Tirano
Tirano ((lmo) Tiràn) | |
Informations | |
Régions | |
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Cours d’eau | Adda |
Altitude | 440 m |
Gentilé | tiranesi |
Code postal | 23037 |
Préfixe téléphonique | 0342 |
Fuseau horaire | UTC+01:00, UTC+02:00 |
Localisation | |
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https://www.comune.tirano.so.it/it Site officiel | |
Site touristique |
Tirano est une commune et une cité lombarde de la région touristique de Valteline qui correspond à la province de Sondrio en Italie.
Comprendre
[modifier]La cité fait partie du réseau Cittaslow et compte la seule gare italienne du chemin de fer rhétique dans les paysages de l’Albula et de la Bernina classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est aussi une excellente base de départ pour sillonner les nombreux sentiers, dont certains historiques, qui arpentent la région. Bien que n'ayant pas de station de ski sur son territoire, elle peut aussi être un lieu de départ vers les deux stations les plus proches situées chacune à environ 30 min de trajet en voiture.
Informations touristiques
[modifier]- 1 Visita Tirano
Piazza delle Stazioni 18,
+39 0342 706066, courriel : [email protected]
du au : lun.–sam. : 10 h – 16 h, dim. : 10 h – 13 h ; du au : lun.–sam. : 9 h – 18 h, dim. : 9 h – 15 h. –
Climat
[modifier] Tirano Diagramme des précipitations en mm
| Le climat est de type tempéré froid classé Dfb selon la classification de Köppen ; même le mois le plus sec, les averses persistent avec 55 mm en févier. Prévisions météo à 7 jours
|
Étymologie
[modifier]À propos de l'étymologie du nom « Tirano », les historiens et les spécialistes se sont battus à différentes époques et certains optent pour le latin inter amnēs, ce qui signifie « entre des rivières » ; en l’occurrence de ce cas entre les rivières Adda et Poschiavino. Les premiers textes écrits rapportant ce nom datent du XIe siècle.
Histoire
[modifier]La région est occupée depuis l'époque préhistorique comme en témoignent les gravures rupestres de Grosio, les poignards dits de « Piattamala » du XVIIe siècle av. J.-C. et une stèle de l'âge du cuivre. Sur la base des découvertes trouvées, la présence d'Étrusques et de Celtes dans la région semble être établie mais, aujourd'hui, on pense à juste titre que le noyau original de la ville de Tirano avait des origines romaines et qu'elle est née au pied du versant menant à Roncaiola.
Avec l'effondrement de l'Empire romain, la ville fut conquise par les Lombards avant de passer dans les dépendances du diocèse de Côme.

À partir de 1488, craignant la politique agressive des Suisses — et plus particulièrement celle des Trois Ligues —, le duc de Milan Ludovic Sforza fait restaurer et renforcer les défenses de la ville. Défait par les troupes de Louis XII et chassé par la population de Milan, Ludovic Sforza est obligé de se réfugier chez l'empereur Maximilien Ier. S'ensuivra une période de « chaise musicale » entre la France et le duché de Milan pour la suprématie sur la région et ce jusqu'à la bataille de Pavie de 1525 qui verra la région sous la domination de Charles Quint et de ses successeurs jusqu'à la mort, en 1700, de Charles II.
Pendant cette période, trois évènements vont profondément marquer Tirano. Le , la Vierge apparaît à Mario Omodeo, un bourgeois, qui se rendait sur ses terres, à qui elle ordonne de construire, sur le lieu de leur rencontre, un temple qui lui est dédié : le sanctuaire de Notre-Dame de Tirano qui est, bien que l'apparition ne jouisse pas d'une reconnaissance officielle de la part des autorités ecclésiastiques mais d'une reconnaissance mineure, toujours l'objet de pèlerinages marials. Le deuxième évènement, beaucoup plus tragique, est connu sous le nom de Sacro macello (« boucherie sacrée ») qui se déroula en Valteline sur deux jours, le à Tirano, et qui vit les catholiques de la région, aidés par les troupes espagnoles stationnées à Milan, massacrer entre 600 et 700 protestants. Et, enfin, le troisième évènement, encore plus tragique, voit une épidémie de peste s'abattre sur Tirano et sa région en .
