Libreville
Libreville ((en) Mpoungou)) | |
Informations | |
Régions | ● Estuaire |
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Mer | golfe de Guinée |
Cours d’eau | estuaire du Gabon, golfe de Guinée |
Altitude | 13 m |
Superficie de l’agglomération | 189 km² |
Gentilé | Librevilloise, Librevillois |
Langue officielle | Français |
Code postal | |
Préfixe téléphonique | |
Fuseau horaire | UTC+01:00 |
Bureau d’informations touristiques | |
Localisation | |
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Site officiel |
Libreville, ou Elbève (prononcé : /lbv/) en français gabonais, est la capitale politique et administrative du Gabon ainsi que la première ville de ce pays en nombre d’habitants. Elle était aussi jusqu'en l'ancien chef-lieu de la province de l'Estuaire qui est, à présent, la commune d'Akanda.
Comprendre
[modifier]Avec plus de 703 000 habitants dénombrés au dernier recensement de 2013, c'est la ville la plus peuplée du Gabon. Elle représente à elle seule près de la moitié de la population du pays recensée à 1 811 079 habitants.
On fera probablement des yeux ronds si vous annoncez que vous allez faire du tourisme à Libreville. Traditionnellement dédiée aux affaires, la capitale gabonaise et ses environs ne sont pourtant pas dénués d’intérêts.
Sorti de la ville, trois axes déterminent les possibilités de visite de la région de Libreville et, pour chacun d’entre eux, l’accès à des zones protégées qui donnent un premier très bon aperçu de la diversité écologique du pays. On peut longer la côte en direction de Cap Estérias, au nord-ouest de la ville, et aborder l'arboretum Raponda Walker ou le parc national d'Akanda. On peut aussi prendre la navette pour la rive gauche du Komo et accéder au parc national de Pongara. On peut encore prendre la route nationale 1 vers l’intérieur du pays, en direction de Kango ou du parc national des Monts de Cristal.
On peut aussi flâner à Libreville. Notamment, loin des grands axes, dans les quartiers plus populaires ou sur les nombreux marchés comme celui de Nkembo, du mont Bouët ou de Nzeng-Ayong.
Informations touristiques
[modifier]L'agence gabonaise du tourisme se propose d'aider les visiteurs à organiser leur séjour à Libreville.
- 1 Agatour (Agence Gabonaise de Développement et de Promotion du Tourisme et de l'Hôtellerie)
Quartier Batterie IV, immeuble Imme>+; cwçèuble Bel Espace 2,
+241 62 085357, +241 11 733011, courriel : [email protected]
le seul bureau d'information accessible au public se trouve dans l'aéroport. –
- 2 Aéroport international Léon-Mba
lun.–ven. : 7 h 30 – 15 h 30. –
Informations pratiques, brochures et livres sur la région y sont disponibles.
- 2 Aéroport international Léon-Mba
La cité possède aussi un bureau d'accueil pour ses propres touristes :
- 3 Bureau d'accueil de la ville de Libreville Avenue du Colonel Parant
lun.–ven. : 7 h 30 – 15 h 30.
Géographie
[modifier]Situation
[modifier]Libreville est située sur la côte nord-ouest du pays, et sur l'estuaire national du Gabon baignant sa périphérie sud, embouchure du delta du fleuve Komo dans le golfe de Guinée; tandis qu'au nord de la cité forêt et mangrove règnent sur un vaste espace quasi-inhabité qui s'étend jusqu'au parc national d'Akanda.
Relief
[modifier]Le relief sur lequel Libreville prend place est accidenté, parsemé de multiples collines, dont la plus élevée est celle de Nkolongon culminant à 117 m qui accueille une station de transmission, et de vallons traversés par des cours d'eau plus ou moins importants qui se jettent dans l'estuaire du Gabon, celui du fleuve Komo. Parmi les plus connus de ces affluents on peut citer l'Arambo, la Nomba et le Batavéa.
