Dinant
Dinant Dinant | |
Informations | |
Régions | |
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Cours d’eau | Meuse |
Altitude | 93 m |
Gentilé | Dinantenaar, Dinantees, Dinantais |
Code postal | 5500, 5501, 5502, 5504, 5503, 5511 |
Préfixe téléphonique | 082 |
Fuseau horaire | UTC+01:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Site touristique |
Dinant est une commune et une ville de la province de Namur en Belgique. De par ses nombreux monuments et attractions naturelles, elle se compte aussi parmi les centres touristiques très importants que ce soit en Belgique ou dans la vallée mosane. Beaucoup d'activités sportives ou plus calmes comme des croisières fluviales sont organisées au départ de la cité. Des événements musicaux en rapport avec le saxophone, son inventeur Adolphe Sax est né et a vécu ses vingt-huit premières années à Dinant, sont également mis sur pied par le centre culturel.
Comprendre
[modifier]Coincé entre le fleuve et la falaise, le Dinant historique s'est développé tout en longueur sur environ 2 km pour une largeur variant entre 250 et 65 mètres, à hauteur de citadelle. La ville est aussi, depuis le XIe siècle, un des plus anciens centres de la fabrication de la dinanderie dont la tradition s'y perpétue encore de nos jours.
Attention cependant que pendant l'hiver, même pendant les vacances scolaires, malgré que toutes les attractions touristiques soient accessibles, beaucoup d'activités, comme les croisières fluviales ou les descentes de rivières en kayak, sont fermées. Il en va également ainsi de nombreux restaurants qui risquent de n'être ouverts que les week-ends.
Informations touristiques
[modifier]Dinant ne possède pas son propre bureau d'information touristique mais a confié, avec quatre autres communes de la « Haute Meuse », cette promotion à une ASBL. Cependant, le point info, ainsi que le syndicat d'initiative de Dinant, sont situés au même endroit dans la commune.
- 1 Maison du tourisme de la Haute Meuse dinantaise
Avenue Colonel Cadoux 8,
+32 82 222870, courriel : [email protected]
lun.–ven. : 9 h – 17 h, sam. : 9 h 30 – 16 h, dim. : 10 h – 15 h. –
(gratuit) (FREE_PUBLIC_WIFI)
Climat
[modifier] Dinant Diagramme des précipitations en mm
| ![]() ![]() Le climat est de type océanique dégradé caractérisé par des hivers doux et pluvieux et des étés frais et relativement humides. Cependant, il existe quelques différences en fonction du relief et de l'altitude. Les précipitations, bien réparties sur l'année, atteignent un total annuel d'environ 900 mm. La vallée de la Meuse, qui suit un axe général sud-nord, étant ainsi moins soumise aux vents dominants du sud-ouest et aux vents du nord-est en hivers, connait des températures et, surtout des sensations de chaleur, quelques peu plus élevées que celles des plateaux qui la surplombent.
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Toponymie
[modifier]Le nom de Dinant viendrait du gaulois transalpin divo nanto qui signifie « vallée sacrée ».
Histoire
[modifier]Occupant une position clé dans la vallée de la Meuse, Dinant vit défiler de nombreuses armées de conquérants ce qui valut à la cité mosane d'être, par deux fois, dans son histoire « ville martyre ». La première fois en 1466 de par les troupes de Charles le Téméraire et la seconde fois en 1914 de par la furie de l'armée impériale allemande.
Des fouilles, opérées au cours du XIXe siècle dans de nombreux abris sous roche, entre autres dans les grottes de Naulette, du Trou Magrite et de Mont Fat, ont révélé une occupation par l'homme de Néandertal [(la)Homo neanderthalensis] dès le Moustérien.
Les fouilles concernant l'époque de l'Antiquité n'ont révélé aucune occupation humaine d'importance que ce soit par les Celtes ou par les Gallo-romains. Les seules découvertes effectuées ont uniquement confirmé que la Meuse était déjà un cours d'eau emprunté pour la navigation.
