Montjoie
Montjoie ((de) Monschau, (wa) Mondjoye) | |
Informations | |
Régions | |
---|---|
Lac | lac barrage du Perlenbach |
Cours d’eau | Rour |
Altitude | 517 m |
Code postal | 52156 |
Préfixe téléphonique | 02472 |
Fuseau horaire | UTC+01:00, UTC+02:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Site touristique |
Montjoie (Montche en francique ripuaire) est une commune et une ville allemande de l'Eifel dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Son centre historique qui a gardé son cachet du XVIIIe siècle est une attraction touristique très populaire qui attire nombre de visiteurs étrangers.
Comprendre
[modifier]Informations touristiques
[modifier]- 1 Office du tourisme (Monschau - Touristik GmbH)
Stadtstraẞe 16,
+49 2472 80480, courriel : [email protected]
lun.–dim. : 10 h – 13 h et 13 h 30 – 16 h. –
Le parc national de l'Eifel possède un point d'information le concernant spécifiquement à Höfen :
- 2 Nationalparktor
Hauptstraße 72,
+49 2472 8025079, courriel : [email protected]
lun.–dim. : 10 h – 17 h. –
Climat
[modifier] Montjoie Diagramme des précipitations en mm
| Montjoie possède un climat continental humide sans saison sèche (Dfb) selon la classification de Köppen. Si les précipitations sont moins importantes que sur le plateau voisin des Hautes Fagnes (875 mm contre 1302 mm), le nombre de jours de précipitation sont plus nombreux (194 jours contre 164 jours). Les précipitations neigeuses s'étalent de novembre à avril avec respectivement 0,7 jour, 2,6 jours, 2,5 jours, 3,5 jours, 1,9 jour et 0,3 jour
Février 2013 ![]() Octobre 2015 |
Étymologie
[modifier]Certains linguistes pensent que le nom serait un dérivé du germanique mundgawi (« protection du territoire ») qui aurait été mal traduit par le latin Mons gaudii (« Mont de la joie »).
Cependant, la première évocation écrite datant de 1198 est Mons loci ce qui, en latin signifie « Mont de cet endroit » et semble contredire la première hypothèse. En 1217, on trouve Munioie et en 1226 Monjoje. Au XVe et au XVIe siècle, elle est dénommée Monjoye puis devient Montjoie en 1795 lors de l'annexion de son territoire dans le département français de l'Ourthe. Pourtant prussienne depuis 1815, son appellation ne sera germanisée, par décret officiel qu'en 1918 en Monschau, sur base de son nom en francique ripuaire Montche.
Histoire
[modifier]Du point de vue géologique, Montjoie est situé à l'ouest de l'Eifel qui est principalement constitué de roches volcaniques formées durant l'Eifélien.
Au Ier siècle av. J.-C., Montjoie est à la limite orientale du territoire des Éburons et loin de tout habitat humain. À partir de , les Romains déplacèrent les Ubiens de la rive droite du Rhin vers la rive gauche et ce jusqu'à la limite du plateau des Hautes Fagnes. À 33 km en distance orthodromique de la cité historique de Montjoie, le vicus d'Icorigium est alors fondé le long de la chaussée romaine de Trèves à Cologne. Avec le temps, d'autres voies sont créées par les Pépinides et leurs successeurs les Carolingiens. Ainsi une route relie Aix-la-Chapelle à Trèves en passant par l'actuelle commune de Montjoie, et plus précisément par Konzen. C'est là, au lieu-dit Hardhof où ce trouve également la chapelle Saint-Pancrace, que Lothaire Ier installe une de ses 43 fermes royales.
Il faut attendre la fin du XIe siècle ou le début du XIIe siècle pour qu'un habitat humain se matérialise ailleurs, avec le château de Richvinstinne d'abord et, environ un siècle plus tard, la tour Haller puis le château de Montjoie au pied duquel va s'implanter la cité historique.
La deuxième moitié du XIVe siècle verra Montjoie et ses environs changer de main et passer, par achat, du duché de Limbourg au duché de Juliers.