À l'origine Libreville est établie sur une bordure côtière qui s'enfonce à plus de 10 km dans les terres. Même si la mangrove ne recouvre qu'à peine 2 % de sa superficie au sud (dans la région du pont Nomba), la capitale gabonaise est régulièrement en proie à de grandes inondations des terres habitées, surtout lors de la saison des pluies.
Libreville est également entourée d'une immense étendue de forêt dont le prolongement est parfois visible dans certaines aires de la capitale comme à Sibang, Ondôk ou encore Mindoubé, tout comme au nord de la capitale dont la forêt classée Mondah s'étend au-delà de la périphérie nord, sur la route du Cap Estérias, jusque dans le domaine des palétuviers.
La côte atlantique qui s'étend du nord au sud de la capitale est jalonnée de plages de sable.
- La section « Relief » est issue de la section « Relief » de l'article de Wikipédia en français intitulé « Libreville » (voir la liste des auteurs).
Climat
[modifier] Libreville Diagramme des précipitations en mm
| Libreville présente un climat de mousson tropicale (Am) avec une longue saison des pluies et une courte saison sèche. La saison des pluies s'étend sur environ neuf mois (de septembre à mai), avec beaucoup de pluie tombant pendant ces mois. Sa saison sèche dure de juin à août et est causée par le courant froid de Benguela atteignant son étendue la plus septentrionale et supprimant les précipitations. Malgré le manque de pluie, Libreville reste très nuageux à cette période de l'année. Comme c'est souvent le cas dans de nombreuses villes avec ce climat, les températures moyennes restent relativement constantes tout au long de l'année, avec des températures moyennes élevées d'environ 29 °C.
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Toponymie
[modifier]Le nom de « Libreville » est donné pour la première fois par Édouard Bouët-Willaumez au village fondé en 1849 derrière les futurs bâtiments officiels du Plateau destinés à remplacer le fort d'Aumale (celui-ci était implanté sur le tertre occupé par l'actuelle cathédrale Sainte-Marie). Le village est créé afin d'accueillir les esclaves vilis libérés, par la frégate Pénélope du navire négrier brésilien nommé l’Elizia arraisonné au large des côtes du royaume de Loango alors que la traite négrière, formellement interdite depuis 1848, se poursuivait dans le golfe de Guinée. Les esclaves libérés, 27 hommes de 13 à 24 ans, 23 femmes de 18 à 22 ans et 2 enfants d'un an, sont embarqués à Gorée le par le navire L'Adour, et parviennent ainsi fin avril au Gabon. Deux sont tués dans une révolte. Les Français les font se marier, les installent par couple dans les cases du nouveau village de Libreville le et élisent comme maire un certain Mountier.
- La section « Toponymie » est, en partie, issue de la section « Toponymie » de l'article de Wikipédia en français intitulé « Libreville » (voir la liste des auteurs).
Histoire
[modifier]La zone de l'actuelle Libreville est découverte des Européens en 1472, en l'occurrence des navigateurs portugais.
La forme de «caban marin» auquel peut faire songer la région de Libreville donne l'idée à ceux-ci de la nommer par la traduction gabão de ce mot dans leur langue. Plus tard ce nom désignera le pays entier du Gabon où se situera cette ville.
Le 5 février 1843 le capitaine de corvette français Édouard Bouët-Willaumez est nommé gouverneur du Sénégal sur l'île de Gorée, chargé de réprimer le commerce des esclaves ; au nom de la France alors sous la monarchie de Juillet, il va très vite établir des comptoirs qui seront ses dépendances administratives, et conclure de nouveaux traités de commerce et de protection avec les différents villages-royaumes de la côte.