Selon la tradition et certains historiens, il faut attendre le IVe siècle et la construction, par Materne de Cologne, de deux oratoires dédiés à la Mère de Dieu — l'un à l'emplacement de l'actuelle collégiale et l'autre à l'emplacement de l'abbaye de Leffe — pour qu'un vicus ce développe autour de chacun des oratoires. Rapidement, ceux-ci vont se rejoindre pour ne plus former qu'une seule entité. Dinant est nommément cité, sous le nom de Dinantis, pour la première fois au VIIe siècle par l'Anonyme de Ravenne dans sa Cosmographie.
En 1070, Dinant devient territoire de la principauté de Liège puis, rapidement, la quatrième en rang de préséance — après Liège, Tongres et Huy — des 23 bonnes villes ainsi que le chef-lieu du quartier d'Amont (en principauté, un quartier correspond à un territoire administratif). Ce rattachement à la principauté permet, rapidement, aux potiers d'étain et de cuivre hutois de s'installer à Dinant pour y exercer leur art de la dinanderie. C'est ce travail du cuivre qui va amener le grand essor de la cité entre les XIIe et XVe siècles, les marchands contribuent au commerce international grâce à l'adhésion de la ville à la Ligue hanséatique et à la Hanse flamande de Londres.
Le travail de la dinanderie, qui occupe alors de 7 à 8 000 batteurs, n'est pas le seul apanage de Dinant la liégeoise mais également de sa rivale Bouvignes alors située dans le comté de Namur et donc dépendante des Pays-Bas bourguignons. Les querelles entre les deux cités pour la suprématie du commerce de la dinanderie sont continuelles. Le duc de Bourgogne Philippe le Bon, par l'entremise du prince-évêque Louis de Bourbon qui n'est autre que le neveu du précédent, somme alors les Dinantais d'abandonner leurs privilèges ce qui est refusé par l'ensemble des bons métiers présents dans la cité, comme ce fut par ailleurs le cas dans les 22 autres bonnes villes de la principauté, avec pour conséquence le siège de la ville entre le et le par les troupes bourguignonnes menées par Charles le Téméraire. La prise de celle-ci mène au pillage, à l'incendie total de la cité, au massacre des hommes et adolescents (environ 800 personnes, qui sont jetés, liés par deux ou par quatre, dans les eaux de la Meuse. Les femmes, les enfants et les hommes d'Église sont exilés tandis que les lieux sacrés sont pillés et les murailles abattues. Les rares dinandiers survivants sont « invités » sous peine de mort à s'exiler à Namur pour y exercer leur art. Il faudra attendre la mort de Charles le Téméraire en 1477 pour que les Dinantais reprennent possession des lieux et reconstruisent leur ville, de nouvelles murailles, un nouveau château et rebattent le cuivre.
Le , ce sont les troupes du roi de France Henri II, en guerre contre l'empire espagnol, qui envahissent Dinant mais n'osent pas s'attaquer au château. Le même jour, c'est Bouvignes, alors toujours terre du comté de Namur et donc de l'empire espagnol, qui est envahie et ses habitants massacrés.
Lors de la guerre de Hollande, l'armée impériale envahi Dinant et occupe le château en 1794 mais en novembre 1795, les Dinantais ouvrent les portes aux troupes du Maréchal de France François de Créquy qui assiège et reprend le château. S'en suit l'annexion à la France de Dinant la liégeoise et de l'actuelle « botte » de Givet, alors possession exclavée du duché de Luxembourg. Dès 1680, Vauban intègre Dinant, ainsi que Givet, dans le pré carré du royaume de France. Les travaux de fortification vont bon train jusqu'en 1692 et la prise de Namur par les Français. Dinant perdant sa position stratégique au profit de l'autre cité mosane, les travaux tournent au ralenti jusqu'à la signature des traités de Ryswick en 1697 qui obligent Louis XIV à rendre Dinant à la principauté de Liège mais pas Givet qui restera définitivement française. Les traités stipulant que « la cité doit être rendue à la principauté de Liège dans l’état dans lequel elle se trouvait avant l’arrivée des Français en 1675 », Jusqu'en 1703, les Français mettront un zèle particulier à abattre tout ce qu'ils avaient érigé malgré les protestations indignées des Dinantais. Non seulement, ils iront jusqu'à démolir la moitié du pont pour le rendre dans l'état où ils l'ont trouvé mais également des parties de fortifications payées par les Dinantais et le perron, symbole les libertés et de l'autonomie communale.