Pour revenir en arrière, la mort de Charles II va engendrer la guerre de Succession d'Espagne et, par le traité de Baden de 1794, faire passer l'entièreté du duché de Milan sous domination autrichienne jusqu'à sa conquête par l'armée française conduite par Napoléon Bonaparte en personne en 1796. Ce dernier crée, en , la République cisalpine qui deviendra, en , la République italienne puis, en , le royaume d'Italie.
Le , en raison de nombreuses pluies, un énorme glissement de terrain descend du mont Masuccio, bloquant le cours de l'Adda et créant une barrière de 43 m qui menace également le village en amont de Lovero. En mai de l'année suivante, avec la fonte des neiges accumulées pendant l'hiver, la partie supérieure du barrage naturel créé par le glissement de terrain s'effondre et est emporté torrentiellement jusque Tirano, balayant vignobles, terres cultivées, maisons et détruisant le seul pont de la ville, le Ponte Vecchio.
La domination française se termine en et retourne sous celle des Autrichiens. Le congrès de Vienne, consécutif à la chute de Napoléon Ier, va créer le royaume de Lombardie-Vénétie qui disparaitra après la troisième guerre d'indépendance italienne de 1866 qui, en un mois, réussira à réunir tous les territoires qui forment le Royaume d'Italie lui-même transformé en République italienne en 1946. Avec cette réunification, Tirano connaît une période de développement, même si le phénomène d'émigration commence abondamment à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Cependant, cette époque a permis d'atteindre certains objectifs de développement fondamentaux, tels que la construction, en 1922, du chemin de fer entre Sondrio et Tirano, tandis qu'en 1909 Saint-Moritz est relié à Tirano.
- La section « Histoire » est issue de la section « Storia » de l'article de Wikipédia en italien intitulé Tirano (voir la liste des auteurs) et de l'article Ludovic Sforza de Wikipédia en français (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
[modifier]- (it) Vincenzo Parravicino, Vera narrazione del massacro di Valtellina (histoire), Florence, Claudiana, coll. « Biblioteca della riforma italiana. Raccolta di scritti evangelici del secolo XVI » (no 6), (1re éd. 1621), 48 p. (lire en ligne [PDF]) (OCLC 807748207)
- (it) Bruno Credaro et Livio Benetti (photogr. Bruno Stefani, édition spéciale de 2 200 exemplaires numérotés), Tirano (histoire), Sondrio, Banca Piccolo credito Valtellinese, , 103 p. (OCLC 799548025)
- (it) Egidio Pedrotti, Gli xenodochi di san Remigio e di santa Perpetua (histoire), Milan, Giuffrè Editore, coll. « Raccolta di studi storici sulla Valtellina » (no 11), , 211 p. (OCLC 799842658)
- (it) Egidio Pedrotti, Le fortificazioni di Tirano (histoire), Milan, Giuffrè Editore, coll. « Raccolta di studi storici sulla Valtellina » (no 14), , 125 p. (OCLC 878897815)
- (it) Banca popolare di Sondrio, Valtellina terra di vigne (viticulture, œnologie), Sondrio, Banca popolare di Sondrio, coll. « Notiziario della Banca popolare di Sondrio » (no 73), , 244 p. (OCLC 797433791)
Aller
[modifier]En train
[modifier]Gare ferroviaire ![]() | Ligne ![]() | Correspondance avec d'autres transports |
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En autocar
[modifier]- 3 Gare routière
via Calcagno 19
- Bernina Express Bus
1 fois par jour.
34 FS. – Ligne 45 : Lugano ↔ Tirano
- STPS
,
+39 0342 213170
- Bernina Express Bus
En voiture
[modifier]- Depuis Milan : prendre la route nationale
jusque Gera Lario puis la
jusque Tirano.
- Depuis Brescia : prendre la route provinciale SP 510 jusque Gratacasolo puis la route nationale
jusque Edolo, puis la
(attention qu'après Aprica, la route est déconseillée aux autobus) jusque Tresenda puis tourner à droite et emprunter la
jusque Tirano.
- Depuis la Suisse : rejoindre Saint-Moritz et emprunter la route principale
jusque Tirano.
