Forêt de Soignes
Forêt de Soignes ((nl)Zoniënwoud) | |
Dans la « hêtraie cathédrale » | |
Information | |
Pays | |
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Administration | IBGE, DNF, ANB |
Cours d'eau | Voer, IJse, Argentine, Bocq, Zwanewijdebeek, |
Superficie | |
Population | |
Densité | hab./km2 |
Religion(s) | |
Électricité | V / Hz / |
Préfixe téléphonique | |
Suffixe Internet | |
Fuseau | |
Localisation | |
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https://www.zonienwoud.be/, https://www.sonianforest.be/, https://www.zonienwald.be/ Site officiel | |
La forêt de Soignes est une région naturelle sylvestre au sud-est de l'agglomération bruxelloise qui s'étend sur les trois régions territoriales de la Belgique. Depuis , trois zones d'un total de 270 hectares sont classées au patrimoine mondial de l'UNESCO en tant que forêt primaire de hêtres.
Comprendre
[modifier]La principale caractéristique de la forêt de Soignes est d’être composée à près de 80 % de hêtres [(la)Fagus sylvatica] issus de plantations ou de régénération naturelle, dont les hautes futaies ont fait surnommer une partie du massif forestier : la « hêtraie cathédrale ».
La surface actuelle de la forêt de Soignes proprement dite est de 4 383 hectares, que l’on peut étendre à environ 5 000 hectares si l’on y inclut d’autres étendues boisées publiques contiguës qui en faisaient partie dans le passé comme le bois de la Cambre, le parc de Tervuren, le bois Marnix ((nl) Marnixbos) à Overijse, le jardin botanique expérimental Jean Massart ou encore le parc Tournay-Solvay et le plateau de la Forestière à Watermael-Boitsfort.
Gestion
[modifier]En Belgique, la gestion du territoire étant une compétence des régions fédérées, la forêt qui s'étend en partie sur les trois régions est gérée par celles-ci. Chacune est maîtresse chez elle et gère son territoire comme elle l'entend. Cependant, concernant les 5 000 hectares constitués par la forêt de Soignes et les espaces verts situés dans et autour de celle-ci, les trois régions administrent conjointement et en étroite collaboration l'ensemble selon le même schéma directeur.
- Institut bruxellois pour la gestion de l'environnement (IBGE)
Tour & Taxis, avenue du Port 86C / 3000, 1000 Bruxelles,
+32 2 7757642 – Responsable : Gregory Reinbold.
- Direction nature et forêt (DNF)
Cantonnement de Nivelles, avenue Jean Monnet 12, 1400 Nivelles,
+32 67 884290 – Responsable : Damien Bauwens.
- Agentschap voor Natuur en Bos (ANB)
Beheerregio Groenendaal, Duboislaan 14, 1560 Hoeilaart,
+32 2 6582460 – Responsable : Patrick Huvenne.
Étymologie
[modifier]Selon plusieurs historiens et toponymistes, le nom de « Soignes », tout comme celui de « Soignies », serait à rattacher à la Senne et viendrait du germain sunnia (« eau calme »). D'autres estiment que « forêt de Soignes » serait une traduction du brabançon Sonie bosch, venant de la racine germanique sonne- et serait une référence au soleil dans la mythologie germanique.
Histoire
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Tout comme d’autres zones arborées bruxelloises telles que le bois de la Cambre ou, moins connu, le parc Jean-Félix Hap, ou encore brabançonnes telles que le 1 bois de Hal et la 2 forêt de Meerdael
, la forêt de Soignes est un vestige de la forêt Charbonnière qui, à l'époque romaine, s’étendait des rives du Rhin à l'estuaire de l'Escaut en passant par la Meuse.
Restée pratiquement intacte jusqu'au XVe siècle, elle servit, dès le XIIe siècle, comme réserve de chasse pour les comtes puis les ducs de Brabant. C'est aussi à cette époque que s'y installent plusieurs communautés religieuses. À la mort de Charles Quint, en 1558, elle couvre encore 20 000 hectares et reste un terrain de chasse.
Pendant la période tourmentée des XVIe et XVIIe siècles, la forêt est saccagée par la population et les propriétaires terriens désargentés qui abattent massivement les arbres. Surexploitée elle ne se renouvelle plus naturellement et sa surface se réduit.