Pendant la guerre entre la France et la Monarchie de Habsbourg, Dinant sera occupée, à tour de rôle, trois fois par les Français et deux fois par les Autrichiens entre le et le . Le , la principauté de Liège est incorporée à la République française entrainant ainsi sa disparition définitive après plus de huit siècles d’existante. Dinant fait partie du département de Sambre-et-Meuse. Le , la Belgique actuelle est intégrée au Royaume des Pays-Bas, Dinant se retrouve dans la province de Namur et les Néerlandais construisent, entre 1818 et 1820, la citadelle telle que nous la connaissons aujourd'hui. Enfin, le , la Belgique devient indépendante et Dinant devient le chef-lieu de l'arrondissement administratif éponyme de la province de Namur.
Le , c'est l'inauguration de la gare de Dinant qui se retrouve directement reliée par chemin de fer à Namur (l'actuelle ligne 154 de la SNCB) et à Bruxelles. Exactement un an plus tard, est inaugurée la ligne Dinant-Givet. Cette fin de XIXe siècle voit aussi le comblement du bras de la Meuse qui formait l’Île aux batteurs, au Sud de la ville, qui se retrouve ainsi reliée au continent, le fleuve est canalisé et enfermé dans sa digue de pierre. La Belle Époque voit la construction directement sur les berges de la Meuse, entre Wépion et Hastière-par-delà, de nombreuses villas et de résidences secondaires de luxe propriétés d'industriels et de riches bourgeois bénéficiaires de la deuxième révolution industrielle. C'est, pour Dinant, le début de sa vocation touristique ; de nombreux commerces ouvrent leurs portes, des croisières en bateau-mouche sont organisées. Décembre 1880 verra la plus importante de toutes les inondations subies par la ville, la hauteur de la crue monte de six mètres par-dessus le niveau d'étiage au pont de Dinant.

La Première Guerre mondiale, va faire de Dinant une ville « martyre » pour la seconde fois. La bataille pour la prise de la ville dure du 15 au entre l'infanterie de l'armée française et la 3e armée allemande. Pendant cette bataille, le lieutenant Charles de Gaulle recevra sa première blessure le 15 en tentant de traverser le pont et près de 1 300 Français seront tués, leurs corps reposent dans le cimetière militaire de la citadelle. Dans l'après-midi du 21, les Français se replient sur la rive gauche qu'ils fortifient. Dans la nuit du 21 au 22, les avant gardes allemandes réinvestissent la ville abandonnée par les Français. Paniqués, plus de 2 500 Dinantais tentent de se réfugier dernières les lignes françaises mais, à la stupeur générale y compris celle des soldats français, le général Henry Victor Deligny leur refuse l'accès arguant que cela risque de perturber les travaux de fortification de la rive gauche. Le 23, peu avant 6 h , commence le calvaire de la population civile, l'artillerie allemande pilonne le centre de la ville avant l'ordre de l'hallali qui se transforme rapidement en curée : pillage, incendie des bâtiments encore debout, massacre sans égard à l'âge, au sexe et aux infirmités de 674 civils fusillés, grenadage des habitants terrés dans leur cave, déportation de 417 survivants à Cassel. Incapables d'offrir une riposte, les Français se replient, en fin d'après-midi, sur Philippeville et Charleroi. Suite à ces évènements, Dinant est décorée, le , de la croix de guerre 1914-1918 et le , le ministre allemand de la Défense vient en personne à Dinant pour exprimer officiellement les regrets de son peuple aux Dinantais.
L'entre-deux-guerres permet à Dinant de ressortir une nouvelle fois du néant, cela prendra jusque 1925 pour qu'elle récupère complètement sa splendeur passée, et de retrouver sa vocation touristique d'autant que l'instauration des premiers congés payés en 1936 accentue encore cette tendance avec la possibilité pour les ouvriers des villes de profiter également des décors naturels et des infrastructures de la haute vallée mosane belge.
