comme son nom l'indique — à proximité de la pointe de la Coubre. C'est un spot de beach-break/shore-break, à l'image de ceux de la côte aquitaine voisine. On y pratique différents sports de glisse, principalement le surf, le windsurf et le skimboard.
  • 11 Surf Club Royan Atlantique Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook. Esplanade de Pontaillac, 17200 Royan (Royan), Logo indiquant un numéro de téléphone +33 5 46 39 03 22, courriel :   Le principal club de surf de l'agglomération de Royan a vu le jour en 1993. Il est afflilié à la Fédération française de surf.
  • 12 École de surf « Rip Curl » de la Côte sauvage Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook., courriel : Logo indiquant des tarifs Cours découverte (2h) : 45 . Ministage (2h par jour pendant 3 jours) : 119 .  L'école de surf « Rip Curl » de la Côte sauvage a été créée en 2003. Elle propose des cours pour tous les âges ainsi que des stages et des « surf trips » dans d'autres spots de la région (Île de Ré, Côte d'Argent, Côte basque), voire beaucoup plus loin (Espagne ou même Indonésie !).

Salles de sport et de fitness

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  • 13 Fitness Club Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook. 23 rue de la Seudre (Centre-ville), Logo indiquant un numéro de téléphone +33 6 14 34 95 17 Logo indiquant des horaires De 9h20h.  Salle de sport proposant des séances de gym, de stretching, de renforcement musculaire et d'aérobic.
  • 14 UST Muscu 14 rue des Sapins verts (Centre-ville), Logo indiquant un numéro de téléphone +33 5 46 36 07 88 Logo indiquant des horaires Du lundi au vendredi de 18h20h. Les mardis et jeudis de 18h22h. Logo indiquant des tarifs 8  la séance. 15  la semaine. 39  le mois et 95  l'année.  Salle de musculation et de body building.
  • 15 Gym stretching Plage de la Cèpe (Ronce-les-Bains) Logo indiquant des horaires En juillet et août, chaque mardi et vendredi à 10h.  La commune propose des séances gratuites de gym et de stretching sur la plage deux fois par semaine le matin.

Pour les enfants

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Située sur la place Brochard, la grande roue de La Tremblade culmine à 55 mètres.
  • 16 Grande roue de La Tremblade Place Brochard (Ronce-les-Bains), Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 6 07 53 11 11 Logo indiquant des horaires du 15 juin au 15 septembre. Logo indiquant des tarifs 5  pour les adultes. 3  pour les enfants.  Installée pour la première fois au printemps 2013, cette grande roue haute de 55 mètres et pesant près de 120 tonnes est une des plus hautes de France. De son sommet, la vue est imprenable sur la forêt de la Coubre, l'île d'Oléron, l'estuaire de la Seudre, Marennes et les côtes du Pays Rochefortais. Accès par la place Brochard, devant l'estacade.
  • 17 Fête foraine Place Brochard (Ronce-les-Bains) Logo indiquant des horaires du 15 juin au 15 septembre : tous les jours de 13h1h du matin.  L'installation d'une fête foraine sur la place Brochard pendant les mois d'été est une tradition remontant aux années 1950. Incontournable animation de ce quartier balnéaire, elle rassemble des attractions diverses adaptées à toutes les tranches d'âge : Miami Vice, Jump Trampoline, Game House, Pêche aux canards, Billard japonais, Disney Baby, Tir au ballon, etc.
  • 18 Club Mickey Plage de la Cèpe (Ronce-les-Bains), Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 6 81 83 05 32 Logo indiquant des horaires du 15 juin au 15 septembre. Logo indiquant des tarifs 5  pour les adultes. 3  pour les enfants.  Implanté sur la plage de la Cèpe, ce club de plage accueille les enfants de 3 à 12 ans. Les animations proposées vont des cours de natation aux jeux de plage. Structures gonflables et trampolines sont mis à la disposition des enfants.

Acheter

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Les principaux axes commerçants sont la place Gambetta, le boulevard Pasteur, la rue de la Seudre, la rue du Général Leclerc et la rue Foran en centre-ville, et l'avenue Gabrielle à Ronce-les-Bains. Deux centres commerciaux sont situés en périphérie (Intermarché et Super U). À noter également la présence d'un hypermarché E.Leclerc à Marennes, et de plusieurs grands centres commerciaux à Royan.

Supermarchés et hypermarchés

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  • 1 Coop Beaupréau 109 avenue Beaupréau (Ronce-les-Bains), Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 5 46 36 08 11  Supermarché de proximité.
  • 2 Intermarché Logo indiquant un lien vers le site web. ZAC des Bregaudières (À l'entrée de la ville en empruntant la rocade), Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 5 46 36 52 22 Logo indiquant des horaires Du lun.sam.: 8h3012h30 et de 14h3019h30. Le dimanche de 9h12h30.  Centre commercial dont l'agrandissement est prévu d'ici 2015. Boucherie et Pains. Station service (en libre service, avec carte bleue uniquement).
  • 3 Super U Logo indiquant un lien vers le site web. 107 rue de l'étrade 17530 Arvert (À l'entrée de la ville en venant d'Arvert), Logo indiquant un numéro de téléphone + 33 5 46 36 46 57 Logo indiquant des horaires Du lundi au samedi de 9h19h30. Le dimanche de 9h12h30.  Le principal centre commercial de l'agglomération, agrandi en 2014, est un hypermarché d'environ 3 000 mètres carrés. Boucherie, Pains, Poissonerie. Station service et drive.