L'année 1543 voit la petite cité historique pillée et pratiquement anéantie par l'armée de Charles Quint tandis que le château des ducs est fortement endommagé par l'artillerie et sa garnison obligée de se rendre. L'intégration, en 1622, du duché de Juliers à celui du Palatinat-Neubourg et son relatif éloignement des théâtres de conflits engendrés par la guerre de Trente Ans marque le début de l'essor pour la cité de Montjoie : reconnaissance du statut de ville, construction d'une école élémentaire de même que, avec Sankt Mariä Gebur en 1650, d'une deuxième église paroissiale et, en 1654, d'un hôtel de ville. C'est aussi de cette époque que date la mise en place, par les Montjoliens eux-mêmes, d'une production de ferronnerie et, surtout à partir du début du XVIIIe siècle de tissus de laine que ce soit à Imgenbroich avec la famille Offermann ou à Montjoie même avec les familles Schmitz, Schlösser, Troistorff (la Maison Troistorff) et, par-dessus tout, à Johann Heinrich Scheibler, le bâtisseur de la Maison rouge, puis à ses fils Bernhard Georg, Paul Christoph (la Maison Pauls’sches), Johann Ernst et Wilhelm.
L'annexion, en 1794, de toute la rive gauche du Rhin, et donc de Montjoie, à la République française met un frein à l'activité drapière par la perte de tous les marchés situés outre-Rhin. Cependant, dès le tout début du XIXe siècle, la mécanisation et la modernisation des techniques redonnent un nouvel essor à l'industrie jusqu'à l'incorporation, en 1815 par la Prusse, de Montjoie dans le Grand-Duché du Bas-Rhin. Non seulement, les marchés français et du Royaume uni des Pays-Bas deviennent inaccessibles mais au sein même du Royaume de Prusse, des barrières douanières existent. Ces faits poussèrent, dès 1820, beaucoup de drapiers à s'exiler vers l'est, notamment vers Łódź. En 1860, Montjoie ne compte plus que huit fabriques et, en 1908, la dernière, celle de Louis Scheibler Sohn, ferme ses portes.
En automne 1918, sentant la défaite proche, l'empereur d'Allemagne Guillaume II se hâte, juste avant son abdication, de signer plusieurs décrets dont celui, par francophobie selon certains, modifiant l'appellation officielle de Montjoie en celle de Monschau.
Sans aucune importance stratégique, la cité de Montjoie sera épargnée par les combats et les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale. Même si une des composantes de la 6. Panzerarmee débuta la contre offensive allemande de décembre 1944 sur le plateau d'Imgenbroich, celle-ci contourna la cité historique portant tenue par des éléments de la 2e division d'infanterie américaine.
Lors de la réforme des territoires municipaux menée de 1967 à 1974 en Allemagne de l'Ouest, La ville de Montjoie intégra, en 1972, les anciennes communes de Höfen, Imgenbroich, Kalterherberg, Konzen, Mützenich et Rohren pour former la nouvelle commune (Gemeinde) de Montjoie tout en gardant son titre de ville.
Bibliographie
[modifier]- Eduard Lang, Eupen, Malmedy, Monschau (linguistique, nationalité culturelle), Berlin, Nauck, 1920 ?, 144 p. (OCLC 68823441)
- Arsène Buchet, Les origines limbourgeoises de Montjoie (histoire), G. Lelotte, coll. « Bulletin de la Société verviétoise d'archéologie et d'histoire » (no LV), (OCLC 1009772342)
Aller
[modifier]En train
[modifier]Aller à Montjoie en train est une option qui n'est pas facile à réaliser. Les gares les plus proches sont à Eupen (20 km), Hellenthal (22 km) et Heimbach (26 km). Au départ de la gare d'Eupen, vous aurez directement accès au bus TEC no 385 mais celui-ci ne circule que le samedi et le dimanche. Au départ des deux autres gares, vous devrez descendre du train à la gare de Gemünd (sur la liaison OTB ayant Hellenthal pour terminus) et prendre 2 bus différents tandis qu'au départ de Heimbach, il vous faudra emprunter 3 bus différents.
En voiture
[modifier]Montjoie étant assez éloigné du réseau autoroutier européen, il peut être quelque peu compliqué d'y parvenir. Pour rejoindre la cité historique au départ de Coblence, comptez 1 h 50 de route dont 69 km par un trajet tortueux sur des routes ordinaires en parfait état. Au départ de Malmedy, comptez 40 min pour un trajet tout aussi tortueux de 29 km.