Lors de la Deuxième Guerre mondiale, l'artillerie allemande bombarde les positions de la 9e armée française épaulée par des éléments du bataillon des chasseurs ardennais le et endommage la citadelle ; le 13, les premiers blindés entre dans Dinant et trouvent une ville désertée de ses habitants qui se sont souvenu de 1914. En , la ville est à nouveau bombardée, mais par l'aviation américaine cette fois, et en partie incendiée. Lors de l'offensive von Rundstedt, le rocher Bayard sera le point le plus occidental atteint par les Allemands : le , quatre militaires allemands, déguisés en GI, à bord d'une jeep sautent sur une mine au pied du rocher.
Depuis le retour de la paix, les faits les plus marquants concernent : en Dinant et son homophone Dinan concrétisent un des plus anciens jumelages entre localités européenne ; en 1960 la reconnaissance par arrêté royal de Dinant comme « centre touristique » avec pour conséquence que les commerces ne sont plus astreints à un jour de fermeture hebdomadaire ; en 1977 la dernière fusion des communes qui en fait une entité composée de dix anciennes communes, dont Bouvignes son ancienne rivale du Moyen Âge. Les inondations dus au débordement de la Meuse restent aussi un problème récurrent, la plus importante eu lieu en avec une hauteur d'eau de trois mètres au-dessus du sol, à hauteur du rocher Bayard, et la dernière en qui recouvrit les voiries voisines du fleuve.
- La section « Histoire » est issue en partie de la section « Histoire » de l'article de Wikipédia en français intitulé « Dinant » (voir la liste des auteurs).
- Ligne du temps
– Chronologie des évènements depuis la préhistoire jusqu'à la fin de la principauté de Liège et le rattachement de Dinant au département français de Sambre-et-Meuse.
Bibliographie
[modifier]- Michel Coleau, Dinant août 1914 : les rives sanglantes (histoire), Namur, Éditions namuroises, , 351 p. (ISBN 978-2-8755-1059-4) (OCLC 922185116)
- Édouard Gérard, Histoire de la ville de Dinant (histoire), Dinant, Éditions L. Bourdeaux-Capelle, , 237 p. (OCLC 26592647)
- Malou Haine (préf. François Lesure), Adolphe Sax : 1814-1894 : sa vie, son œuvre et ses instruments de musique (histoire, facture instrumentale), Bruxelles, Les éditions de l'Université Libre de Bruxelles, , 283 p. (ISBN 978-2-8004-0711-1) (OCLC 464356907)
- Édouard Gérard, Dinant : ville d'art la Dinanderie (art et architecture), Dinant, Heraldic, , 31 p. (présentation en ligne) (OCLC 43216268)
- Évariste Hayot, La Collégiale Notre-Dame à Dinant (art et architecture), Namur, Société Archéologique de Namur, coll. « Inventaire des monuments et œuvres d'art de la province de Namur », , 71 p. (OCLC 255867105)
- Ferdinand del Marmol, Dinant : art, histoire et généalogie (histoire, société), Dinant, A. Gérard, (présentation en ligne) (OCLC 31809861)
Aller
[modifier]En train
[modifier]La commune est le terminus de deux lignes de chemin de fer, la ligne 154 (Namur ↔ Dinant) et la ligne 166 (Dinant ↔ Bertrix), et compte deux gares. Le prix d'un ticket adulte au départ de Namur ou de Bertix est de 4,9 € par voyage en semaine et de 6 € en aller-retour du vendredi à 19 h au dernier train du dimanche soir.
Gares ferroviaires ![]() | Lignes directes | Correspondance avec d'autres transports |
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En transport en commun
[modifier]- Bus
no 154a entre la gare de Givet et la gare de Dinant, les bus circulent tous les jours à partir de 7 h du lundi au vendredi, de 7 h 45 le samedi et de 10 h 45 le dimanche. Par voyage : 3 € en prévente ou 3,5 € à bord (tarif « Horizon »).
- Bus
no 433 entre la gare des autobus de Namur et la gare de Dinant, les bus circulent tous les jours à partir de 6 h 40 du lundi au vendredi, de 7 h 25 le samedi et de 14 h 25 le dimanche. Par voyage : 3 € en prévente ou 3,5 € à bord (tarif « Horizon »).