Distances, durées et routes
[modifier](de centre à centre)
Destination | Distance | Temps | ||
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par la route | orthodromique | en voiture (environ) | en train* | |
Aprica | ![]() ![]() ![]() | 7,0 km | 25 min | — |
Bergame | ![]() ![]() ![]() | 69,2 km | 2 h 25 min | 2 h 43 min** |
Bolzano | ![]() | 96,9 km | 2 h 45 min | 5 h 47 min*** |
Brescia | SP 510 ![]() ![]() ![]() | 75,6 km | 2 h 15 min | 3 h 39 min**** |
Milan | ![]() ![]() ![]() | 112,5 km | 2 h 40 min | 2 h 32 min |
Rome | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | 516,0 km | 7 h 45 min | 6 h 12 min**** |
Sondrio | ![]() | 23,1 km | 35 min | 29 min |
Saint-Moritz ![]() | ![]() ![]() ![]() | 40,0 km | 1 h 05 min | 2 h 15 min |
* Par la liaison la plus rapide. ** à augmenter du temps d'attente à Lecco. *** à augmenter du temps d'attente à Vérone-Porta-Nuova et à Milan-Centrale. **** à augmenter du temps d'attente à Milan-Centrale. |
Routes via Tirano |
![]() | O ![]() | → Grosotto → Bolzano → ![]() |
![]() ![]() ![]() | N ![]() | → fin → ![]() |
Colico ← Sondrio ← | O ![]() | → Grosotto → Bormio |
Sondrio ← | O ![]() | → Grosio |
Monaco ← Brusio ← | O ![]() | → Valdidentro → Trieste |
Circuler
[modifier]Dans la cité
[modifier]La cité en elle-même occupe une surface d'environ 80 h avec une dénivellation globale maximale de 12 m. Les distances entre les principaux points d’intérêt sont relativement courtes et planes : 1 000 m entre la piazza delle Stazioni et le sanctuaire de Notre-Dame de Tirano ou 600 m entre la piazza delle Stazioni et la piazza Cavour au centre de la vieille ville. La circulation douce peut y être privilégiée.
En transport en commun
[modifier]En voiture
[modifier]Il n'existe qu'une seule station service sur le territoire de Tirano. Les autres plus proches sont, à l'ouest, sur la route nationale 38 à Villa di Tirano ; au nord, au poste frontière suisse sur la via Cantonale ; à l'est, sur la route nationale 38 à Lovero.
- 1 Station service Eni
strada di Fort 1
ouvert en permanence pour la distribution de carburant en « libre-service ». – station de carburant, magasin, station de lavage en « libre-service »
À vélo
[modifier]En cas de besoin, deux commerces de Tirano vendent des vélos, des accessoires pour cyclistes et effectuent des réparations mais aucun ne loue de bicyclette.
- 2 Ciclima
via Trivigno 2,
+39 0342 704360, courriel : [email protected]
lun. : 14 h 30 – 19 h, mar.–sam. : 8 h 30 – 12 h et 14 h 30 – 19 h.
- 3 Spada
via Sondrio 33,
+39 0342 705033
lun.–ven. : 9 h – 12 h et 14 h 30 – 18 h 30, sam. : 9 h – 12 h.
Voir
[modifier]- Vieille ville de Tirano –
Située sur la rive gauche de l'Adda, elle possède encore quelques pans de son enceinte construite par le duc de Milan Ludovic Sforza à la fin du XVe siècle, notamment sur lungo Adda Battaglione Tirano, le long de l'Adda, ainsi que ses trois portes : la porte de Milan (porta Milanese), la porte de Poschiavo (porta Poschiavina) et la porte de Bormio (porta Bormina). Elle compte aussi une dizaine de palais du XVe au XVIIIe siècle dont le plus impressionnant est sans conteste le palais Salis. (
Dans la vieille ville | ||||||||||
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voir d'autres images sur ![]() |
- 1 Palais Lambertenghi (Casa-Museo D’Oro Lambertenghi)
via Ligari 7,
+39 335 5464584
sur rendez-vous.
visite guidée à 6 €. –
Bâtiment du XVe siècle qui abrite une riche collection de meubles et d'objets des XVe et XVIe siècles répartis sur deux étages. (
- 2 Palais Salis (Palazzo Salis)
via Salis 3,
+39 340 0640653
du au : lun.–sam. : 10 h – 16 h. –
Datant du milieu du XVIIe siècle pour son apparence actuelle, la structure du palais est le résultat de l'intégration et du changement de bâtiments déjà bien établis, probablement déjà au XVe ou au XVIe siècle. Le circuit de visite parcourt dix salles meublées et, surtout, richement décorées de peintures polychromes ou en trompe l’œil dont la plus spectaculaire est certainement la salle dite du Saloncello. Également à découvrir lors de la visite : la chapelle baroque, le cellier, la glacière et le jardin intérieur à l'italienne. (
- 1 Palais Lambertenghi (Casa-Museo D’Oro Lambertenghi)
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- 3 Collégiale Saint-Martin (Collegiata Prepositurale di San Martino)
piazza San Martino,
+39 0342 701342
lun.–dim. : 7 h – 19 h.