- En venant du nord (via Aix-la-Chapelle) :
- Autoroute E40
,
2 Aachen-Lichtenbusch
Brand et Walheim par la route fédérale
. Au lieu-dit Etenpfuhl, vous êtes dans la commune de Montjoie.
- Autoroute E40
- En venant du nord-ouest ou de l'ouest (via Eupen) :
- En venant du sud (via Malmedy) :
- Autoroute E42A27, sortie 11
Malmedy par la route nationale N62. Au deuxième rond-point, continuez à droite sur la même route nationale jusqu'au troisième rond-point et prendre à gauche la N681 en direction de Robertville. Au rond-point suivant, prendre à droite, toujours sur la même route nationale et toujours jusque Robertville. Au tenant avec la N676, tournez à gauche en direction de Verviers jusque Sourbrodt où vous prenez, à droite, la N647 en direction d'Elsenborn. Au rond-point à l'entrée du camp militaire, au milieu duquel trône un ancien véhicule blindé, prenez à gauche la N659 jusqu'à la frontière. Lorsque cette route devient la route fédérale
, vous êtes à Montjoie-Kalterherberg.
- Autoroute E42A27, sortie 11
- En venant de l'est (via Coblence) :
- Autoroute
,
28 Rheinbach
Rheinbach par la route fédérale
en suivant la direction d'Euskirchen puis de Mechernich, de Gemünd et de Einruhr jusque Keisternich où vous prenez, tout droit, la route nationale 166 jusque Simmerath où vous prenez, à gauche la 246 jusque Montjoie-Imgenbroich.
- Autoroute
En transport en commun
[modifier]- Bus TEC 385
(Eupen ↔ Küchelsheid)
circule le samedi et le dimanche. – Arrêts, entre autres, à Mützenich, à Montjoie (parking Seidenfabrik, Pauls’sches Haus et parking Burgau), au barrage du Perlenbach et à Kalterherberg.
- Bus ASEAG 66 (Aachen Bushof ↔ Monschau Seidenfabrik)
circule tous les jours. – Arrêts, entre autres, à Konzen, à Imgenbroich et au parking Burgau.
- Bus ASEAG SB66 (Schnellbus 66)
(Aachen Bushof ↔ Monschau Seidenfabrik)
circule tous les jours. – Même itinéraire que le bus no 66 mais avec moins d'arrêts. Arrêts uniquement à « Konzen Kirchen » et à « Imgenbroich Bushof ».
- Bus ASEAG 82
(Simmerath ↔ Monschau Burgau)
circule tous les jours. – Arrêts, entre autres, à Imgenbroich Bushof, au parking Seidenfabrik et au parking Burgau.
Distances, durées et routes
[modifier](de centre à centre)
Destination | Distance | Temps | ||
---|---|---|---|---|
par la route | orthodromique | en voiture (environ) | ||
Aix-la-Chapelle | 233 ![]() | 26,8 km | 45 min | |
Coblence | ![]() ![]() ![]() | 98,0 km | 1 h 50 min | |
Cologne | E40 ![]() | 66,0 km | 1 h 30 min | |
Eupen ![]() | N67 214 22,5 km | 16,9 km | 30 min | |
Liège ![]() | E25 E40 N67 214 61 km | 47,6 km | 55 min |
Routes via Montjoie |
Lichtenbush (E40) ← Roetgen ← | N ![]() | → Schleiden → Mayence |
Aix-la-Chapelle ← Roetgen ← | N ![]() | → Saint-Vith ![]() ![]() |
Malmedy ![]() | SE ![]() | → Krinkelt ![]() |
Circuler
[modifier]En transport en commun
[modifier]Outre le bus no 385 qui effectue de nombreux arrêts sur le territoire de Montjoie, les bus
nos 84 et 85 ne circulent que sur ce même territoire. Le bus
NetLiner, quant à lui, ne fonctionne qu'avec une demande préalable de passage à un arrêt. Tous les arrêts, y compris ceux du bus no 385 du TEC sont signalés par un panneau comportant le logo
ainsi que le ou les numéros des bus ayant cet arrêt le long de leur itinéraire. Le « NetLiner » n'est jamais renseigné sur ces panneaux puisqu'il est censé pouvoir faire halte à n'importe quel arrêt.