Bibliographie
[modifier]- Louis Perrois, Musée national des arts et traditions du Gabon, Musée des arts et traditions : Gabon (ethnographie), Libreville, Office de la Recherche scientifique et technique outre-mer, , 83 p. (présentation en ligne) (OCLC 490843393)
- Raphaëlle Walter et Claude Damas-Ozimo, Libreville au fil du temps (histoire), Balma, Éditions universelles, , 199 p. (présentation en ligne), chap. 1 (« La fondation de Libreville ») (OCLC 463717216)
- Musée national des arts et traditions du Gabon (non paginé, 16 cartes postales), Patrimoine du Gabon : archives photographiques du Musée National des Arts et Traditions de Libreville (ethnomusicologie), Libreville, Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et de l’Éducation Populaire, coll. « Cordophones et lamellophones » (no 1), (OCLC 758724052)
- Musée national des arts et traditions du Gabon (non paginé, 16 cartes postales), Patrimoine du Gabon : archives photographiques du Musée National des Arts et Traditions de Libreville (ethnomusicologie), Libreville, Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et de l’Éducation Populaire, coll. « Membranophones et idiophones » (no 2), (OCLC 758724112)
Quartiers
[modifier]Nichée au niveau de l’estuaire du Gabon, Libreville s’organise en fonction des contraintes naturelles liées à sa situation géographique, comme les plaines inondables, les vallées et les collines, les plus hautes étant le Nkolongon et le Mont Bouët dépassant tous deux les 115 m d'altitude. La répartition sociale des quartiers s’organise assez clairement. Sur l’une des 7 collines et en bord de mer, les quartiers résidentiels et les immeubles de haut standing; dans les bas-fonds marécageux et sur les pentes, les habitations précaires; enfin, les quartiers d’habitats mixtes ou les cités planifiées et aménagées par l’État. La capitale est entourée par la voie express qui délimite la zone commerciale où est installée la majeure partie de la population.
Elle est découpée en 6 arrondissements bornés par les grands axes routiers, l’activité principale de Libreville étant concentrée entre le boulevard du bord de mer et la voie express.
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Le groupe de Quaben
[modifier]Dans l’ouvrage de Raponda-Walker, il est dénommé le Groupe de Louis. Kaka Rapono dit Quaben est le chef Aguékaza qui fonda son village bien avant 1815. Il était le patriarche de cette agglomération. Celle-ci part de la rivière Anwondo à la descente de la Fondation Jeanne Ébori où le pont Deemin sépare la vallée Sainte Marie du groupe Quaben qui s’étendait jusqu’à l’aéroport.
- Dowé dit Louis, fonda le village Anwondo, actuel quartier Louis (nom générique pour désigner cet ensemble où l’on trouve des loisirs de toutes sortes).
- Plaine Orèti, ou la Plaine de la vérité, dont l’entrée fait face au buste de Raponda-Walker, jusqu’à la route qui conduit derrière l’Assemblée Nationale.
- Batterie IV fait référence à des pièces d’artillerie destinées à tirer sur l’ennemi: cette appellation date de la seconde guerre mondiale. Gros-bouquet, d’après les nombreux manguiers qui poussaient aux environs du camp de la gendarmerie et de la poste. Derrière la prison parce que situé à côté de la prison centrale surnommée Sans Famille.
- Guéguè nom du génie protecteur de la rivière éponyme. Le haut de Guéguè qui constitue l’amont où l’on trouve les lycées Montaigne, Blaise Pascal, Calasanz, Ba Oumar. Et le bas de Guéguè, l’aval, où il y a la mairie du 1er arrondissement, le lycée Léon Mba.
- Tahiti, parce que selon les anciens colons cette plage ressemblait à celle de Bora Bora.
Au-delà de l’aéroport, il y a une nouvelle commune dénommée Akanda qui englobe la Sablière aujourd’hui quartier huppé, mais qui était une zone exploitée en carrières, Okala, Angondjè et s’étend jusqu’au Cap Estérias.
Le groupe de Mont-Bouët
[modifier]C’est une zone très populaire avec une grande activité commerciale.
Le bar les « cinq palmiers » (car établi près de 5 palmiers), aujourd’hui disparu, a laissé son nom au quartier. Une clinique s’y installa qui fut ensuite déménagée à Akébé. Dans le prolongement de cette descente, il y a Aké-mi-ndjogoni (les œufs de poules), car Bengue Nkondo un des premiers agriculteurs y avait sa ferme.