gratuit. –
L'origine du sanctuaire est incertaine et la plus ancienne mention écrite date du . L'aspect actuel date du milieu du XVIIe siècle sauf la façade qui date de 1870. De l'église médiévale subsistent un portail sur le côté nord et deux chapelles latérales aujourd'hui transformées en sacristies ainsi que le clocher roman. À l'intérieur, des fresques du XIXe siècle dues à Giovanni Gavazzeni et un orgue de 1848 du au facteur d'orgues Serassi. (
- 3 Collégiale Saint-Martin (Collegiata Prepositurale di San Martino)



- 4 Tour Torelli (Torre Torelli)
via della Repubblica 40
extérieur visible en tout temps.
gratuit. – Bel exemple d'archéologie industrielle, elle fut construite, en style néo-classique, au milieu du XIXe siècle par le politicien Luigi Torelli comme structure pour l'élevage de vers à soie. (
- 5 Château de Sainte-Marie (Castello di Santa Maria, Castellaccio)
strada communale Castello –
extérieur
, intérieur
Déjà présent en 1140 et, alors, propriété d'Ardizzone Ier, évêque de Côme, il est reconstruit à la fin du XVe siècle, par le duc de Milan Ludovic Sforza, en même temps que les murailles de la ville, il était relié à celles-ci via un chemin protégé par un double mur. Il a été partiellement restauré en 1938 et en 2000. (
- 6 Fort Sertoli (Forte Sertoli)
(au lieu-dit Canali)
extérieur visible en tout temps.
gratuit. –
Construit juste avant la Première Guerre mondiale et opérationnel jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il était armé de quatre canons de 149 mm pointés vers la vallée de l'Adda et d'une portée maximale de près de 12 km mais il n'a jamais tiré un coup de feu. (
- 7 Sanctuaire de Notre-Dame de Tirano (Santuario della Madonna di Tirano)
piazza della Basilica 1,
+39 0342 701203
lun.–dim. : 7 h – 19 h.
gratuit. –
(par une double rampe sur la gauche de l'édifice). L'histoire du sanctuaire commence, comme d'habitude pour les sanctuaires mariaux, par la légende d'un miracle : à l'aube du , la Vierge apparaît à Mario Omodeo qui se rendait sur ses terres et lui ordonne d'y construire, sur le lieu de leur rencontre, un temple qui lui est dédié. Fidèle à sa promesse, Omodeo débute la construction du sanctuaire le (jour de l'Annonciation de la Vierge Marie en cette année) et se termina dans sa partie extérieure en 1513. Pour la consécration de l'église il doit attendre le quand, une fois les intérieurs terminés, le sanctuaire fut béni par l'évêque de Côme. Cesare Trivulzio. C'est l'intérieur du sanctuaire qui mérite la visite avec son énorme quantité de stucs, de peintures et de décorations murales ou sur voûtes qui ont permis à ce monument de devenir un exemple distingué de la maîtrise de l'art de la Renaissance lombarde ainsi que, avec la cathédrale de Milan et la chartreuse de Pavie, l'une des trois plus belles églises de Lombardie. Il faut cependant noté que l'apparition ne jouit pas d'une reconnaissance officielle de la part des autorités ecclésiastiques mais d'une reconnaissance mineure. (
- 8 Musée ethnographique (Museo Etnografico)
piazza della Basilica 30,
+39 0342 701181
du au : mar.–dim. : 10 h 30 – 12 h 30 et 15 h – 18 h, du au : sam.–dim. : 10 h 30 – 12 h 30 et 15 h – 18 h.
gratuit. –
Situé dans un palais du XVIIIe siècle, la Casa del Penitenziere, Le musée présente, sur quatre étages, plus de 14 000 artéfacts en relation avec la culture et le mode de vie en Valteline (
- 9 Fontaine
piazza della Basilica
visible en permanence.