- Bus ASEAG 84
(Monschau Seidenfabrik ↔ 1 Imgenbroich Bushof)
circule tous les jours. – Arrêts, entre autres, à Pauls’sches Haus, Monschau Burgau, Höfen et Rohren.
- Bus ASEAG 85
(Imgenbroich Bushof ↔ 2 Kalterherberg Oberdorf)
circule tous les jours. – Arrêts, entre autres, à Monschau Seidenfabrik, Pauls’sches Haus, Monschau Burgau, Vennbahn (Monschau Bahnhof) et Mützenich
- Bus ASEAG NetLiner
,
+49 241 16883322
circule du lundi au vendredi entre 8 h et 20 h.
3,7 €. – Demander en ligne ou par téléphone entre 7 h 30 et 19 h et au minimum 30 min à l'avance le passage du bus à un arrêt déterminé mais situé sur la commune.
Dans la cité historique
[modifier]Il y est très difficile de circuler en voiture et certaines périodes sont interdites à la circulation des véhicules à moteur non munis d'une « Monschau-Karte ». il est préférable de se rendre directement vers une des quatre aires de stationnement ceinturant la cité et de continuer à pied vers le centre ou d'emprunter le bus urbain si vous êtes stationné au parking « Burgau ». Si vous n'avez pas de monnaie, les trois aires de stationnement payantes, qui possèdent chacune des emplacements réservés aux PMR, sont équipées de bornes permettant le payement via un téléphone mobile.
Si vous circulez à pied, ce qui est le meilleur moyen pour bien découvrir et apprécier les lieux, sachez que toutes les voiries, y compris les trottoirs lorsqu'ils existent, sont revêtus de pavés de grès. Évitez donc les chaussures à talons aiguilles. Lorsque le sol est mouillé, méfiez-vous de ne pas glisser et chuter surtout si vous êtes à vélo.
- 3 Parking Aukloster (Parkplatz Aukloster)
Austraße 10
ouvert en permanence, payant : lun.–dim. : 10 h – 19 h.
2 € par heure entamée, 7 € pour 24 h. – 93 places sans étage.
(adaptées aux PMR).
- 4 Parking Burgau (Parkplatz Burgau)
Handwerkermarkt
ouvert en permanence.
2 € par heure entamée, 7 € pour 24 h. – 326 places, dont 2
, sur 2 niveaux .
(adaptées aux PMR).
- 5 Parking Seidenfabrik (Parkhaus Seidenfabrik)
Laufenstraße 54
ouvert en permanence.
2 € par heure entamée, 7 € pour 24 h. –
87 places sur 2 niveaux.
(adaptées aux PMR).
- 6 Parking Biesweg (Parkplatz Biesweg)
Biesweg
ouvert en permanence.
gratuit. – Sans places définies, accessible aux camping-cars et aux caravanes, point d'eau alimentaire.
- Bus urbain (Stadtbahn Monschau)
,
+49 2472 800010
lun.–dim. du au .
(valable 1 jour) adulte : 6,5 €, étudiant (munis de sa carte) : 4 €. –
parmi les langues parlées. Train routier de 28 places assises (2 remorques de 14 places) qui effectue un circuit. Arrêts au 7 parking des bus de Burgau, à la Maison Pauls’sches, sur le 8 Markt et au pied du Burg Monschau.
En dehors de la cité historique
[modifier]Le réseau routier est, comme la plupart du temps en Allemagne, en parfait état et le conducteur allemand respecte, en règle générale, scrupuleusement le code de la route. Le trafic est d'ordinaire fluide même aux heures pointes sauf lors de l'organisation de la Vennlauf et du marathon où des déviations peuvent être mises en place. Un petit bémol, il n'existe que deux stations-services pour toute la commune, prenez donc vos précautions :
- 9 Total
Trierer Straße 232 – Tous types de carburants, payement en cash (de 6 h à 22 h), par maestro ou par carte de crédit. Magasin, station de lavage.
- 10 Aral
Hauptstraße 144 – Tous types de carburants, payement en cash (de 7 h à 21 h), par maestro ou par carte de crédit. Magasin, station de lavage.