Il faut attendre la fin de la période de la Maison d'Autriche, entre 1714 et 1795, pour assister à un reboisement systématique. C'est l'architecte-paysager Joachim Zinner qui, à partir de 1788, va planter un très grand nombre de hêtres, qui forment aujourd'hui encore la majestueuse « hêtraie cathédrale ». Les hêtres âgés de plus de 200 ans ne sont pas rares en forêt de Soignes et sont les témoins vivants de ces premières plantations. La période du régime français, entre 1795 et 1815, verra quant à elle la plantation de chênes, notamment au Rouge-Cloître.
À la fin de ce régime, la forêt, qui couvre encore une superficie de plus de 10 000 hectares, appartient à une société privée qui met en vente publique près de 60 % de la surface. La majorité des nouveaux acquéreurs défrichent en partie leur propriété pour en faire des parcs d'agrément, comme le domaine d'Argenteuil ou encore le domaine Solvay. La surface sylvestre primitive n'est plus alors que de 4 694 hectares. À partir de 1843, elle sera encore réduite par le nouveau propriétaire, l'État belge, à sa superficie actuelle de 4 383 hectares par la construction de routes, d'un chemin de fer et de deux hippodromes.
Bibliographie
[modifier]- Les amis de la forêt de Soignes, La forêt de Soignes : connaissances nouvelles pour un patrimoine d'avenir (nature, écologie), Wavre, Mardaga, , 237 p. (ISBN 978-2-8047-0030-0) (OCLC 630514395)
- Sander Pierron, Histoire illustrée de la forêt de Soignes, t. 1 : La géographie, l'histoire, la juridiction, Bruxelles, La Pensée belge, , 410 p. (OCLC 715180759)
- Sander Pierron, Histoire illustrée de la forêt de Soignes, t. 2 : La flore, la faune, les maisons seigneuriales, Bruxelles, La Pensée belge, , 592 p. (OCLC 715180807)
- Sander Pierron, Histoire illustrée de la forêt de Soignes, t. 3 : Les établissements religieux, les chantres, Bruxelles, La Pensée belge, , 562 p. (OCLC 715180871)
Villes
[modifier]Région de Bruxelles-Capitale
[modifier]Région flamande
[modifier]Région wallonne
[modifier]Aller
[modifier]En transport en commun
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- Tram – Ligne 44 (Montgomery ↔ Tervuren station) : terminus « Tervuren station ».
- Bus De Lijn – lignes 317 (Kraainem ↔Leuven), 519 (Tervuren ↔ Moorsel), 526 (Tervuren ↔ Heverlee), 555 (Sint-Pieters-Woluwe ↔ Leuven), 558 (Tervuren ↔ Leuven) : arrêt « Tervuren Museum ».
Jesus-Eik
[modifier]- Métro – Ligne 5 (Herrmann Debroux ↔ Érasme) : terminus « Herrmann Debroux » (
), ensuite moins de dix minutes à pied jusqu'au domaine du Rouge-Cloître.
- Tram – Ligne 44 (Montgomery ↔ Tervuren station) : arrêt « Auderghem-Forêt » (réserve forestière).
- Bus STIB – Ligne 72 (ULB ↔ ADEPS) : arrêts « Jardin Massart » ou « Rouge-Cloître ».
- Bus De Lijn – Lignes 349 (Ottenburg ↔ Etterbeek), 504 (Tombeek ↔ Etterbeek), 547 (Overijse ↔ Woluwe-Saint-Pierre), 548 (Huldenberg ↔ Woluwe-Saint-Pierre) : arrêt « Herrmann Debroux ».
- Bus TEC – Ligne E (Eghezée ↔ Bruxelles) : arrêts « ULB Jardin Massart » ou « Herrmann Debroux »,
- 1 Gare ferroviaire de Boitsfort
chaussée de La Hulpe, 1170 Watermael-Boitsfort – Ligne 161 (gare de Schaerbeek ↔ gare de Namur).
- Tram – Ligne 94 (Musée du Tram ↔ Louise) : arrêt « Gare de Boitsfort ».
- Bus STIB – Ligne 17 ( Heiligenborre ↔ Baulieu) : arrêt « Étangs de Boitsfort »
- Bus TEC – Ligne 366 (Court-Saint-Étienne ↔ Ixelles) : arrêts « Étangs » ou « Boitsfort Gare » ou « Drève des Bonniers » (réserve forestière de Gripensdelle).