gratuit. –
Cette élégante fontaine en niche de 1780 est due à Gabriele Longhi, également auteur de l'autel de la Madone dans le sanctuaire de Notre-Dame. Sur la gauche de la fontaine, à l'entrée de la via Sondrio, on peut toujours voir les deux piliers de pierre, encore munis de leurs gonds, de la porte qui fermait autrefois l'entrée de la place à l'ouest. Les bâtiments qui émergent derrière la fontaine appartiennent à l'institut Madonna di Tirano des révérends pères serviteurs de Marie, gardiens du sanctuaire de 1923 à 1976. (
- 10 Église Sainte-Perpétue (Chiesa di Santa Perpetua)
via Elvezia 27
visite guidée sur demande au +39 0342 706066.
gratuit. –
Vraisemblablement d'origine antérieure au XIIe siècle, le sanctuaire apparait pour la première fois dans un document écrit de la seconde moitié du XIIe siècle. Autrefois précédée d'un xenodochium, elle était associée et reliée directement par un chemin muletier à l'église de San Romerio. D'apparence très simple, l'intérieur conserve quelques fragments de fresques des XIIe et XIVe siècles. (
- 11 Église Saint-Roch (Chiesa di San Rocco)
via San Rocco 28 –
Selon la tradition, Gian Giacomo de Médicis, désireux de reprendre le contrôle de la Valteline aux Français, aurait envoyé, en 1526 ou en 1531, un émissaire à Tirano déguisé en moine pour convaincre la population de construire une église dédiée à saint Roch, le saint patron des pestiférés ; alors que le but réel était de construire une petite forteresse. Ce n'est qu'après le début des travaux que les habitants de Tirano, sentant la supercherie, bloquèrent la construction et expulsèrent le moine présumé. C'est à la fin du XVIe siècle que l'église fut achevée par les habitants avec une contribution financière de la famille Salis. Le portail porte la date de 1751 et la mention latine « ab utraque lue protege nos » ce qui signifie « Protégez nos deux ailes » (ailes dans le sens du corps et de l’âme). (
- 12 Grotte de Piattamala (Grotto di Piattamala)
via Elzevia
pour une visite intérieure guidée, contacter le musée ethnographique au +39 0342 701181.
gratuit. –
Il s'agit en fait de deux grottes dont l'une assurait la réfrigération naturelle de crotti, aujourd'hui disparus, des constructions en forme de dôme en pierre sèche, un type traditionnel dans la région (pour en voir en parfait état, il faut aller, via la même route, à Brusio). Lors de fouilles en 1884, furent mis à jour deux poignards en parfait état du XVIIe siècle av. J.-C. conservés actuellement au musée archéologique de Parme. (
- 13 Château de Piattamala (Castello di Piattamala)
via Elzevia
extérieur accessible en tout temps.
gratuit. –
(extérieur) Cet ensemble composé d'un bâtiment principal de 3 000 m2 et de deux « villas » fut construit au début des années 1920 pour servir de centrale hydroélectrique. Plus tard, il est transformé en hôtel-restaurant puis définitivement abandonné en 2013. S'aventurer à l'intérieur peut donc présenter de nombreux risques. (
- 14 Église Saint-Pierre-Martyr (Chiesa di Santo Pietro Martire)
via Parlenti
lun.–dim. : 7 h – 19 h. –
Consacrée le , elle est devenue église paroissiale le et agrandie en 1876. Grandement rénovée en 2001, elle contient, entre autres, une statue du XVIIIe siècle de Notre-Dame du Mont-Carmel qui, jadis, était portée lors de la procession de Baruffini ainsi que quatre fresques et une peinture de Luigi Tagliaferri. (
Faire
[modifier]Voyages et randonnées
[modifier]- 1 Bernina Express
piazza delle Stazioni 22 (départ à la gare RhB),
+41 81 2886565, courriel : [email protected]
gare RhB : lun.–dim. : 7 h – 19 h, durée d'un trajet pour Saint-Moritz : 2 h 15 min, durée d'un trajet pour le col de la Bernina : 1 h 50 min.
(allez-retour Saint-Moritz) siège 1re classe : 112 FS, allez-retour siège 2e classe : 64 FS, (allez-retour col de la Bernina) siège 1re classe : 70,8 FS