Si vous êtes un usager doux, les chemins et sentiers sont nombreux, bien entretenus, souvent balisés et même munis de bancs pour se ménager une petite halte. N'hésitez donc pas à les emprunter, car ils vous feront économiser de la distance à parcourir loin des voiries pour automobiles. Seuls quelques très courts tronçons pour passer du plateau à la vallée de la Roer et vis versa peuvent présenter une dénivellation importante.
Voir
[modifier]- Cité historique de Montjoie – Bien que Montjoie fut un des points de départ de l'offensive von Rundstedt en , le centre-ville historique fut épargné tout au long des deux guerres mondiales et a conservé son aspect du XVIIIe siècle avec de nombreuses maisons à colombages ou recouvertes d'ardoises et ses rues étroites restées presque inchangées depuis. Hormis les deux anciens châteaux et les édifices religieux, près de 200 bâtiments y sont classés comme monument historique (Denkmal) par le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie faisant de cette cité historique une attraction touristique très populaire. Les édifices classés sont identifiés avec la plaquette
. (
- 1 Tour Haller (Burg Haller)
Panoramaweg
accessible en tout temps.
gratuit. –
(pour PMR sportif, le chemin d'accès comporte de très nombreux escaliers). D'origine incertaine, l'on a longtemps considéré qu'elle fut construite dans le but d'être une tour de guet du château des ducs de Juliers, mais on sait maintenant qu'il n'en est rien et que, servant de résidence et de défense à la manière d'une maison forte, avec des murs de 2,5 mètres d'épaisseur, elle est plus ancienne que le château. Une aquarelle datée de 1543 montre la tour toujours coiffée d'un toit à deux croupes droites. Par contre, à partir de 1570, nombre de ses pierres ont été utilisées pour restaurer le château des Juliers, ainsi toutes les illustrations du XVIIe siècle et postérieures montrent une ruine sans toit. (
- 2 Château des ducs de Juliers (Burg Monschau)
Auf dem Schloß
gratuit. –
(sauf l'intérieur des tours et murs d'enceinte). Construit à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle par le duc Waléran III de Limbourg, le château est cité pour la première fois comme Castrum in Munioie dans un document de 1217. Au cours de la deuxième moitié du XIVe siècle, il devint la propriété du duc Guillaume VI de Juliers qui l'agrandi et le transforme en forteresse munie de puissants remparts avec chemins de ronde. À partir de 1433, Adolphe Ier de Juliers ayant consolidé sa propriété sur Montjoie, le château devient une des résidences des ducs jusqu'en 1609 et la mort de Jean-Guillaume de Clèves, le duché de Juliers étant alors intégré au duché du Palatinat-Neubourg. Entre-temps, le château dû subir, en 1543, un siège par l'artillerie de Charles Quint qui amena sa reddition et le pillage de la ville. Devenu bien national français en 1795, il fut vendu mais le nouveau propriétaire, étant dans l'incapacité d'entretenir cette immense propriété, fit démonter les toits entre 1836 et 1837 afin d'être exempté de l'impôt foncier. Il faudra attendre le début du XXe siècle pour que le nouveau propriétaire, le gouvernement provincial de Rhénanie, s'attelle à consolider et restaurer le château ainsi que ses dépendances. Après la Première Guerre mondiale, la Deutsches Jugendherbergswerk installe une auberge de jeunesse, la DJH Burg Monschau, dans l'aile ouest. Actuellement, outre d'auberge de jeunesse, le château sert aussi de décor au festival de musique classique. La cour intérieure, d'où l'on découvre un panorama sur la cité, ainsi que les remparts sont accessibles gratuitement en tout temps. (
- 3 Chapelle castrale (Schlosskapelle)
gratuit. –
Bâtie au XIVe siècle en moellon d'ardoise, cette ancienne chapelle sert maintenant de lieu de conférences et de concerts musicaux pour 80 places assises. (
- 3 Chapelle castrale (Schlosskapelle)
- 1 Tour Haller (Burg Haller)
- 4 Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge (Sankt Mariä Geburt kerk)
Burgweg,
+49 2472 7030
gratuit. –
(13 marches à l'entrée). Église à nef unique, elle fut construite, en style roman tardif, entre 1649 et 1650 par les Prémontrés de l'ancien monastère de Reichenstein en tant que première église paroissiale de la cité de Montjoie. Restaurée entre 1969 et 1978, elle est surtout intéressante par son intérieur considéré comme le plus bel édifice du baroque rural du nord de l'Eifel. Parmi les objets d'art liturgique, le reliquaire de saint Liberatus, le saint patron de Montjoie. Une des cloches du clocher, celle qui se trouve sous un petit auvent en saillie au-dessus de l'horloge et qui sonne les heures, se trouvait dans l'auberge de Reinartzhof et servit, jusqu'à la fin du XVIe siècle, à guider les voyageurs égarés. C'est en 1831, qu'elle fut installée ici. (
- 5 Église de l'Immaculée-Conception (Aukirche Sankt Mariä Empfängnis)
Austraße
gratuit. –
Ce sont des Franciscains qui ont bâti, entre 1725 et 1751, l'église et son cloître (aukloster) en style baroque. Les parties anéanties par l'incendie de 1860 ont été reconstruites en style néo-classique. Actuellement, c'est l'église paroissiale catholique de la cité. (
- 6 Église évangélique (Evangelische Stadtkirche)
Rurstraße,
+49 2472 912350
du Vendredi saint au 1er dimanche d'octobre : lun.–dim. : 11 h – 17 h, sinon pendant les offices.