- Mont-Bouët en souvenir du Commandant Bouët-Willaumez fondateur du comptoir du Gabon, c’est aussi le plus grand marché de la capitale.
- Petit-Paris habité à l’origine par des travailleurs Massango et Nzébi, Atong-abe (les deux ruisseaux), Nkèmbo (la beauté) on y trouve notamment l’hôpital et la fameuse église aux piliers sculptés par l’artiste Zéphyrin Léndonyo qui y consacra sa vie.
- La Peyrie qui a été un jardin d’essai puis un centre de loisirs avant d’être détruit dans le cadre d’un projet de marché plus moderne.
Le groupe du Centre
[modifier]Il s’étend de la rivière Anwondo à la rivière Mbatavéa située à l’ancien village Mpira près du siège de la CNSS. On y trouve la mission Sainte Marie fondée en 1844 sur laquelle s’élève l’église Sainte Marie (deuxième église chrétienne construite au Gabon), l’ancienne résidence à l’architecture coloniale de l’archevêque de Libreville et la résidence construite pour accueillir le Pape Jean Paul II.
Autour de la vallée Sainte Marie : le Port-Môle, le Boulevard Triomphal avec des bâtiments administratifs, galeries commerciales et ambassades.
On trouve également des écoles et lycées, notamment le collège Bessieux et le séminaire Saint Jean ; le quartier Cocotiers, village Fang établi près de la cocoteraie des missionnaires.
Le centre se prolonge avec le Boulevard de la Nation (Ex Boulevard de l’Indépendance) puis Montagne Sainte, plus exactement Montagne Saint-Étienne, du nom d’Étienne Vané, Chef Benga du Cap Estérias. En 1855, suite à sa conversion au catholicisme et à sa renonciation à la polygamie, il fut exfiltré avec sa famille vers ce lieu élevé pour échapper à la mort. Le centre-ville où siègent des banques, des compagnies d’assurances et des sociétés diverses.
Mbatavéa « Que personne ne soit appelé au trône, que le prétendant le prenne de lui-même » (sans doute en rapport avec une question de succession) nom de la rivière séparant le groupe du centre du quartier de Glass.
Le groupe de Glass Lalala
[modifier]Il partirait de la rivière Mbatavéa à la rivière Lowé. C’est en fait le vieux Glass de l’époque ou Olamba qui signifie tour d’adresse, supercherie: les habitants de Glass avaient la réputation d’être facétieux.
- Toulon, nom qui aurait été donné par un gabonais ayant vécu à Toulon en France.
- London, donné par d’anciens employés de maisons de commerce anglaises (John Holt, Hatton & Cookson, etc.).
- Baraka, mot portugais, est un ancien baraquement d’esclaves. La première mission chrétienne y a été bâtie en 1842, ainsi que la première école, par des protestants. Baraka désigne également le camp militaire de Glass.
- Plaine Niger, qui était une plaine où fut érigée la chapelle Notre Dame des Victoires, le cimetière mpongwé, la mairie du 4e arrondissement.
Mais la dominante de ce secteur c’est son activité commerciale avec notamment la zone industrielle d’Oloumi (grand arbre fétiche à l’écorce rouge brique ou orange) et le marché mitoyen à la rivière Ogombyè (bonne chance, main heureuse à la chasse).
- Lalala, qui signifie en fang «long long long» ou «loin loin loin», situé au carrefour des routes menant vers le quartier de la Nomba vers Owèndo et son fameux Couloir de la mort où se dressent en enfilade des bars qui invitent à la beuverie.
Le groupe de Nombakèlè-Akébé
[modifier]- Nombakèlè ou la colline des Akèlès, groupe ethnique disséminé à travers le Gabon, dont quelques individus vinrent s’installer au lieu-dit.
- Likouala-Mossaka nom donné en référence aux rivières du Congo Brazzaville par des Mbètès venus comme travailleurs.
- Akébé l’origine et la signification de ce mot sont inconnus. Il y a plusieurs Akébés et c’est spécifique à ce quartier : Pont d’Akébé, Akébé frontière, Akébé Plaine, Akébé poteaux où le maire Lassy fit ériger des poteaux pour un projet de marché dans les années 1960. Dans ce groupe on peut y adjoindre Kingélé, Rio, Awèndjè (le bonheur), Belle-vue, Venez voir.