En voiture
[modifier]- En venant de l'autoroute E411 (ou de l'Ouest) : prendre la sortie 20 (Achêne)
Dinant (route nationale N97)
- Au départ de Namur : suivre la vallée de la Meuse vers le sud par la route nationale N92
- Au départ de Givet : suivre la vallée de la Meuse vers le nord par la route nationale N96
- En venant de Charleroi (ou de l'Est) : prendre la route nationale N5 / E420 jusque Philippeville pour prendre la N40, prolongée par la N97, jusque Onhaye puis emprunter, vers la gauche, la N936 (rue de Philippeville) jusque Dinant.
À vélo
[modifier] Attention les routes nationales N5, N40 et N97 sont classées « route pour automobiles » et sont donc interdites aux vélos et cyclomoteurs.
En bateau
[modifier]Un port de plaisance équipé d'une capitainerie accueille les visiteurs individuels à Anseremme.
- 3 Yacht Club d'Anseremme (Port Moniat)
Avenue Amand de Mendieta 60 (entrée fluviale rive droite de la Meuse (après l'île du Moniat en venant de Givet)),
+32 82 676197 (yacht club), +32 82 222870 (capitainerie), +32 478 566406 (capitaine), courriel : [email protected]
(capitainerie) du 15 mai au 15 septembre : lun.–ven. : 8 h – 9 h et 15 h – 20 h, sam.–dim. : 9 h – 10 h et 15 h – 20 h - du 16 septembre au 14 mai : lun.–dim. : 8 h – 9 h et 15 h – 16 h.
(2019) selon la longueur du bateau et la période : entre 12 et 40,5 € par jour, entre 72 et 130 € par semaine. –
(gratuit) dans le club-house (FREE_PUBLIC_WIFI). 113 emplacements pour bateaux de ± 10 mètres de longs, 10 emplacements pour bateaux de ± 24 mètres et 3 emplacements pour bateaux de plus de 30 mètres. WC gratuits, raccords électrique 2 € par jour et eau potable, douches 1,5 €, lave-linge 3 €, sèche-linge, dépôt d'huile usagée. Restaurant. Parking sécurisé.
Distances, durées et routes
[modifier](de centre à centre)
Destination | Distance | Temps | ||
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par la route | orthodromique | en voiture (environ) | en train (gare de Dinant) | |
Bruxelles | E411 N97 104 km | 76,7 km | 1 h 15 min | 1 h 30 min* |
Namur | N92 38,7 km | 23,2 km | 30 min | 30 min |
Charleroi | N5 N97 55,4 km | 37,2 km | 50 min | 1 h** |
Liège | E46 N636 N97 97,8 km | 62,8 km | 1 h | 1 h 20 min** |
Arlon | E411 N97 110 km | 90,7 km | 1 h 05 min | 2 h 10 min** |
Givet ![]() | N96 21 km | 15,2 km | 25 min | — |
* Gare de Bruxelles-Schuman ** À augmenter du temps d'attente pour la correspondance à Namur |
Routes via Dinant |
Auderghem ← Namur ← | N ![]() | → Achène → Uckange ![]() |
(N4) Namur ← Yvoir ← | N ![]() | → Fin (N95) |
(N92) Fin ← | N ![]() | → Beauraing → Bellevaux (N89) |
(N92) Anhée ← | N ![]() | → Givet (frontière française N51) |
Philippeville ← Onhaye ← | O ![]() | → Achêne → Havelange |
Bruxelles ← Namur ← | ' ![]() | → Fin |
Fin ← | ' ![]() | → Anseremme → Bertrix |
![]() | S ![]() | → Namur → Rotterdam ![]() |
Hoegaarden ← Namur ← | N ![]() | → Beauraing → Bouillon |
Bruxelles ← Yvoir ← | N ![]() | → Houyet → Membre-sur-Semois |
Brugge ← Sosoye ← | NO ![]() | → Houyet → Arlon |
Circuler
[modifier]En transport en commun
[modifier]Les ont mis en service deux lignes de bus appelés « Dinabus » qui ne desservent, en boucle, que des arrêts situés dans la commune et dont le terminus est situé à la gare de Dinant. C'est le tarif « Next » qui est d'application.
- Dinabus 67/1
,
+32 81 253555 (Info-TEC)
circule le lundi, le mercredi et le vendredi. – Cette ligne dessert plutôt la moitié sud de la commune (Anseremme, Dréhance, Furfooz, Boisseilles, Foix-Notre-Dame, Sorinnes, l’hôpital Saint-Vincent, la Drève des Peupliers).