gratuit. –
Payée par les riches drapiers locaux, sa construction débuta en 1787, elle fut inaugurée en 1789 et complètement terminée en 1810. Si l'extérieur est assez simple, l'intérieur, de style Louis XVI est quelque peu plus sophistiqué avec des décors où le blanc domine. (
- 7 Maison rouge (Rotes Haus)
Laufenstraße 10, courriel : [email protected],
+49 2472 5071
du au : mar.–dim. à 10 h, 11 h, 12 h, 14 h, 15 h et 16 h.
adulte : 5 €, étudiant (munis de sa carte) et PMR : 3 €, moins de 18 ans : gratuit. – Construite entre 1752 et 1768 en style hybride rococo, Louis XVI et Empire par le tisserand Johann Heinrich Scheibler pour lui servir de bâtiment commercial et de demeure, elle doit son nom à la couleur rouge qui couvre les briques des murs. Le musée a conservé dans son état d'origine tout l'aménagement et l'ameublement, principalement de style Liège-Aix, et donnent une bonne impression de la vie de la classe moyenne supérieure à la période des lumières. L'escalier tournant autoporteur en chêne, qui dessert 3 étages, est décoré de 21 scénettes sculptées dans le bois rappelant les diverses étapes de la fabrication du tissu de laine. (
- 8 Maison Troistorff (Haus Troistorff, Grünes Haus)
Laufenstraße 18,
+49 2472 81215
lun.–mer. : 8 h 30 – 12 h 15 et 14 h – 15 h 30, jeu. : 8 h 30 – 12 h 15 et 14 h – 18 h, ven. : 8 h 30 – 12 h 30.
gratuit. – Construite en 1783 pour le tisserand Troistorff, c'est en fait une maison à colombage crépie et pourvue d’ornements. Actuellement, elle est utilisée par la ville pour abriter les services de l'enregistrement et pour célébrer les mariages civils. (
- 9 Maison Pauls’sches (Pauls’sches Haus)
Stadtstraße 1-3 – Intérieur inaccessible. Construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle en style baroque-rococo par le tisserand Paul Christoph Scheibler, un des deux fils de Johann Heinrich Scheibler le bâtisseur de la Maison rouge, cette maison bourgeoise fut acquise en 1824 par un dénommé Hermann Pauls, d'où son nom actuel. Depuis 1921, elle appartient à la ville de Montjoie (
- 10 Musée de la Sparkasse (Sparkassen Museum)
Laufenstraße 42,
+49 2472 840
lun.–mer. : 8 h 30 – 13 h et 14 h 15 – 16 h 45, jeu. : 8 h 30 – 13 h et 14 h 15 – 17 h 45, ven. : 8 h 30 – 13 h et 14 h 15 – 16 h.
gratuit. –
Installé dans les bâtiments de la banque d'épargne Sparkasse, le musée présente une collection d'affiches anciennes, de tirelires et de machines à calculer. (
- 4 Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge (Sankt Mariä Geburt kerk)