Le groupe de la voie express
[modifier]Il part de l’échangeur du lycée d’État Paul-Marie Indjendjet Gondjout à l’échangeur de Lalala.
On y trouve pêle-mêle le Camp de Gaulle qui abrite les éléments français du Gabon du 6e BIMA, Alibandeng (lieu où on faisait des plantations), Ambowè du nom d’un affluent qui se jette dans la rivière Tsini, Les Charbonnages d’après la compagnie des Charbonnages de France qui fit un don de maisons préfabriquées au Gabon, Nzeng Ayong « qui cherche ceux de sa tribu, de son clan ».
Cité de la Caisse, Belles Peintures du nom d’un artisan peintre fabricant d’enseignes, Plein ciel, Cité Damas du nom du créateur de l’hymne national du Gabon Georges Damas Alèka, Fopi (Forces de Police d’Intervention) camp de policiers, Beau séjour, Osèngè (cour de village), IAI du nom de l’Institut Africain d’Informatique, Mindoubé, Ozangué (la lumière) nom inspiré par un prêtre bwitiste, le bwiti apportant la lumière, Ozungué le seigneur, là où se trouvent les ACAE (du nom des Ateliers et Chantiers de l’Afrique Equatoriale).
Libreville cache encore bien des mystères liés aux divinités des eaux de son large estuaire. D’où l’importance des noms issus de nombreux cours d’eau ou de rivières et leurs génies ; ils sont liés à une histoire peu connue parfois anecdotique. Typiques ou inventifs, ils sont également associés à une immigration toujours inachevée.
Aller
[modifier]Libreville est le point de départ de la plupart des excursions. Passage obligé, l’on en part et l’on en revient par différents moyens de locomotion: en train pour aller dans l’est du pays, en bateau ou en avion pour rejoindre Port-Gentil, en voiture pour descendre dans le sud ou longer la voie ferrée vers l’est ou bifurquer vers le nord. Pour les plus téméraires, le taxi-brousse est un moyen de transport terrestre pas toujours très rapide, pas sans risque, mais peu onéreux et proche des modes de vie les plus courants de la population locale. Peu d’axes routiers permettent de circuler d’un point à un autre de la capitale sans repasser par la voie express ou le bord de mer, ce qui accentue l’impression que tous les Librevillois se hâtent vers le centre entre 7h et 8h du matin, en repartent vers 15 h 30 pour regagner leurs quartiers excentrés. Et comme très peu de deux-roues circulent au Gabon (faute de sécurité), gare aux bouchons!
En avion
[modifier]Aéroport ![]() | Correspondance avec d'autres transports | Hébergement ![]() |
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- Arrivées
–
Infos actualisées sur les arrivées du 16 mai 2025.
- Départs
–
Infos actualisées sur les départs du 16 mai 2025.
Compagnie aérienne | Destinations |
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![]() | TMS Sao Tomé |
![]() | BZV Brazzaville, DLA Douala, MVB Franceville, PNR Pointe-Noire A. Neto, POG Port-Gentil, TMS Sao Tomé, NSI Yaoundé-Nsimalen |
![]() | ABJ Abidjan-F.-H.-Boigny, BZV Brazzaville, COO Cotonou |
![]() | CDG Paris-Charles de Gaulle |
![]() | DLA Douala, JNB Johannesbourg OR Tambo, FIH Kinshasa-N'djili, LFW Lomé, NSI Yaoundé-Nsimalen |
![]() | DLA Douala |
![]() | BSG Bata, DLA Douala, SSG Malabo, PNR Pointe-Noire A. Neto, TMS Sao Tomé |
![]() | ADD Addis-Abeba Bole, SSG Malabo |
![]() | ORY Paris-Orly |
![]() | BKO Bamako-Sénou |
![]() | MVB Franceville, KOU Koulamoutou, MKU Makokou (en), MJL Mouila (en), OYE Oyem, POG Port-Gentil, TCH Tchibanga |
![]() | CMN Casablanca-Mohammed V |
![]() | BZV Brazzaville, COO Cotonou, KGL Kigali, NSI Yaoundé-Nsimalen |
![]() | DLA Douala, PNR Pointe-Noire A. Neto |
Turkish Airlines | IST Aéroport d'Istanbul, FIH Kinshasa-N'djili |
En train
[modifier]Libreville est reliée à Franceville par le Transgabonais qui dessert une partie du pays de nord-ouest en sud-est dans les deux sens. La gare ferroviaire d'Owendo en est le terminus nord-ouest.