- Dinabus 67/2
,
+32 81 253555 (Info-TEC)
circule le mardi et le jeudi. – Cette ligne dessert plutôt la moitié nord de la commune (la Drève des Peupliers, l’hôpital Saint-Vincent, Sorinnes, Thynes, Lisogne, Awagne, Loyers, Leffe).
En voiture
[modifier]Étant donné que le centre historique de la cité est constitué de voiries assez étroites dont l'emprise est très ancienne, il est assez difficile d'y circuler. Les emplacements de stationnement gratuits sont relativement éloignés du centre (près de la gare de Dinant et sur la place d'Armes en face du casino de Dinant). Un bon plan pourrait être de stationner sur le parking gratuit de la citadelle et de rejoindre la cité en empruntant le téléphérique. Ailleurs, la circulation automobile ne comporte, hormis l'étroitesse de certaines chaussées rurales, aucune difficulté particulière.
À vélo
[modifier]Hormis le long du RAVeL de Meuse, il n'existe aucune route ou rue pourvue d'un aménagement quelconque pour les cyclistes, même ce RAVeL n'est pas en site propre entre la rue Colonel Cadoux et la place Albert Ier, et les voiries du centre historique sont assez étroites. L'effort à fournir dans la vallée de la Meuse n'est pas des plus physique. Si vous devez accéder au sommet des versants, les côtes ne présentent pas de déclivité moyenne importante et leur déclivité ponctuelle n'excède pas 8 %
En cas de besoin, un commerce dinantais vend des vélos et des accessoires pour cyclistes. En outre, il peut réparer votre vélo ou vous louer un VTT (casque, sac de réparation avec outils et guide des parcours cyclistes à Dinant compris dans le prix de location).
- 1 Cycles Adnet
Rue Saint-Roch 17,
+32 82 223243, courriel : [email protected]
lun.–dim. : 9 h 30 – 18 h 30.
À pied
[modifier]Restez vigilant sur les routes nationales en dehors de l’agglomération de Dinant. Marchez, de préférence, sur l’accotement de gauche dans le sens de votre marche et, le jour tombé, portez des vêtements ou des accessoires réfléchissants. Dans les rues du centre de Dinant, les trottoirs des rues parallèles à la Meuse ont une largeur comprise entre 1 mètre et 1,5 mètre et sont souvent encombrés par du mobilier urbain, des étalages, notamment des magasins de vêtement, ou des voitures en stationnement illégal tandis ceux des rues perpendiculaires au fleuve ont des trottoirs d'une largeur généralement inférieure à 1 mètre.
Voir
[modifier]Bouvignes
[modifier]- 1 Château de Crèvecœur
Chemin de Crèvecœur
ouvert en permanence.
gratuit. –
(en partie)
Accessible depuis un parking gratuit suivit d'un sentier facilement praticable d'environ 130 m, les ruines offrent plusieurs panoramas étendus sur la vallée de la Meuse. Les origines du château remontent loin dans le temps puisque les Romains y avaient déjà élevé un castrum qui fut ensuite consolidé par les Normands au IXe siècle. Le château, telles les ruines se présentent de nos jours, fut bâti en trois étapes : le donjon central vers 1320, la muraille occidentale vers le milieu du XIVe siècle et la tour hémisphérique orientale vers 1430. Cette tour, alors munie de sept canonnières, devait faire face aux attaques répétées de la forteresse dinantaise de Montorgueil, complètement rasée en 1445, qui lui faisait face sur l'autre rive de la Meuse. Quant à Crèvecœur, partiellement détruit en 1554 par le roi de France Henri II, il sera définitivement démantelé en 1672. Auparavant connu sous le nom de « château de Bouvignes », il doit son appellation actuelle de « Crèvecœur » à une légende : lors des derniers instants du siège de la forteresse par Henri II, trois dames participant à la défense de la forteresse se seraient jetées du haut de la plus haute tour pour échapper aux envahisseurs. Ce geste, légendaire ou non, fait partie du folklore local et est commémoré chaque année, au mois d'août, par une messe célébrée dans les ruines. (
- 2 Porte de La Val
Rue Cardinal Mercier
visible en tout temps.
gratuit. –
Témoin de l'enceinte médiévale de Bouvignes, cette porte fut construite aux environs de l'an 1380. Elle se présente sous la forme d’un passage couvert de 11,30 m de longueur dont la voûte présente deux aspects différents : la partie donnant vers l'extérieur des murailles est un berceau brisé tandis que la partie donnant vers l'intérieur est un berceau en plein cintre. La porte est bastionnée par deux tours circulaires identiques : à l'ouest, la « tour de La Val » et à l'est, accolée à l'église Saint-Lambert, la « tour Sainte-Barbe » (
- 3 Église Saint-Lambert
Rue Henri Richier (accès par la rue Cardinal Mercier),
+32 82 223325
visite gratuite sur demande téléphonique sauf le lundi.
gratuit. –
Étonnante par ses dimensions inhabituelles pour une église paroissiale, elle évoque la grandeur et la prospérité que connut, au Moyen Âge, l'ancienne cité de Bouvignes. D'origine mal connue, elle est citée dans un acte de donation de 1152. Globalement, l'édifice est de style gothique des XIIIe, XVe et XVIe siècles mais conserve quelques éléments architecturaux antérieurs à ces époques, dont une salle voûtée d'arêtes de style roman et située sous le collatéral nord ainsi que, à l’entrée du chœur oriental, un arc triomphal en plein cintre à double rouleau également de style roman qui évoque le remploi des matériaux d'un édifice antérieur. (
- 4 Maison du patrimoine médiéval mosan (Maison espagnole)
Place du Baillage 16, courriel : [email protected],
+32 82 223616
du au : mar.–dim. : 10 h – 18 h, du au : mar.–dim. : 10 h – 17 h.
adulte : 4 €, > 65 ans, enfant entre 6 et 12 ans, étudiant muni de sa carte d'étudiant : 2 €, < 6 ans, 1er dimanche du mois pour tous : gratuit. –
(gratuit) (FREE_PUBLIC_WIFI). Le musée s'attache dans son exposition permanente à mettre en valeur des artefacts médiévaux, concernant notamment l'Art mosan, la céramique et la dinanderie, récoltés dans la vallée de la Meuse entre Sedan et Maastricht. Une des pièces maîtresses est une maquette de 5,50 m représentant la vallée fluviale entre ces deux villes. Régulièrement, des expositions temporaires, toujours concernant la vallée mosane sont organisées. Côté architectural, l'édifice fut construit, sur les caves d'au moins deux maisons plus anciennes, entre 1568 et 1578 en style Renaissance hollandaise. Les trois pignon à volutes d'influence baroque ont, quant à eux, été ajoutés en 1620. D'une hauteur totale de 11 m, le bâtiment comporte plusieurs caves, dont une contient un puit, deux niveaux habitables et un niveau de combles. Un escalier tournant relie les caves aux greniers. (
- 5 Chapelle Sainte-Ermelinde
Rue de Meez
visible en tout temps.
gratuit. –
Si la plus ancienne mention de la chapelle remonte à l'an 1701, la construction actuelle date de la moitié du XVIIIe siècle avec nombres d'éléments de remploi du XVIIe siècle. Un lieu de culte dédié à sainte Ermelinde est assez étrange en cet endroit. Il est probable que ce soient les chanoines prémontrés de l'abbaye Notre-Dame de Leffe qui aient introduit le culte de cette sainte « étrangère » invoquée contre la fièvre, les maux d’yeux et la paralysie. Entre 1796 et 1802, la chapelle est transformée en dépôt de sel par les révolutionnaires français ce qui abima fortement l'intérieur. Pour la petite histoire, c'est dans cette chapelle que, pendant la Première Guerre mondiale, le curé de l'église Saint-Lambert s'était réfugié pour célébré l'office. (
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Wespin-Bonsecours, Leffe, Thynes
[modifier]- 6 Mémorial Charles de Gaule
Pont Charles de Gaule
gratuit. –
Plaque commémorative placée à l'endroit où le lieutenant Charles de Gaulle, futur président de la République française, fut blessé le . À côté du mémorial, avenue Colonel Cadoux, se trouve une statue en dinanderie de Charles de Gaulle, en uniforme de lieutenant de l'armée française, inaugurée le , c'est-à-dire pour le centenaire de l'évènement. (