Gares ferroviaires ![]() | Ligne ![]() | Correspondance avec d'autres transports |
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![]() 2 Gare d'Owendo (Gare d'Owendo-Viré) | Transgabonais Gare de Franceville - Gare d'Owendo ↔
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|
- SETRAG (Société d'exploitation du Transgabonais)
,
+241 11 708242 – On peut acheter ses billets à la gare d’Owendo et à toutes celles desservies. Pensez à réserver au moins 48 heures avant le jour du départ.
En voiture
[modifier]Pour qui souhaite se déplacer en voiture, l’état des pistes nécessite absolument la location d’un 4x4 et recommande de voyager pendant la saison sèche. Cependant, le réseau routier est rénové peu à peu dans tout le pays, certains axes sont en bien meilleur état. Les routes sont dangereuses, en partie à cause des grumiers. Ces derniers ne circulent pas le soir à partir de 18h ni les week-ends. Prévoir deux roues de secours pour les trajets longs.
L’insuffisance du réseau routier gabonais est un handicap majeur à la circulation dans l’intérieur du pays et, de ce fait, au développement du tourisme. Certaines régions sont ponctuellement inaccessibles, pendant que d’autres posent régulièrement problème à quiconque s’aventure sur leurs pistes, et cela quelle que soit la saison.
Trajets
[modifier]
- Si vous venez du nord, y compris depuis la Guinée équatoriale et le Cameroun, il faut rejoindre la route nationale RN2 jusqu'à Bifoun ;
- Si vous venez de l'est, depuis Mekambo ou Makokou, via la RN4 ou, depuis Franceville ou Lastoursville, via la RN3, il faut aussi rejoindre la route nationale RN2 jusqu'à Bifoun ;
- Si vous venez du sud, depuis Mouila ou Ndende via la RN1, tournez à gauche à Bifoun vers Kango et continuez jusqu'à Libreville.
![]() | Note : À Bifoun, le panneau directionnel ![]() |
En autocar
[modifier]Sogatra
[modifier]La Sogatra Lambaréné avec des arrêts à Ntoum et Kango.
relie Libreville à- 3 Agence de Lambaréné route Grand Village (au bord de l'Ogooué, avant l'hôtel de ville),
+241 65 655625
(durée du trajet vers Libreville : environ 3 h 50) service ordinaire lun.–dim. : 14 h 30, service WES ven.–dim. : 14 h 30.
service ordinaire : 4 000 F CFAc, service WES : 5 500 F CFAc.
- 4 Agence de Kango route nationale 1 (au carrefour Kango, en face de la station service Total),
+241 65 655628
- 5 Agence de Ntoum (vers le carrefour Cocobeach, en face du marché),
+241 01 762009
- 6 Agence de Libreville route nationale 1, PK8 (Galerie commerciale de la SGA),
+241 65 655638, +241 17 62009
(durée du trajet vers Lambaréné : environ 3 h 50) service ordinaire lun.–dim. : 7 h 30, service WES ven.–dim. : 7 h 30.
Hitu Transport
[modifier]Hitu Transport Moulia.
relie Libreville à- 7 Agence de Moulia,
+241 66 090809, +241 76 440364
lun.–dim. : 5 h 30 – 17 h 30.
aller simple 13 500 F CFAc, aller-retour 27 000 F CFAc.
- 8 Agence de Libreville route nationale 1, PK8 (dans le marché Banane),
+241 66 761576, +241 76 585263
Major Transport
[modifier]Major Transport Oyem avec un arrêt à Mitzic.
relie Libreville à
- 9 Agende d'Oyem 340 m avant le carrefour Adzabilone,
+241 74 841 022
- 10 Agence de Libreville
PK 7,
+241 77 798281
Tous les jours de 07h à 12h, sans interruption. – Transport inter-provinces de Personnes et de Biens
Transporteur Voyages
[modifier]Transporteur Voyages Oyem avec un arrêt à Mitzic.
relie Libreville à
- 11 Agence d'Oyem,
+241 66 401532
- Agence de Mitzic,
+241 66 401542, +241 77 407211
24h/24.
- 12 Agence de Libreville
Boulevard Bessieux,
+241 66 401530, courriel : [email protected] – Fret routier, Transports de personnes et personnel, Location de véhicules / Location de voitures
En bateau
[modifier]
- 13 Port Môle
– Point de départ des bateaux pour Port-Gentil au Gabon . Ce dernier, créé en 1952, est un lieu très animé où les restaurateurs et petits commerçants se ravitaillent en gros. Il ne reste que quelques restaurants, les autres ont été déplacés en vue de la prochaine réhabilitation du port, qui est aujourd’hui dans un état de décrépitude avancé. L’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG) souhaite moderniser le lieu avec la rénovation des voies, la construction d’un centre commercial ainsi que l’aménagement d’une petite base logistique.
- Sonaga (Société de navigation gabonaise),
+241 07 515666
Ouvert de 7 h 30 à 17 h 30.
Tarif autour de 35 000 F CFAc Libreville-Port-Gentil. – Un bateau, le Dolphin, circule entre Libreville et Port-Gentil. Départs de Port Môle en début d’après-midi. Vérifier les horaires et dates exactes de départ qui dépendent des marées. La traversée dure 4 heures en moyenne. Le bateau possède un snack qui propose bières, sodas et sandwichs. Le trajet Libreville-Port-Gentil, à contre-courant, est souvent agité.
- Logimar 241
,
+241 01 537144
à partir de 36 000 F CFAc le billet aller, en classe économique. – Basée à Port-Gentil, cette compagnie de navigation maritime propose plusieurs allers-retours entre Libreville et Port-Gentil par semaine, à bord du MV Evongue ou du Victoria Jet. Bagage de 20 kg inclus dans le tarif. Le service à bord est professionnel et un petit bar vous permet de vous rafraîchir ou de couper une petite faim avec un snack. Compter environ 3 h 15 min pour rejoindre Port-Gentil ou Libreville.
Distances, durées et routes
[modifier]Destination | Distance | Temps | ||||
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par la route | orthodromique | en voiture (environ) | en bateau | en train | en avion | |
Akanda | ![]() | 28,62 km | 30 min | — | — | — |
Bifoun | RN1 165,17 km | 128,35 km | 2 h 00 min | — | — | — |
Bitam | RN2 RN1 592,61 km | 294,31 km | 7 h 00 min | — | — | — |
Franceville | RN3 RN2 RN1 791,69 km | 511,35 km | 13 h 00 min | — | 12 h 40 min* | 2 h 05 min |
Ndendé | RN1 510,77 km | 371,24 km | 7 h 00 min | ― | ― | — |
Owendo | ![]() | 12,63 km | 15 min | — | — | — |
Port-Gentil | — | 144,77 km | — | 3 h 15 min** | — | 48 min |
* pour la gare d'Owendo ** par le bateau le plus rapide |
Routes via Libreville |
fin ← | O RN1 E | → Kougouleu → Ndendé |
(L101) fin ← | N A1 S | → Owendo |
Cap Esterias ← | N L101 S | → fin (A1 ) |
fin ← | N ![]() | → Port-Gentil |
Circuler
[modifier]En bus
[modifier]La Sogatra
et la Trans'Urb gèrent la desserte des différents quartiers de Libreville et des différentes localités périphériques.
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