Bois de la Cambre et drève de Lorraine
[modifier]- 2 Gare ferroviaire du Vivier d'Oie
rue Latérale, 1180 Uccle – Ligne 26 (gare de Schaerbeek ↔ gare de Hal).
- 3 Gare ferroviaire de Boondael
avenue de la Forêt, 1050 Ixelles – Ligne 26 (gare de Schaerbeek ↔ gare de Hal).
- Tram – Ligne 7 ( Heysel ↔ Vanderkindere) : arrêts « Cambre-Étoile » ou « Legrand ».
- Bus STIB – Ligne 41 (Transvaal ↔ Héros) : arrêt « Gendarmes ».
- Bus De Lijn – Ligne 136 (Groot-Bijgaarden ↔ Alsemberg) : tous les arrêts entre « Petite Espinette » et « Avenue Churchill ».
- Bus TEC – Lignes W (Gare de Bruxelles-Midi ↔ Braine-l'Alleud), 365A (Gare de Bruxelles-Midi ↔ Charleroi) : tous les arrêts entre « Petite Espinette » et « Avenue Churchill ».
Groenendael
[modifier]- 4 Gare ferroviaire de Groenendael (Station Groenendaal)
Groenendaalstenweg, 1560 Hoeilaart – Ligne 161 (gare de Schaerbeek ↔ gare de Namur).
- Bus De Lijn – Lignes 395 (Hoeilaart ↔ Leuven), 553 (Groenendael ↔ Tervuren), 598 (Groenendael ↔ Heverlee), 830 (Groenendael ↔ Mechelen) : arrêt « Station Groenendaal ».
- Bus TEC – Ligne 366 (Court-Saint-Étienne ↔ Ixelles) : arrêt « Pont de Groenendael » (à deux pas de la gare ferroviaire de Groenendael).
- Bus TEC – Ligne 366 (Court-Saint-Étienne ↔ Ixelles) : arrêt « Étangs Solvay ».
En voiture
[modifier]La forêt est traversée de part en part par le périphérique autoroutier R0 selon un axe NNE-SSO. Plusieurs sorties permettre d'accéder rapidement à une ou plusieurs zones déterminées :
1 Tervuren-Vierarmen : accès au parc de Tervuren, à l'arboretum de Tervuren (via la Jesus-Eiklaan) et à la réserve du Rouge-Cloître ;
échangeur du « Carrefour Léonard » entre R0 et E411 :
- E411 (direction Bruxelles-Brussel),
s.n. Autres directions : accès à l'abbaye du Rouge-Cloître et au jardin botanique expérimental Jean Massart,
- E411 (direction Namur-Namen),
2 – villes desservies : Overijse : accès à Jesus-Eik et à l'arboretum de Tervuren (via la Kapucijnendreef) ;
- E411 (direction Bruxelles-Brussel),
s.n. Groenendael : vers le nord, elle donne accès au musée de la forêt, à l'arboretum de Groenendaal, au prieuré de Groenendaal, à la réserve Joseph Zwaenepoel (
) à la réserve de Gripensdelle (
), aux étangs de Watermael-Boitsfort, au parc Tournay-Solvay, au domaine des Silex et au bois de la Cambre tandis que vers le sud, elle donne accès au domaine régional Solvay et à la Réserve de Ticton (
) (via la drève du Sanatorium) ;
s.n. Derscheid : accès à la Réserve de Ticton (
) (via le chemin de la Ramée ou le domaine régional Solvay) ;
28 Argenteuil : accès au domaine d'Argenteuil.
Circuler
[modifier]Bien qu'il soit possible de circuler en véhicule à moteur dans la forêt via des voiries régionales, comme l'avenue de Tervuren (N3) ou la chaussée de La Hulpe (N275), ou encore communales, comme la Jesus-Eiklaan (accessible uniquement par Tervuren) ou l'enfilade de la drève de Lorraine, de la drève du Harras et de la Duboislaan, il est toujours préférable d’arrêter son véhicule sur une des nombreuses aires de stationnement gratuites rencontrées et de poursuivre son « expédition » en mode écomobilité afin de profiter pleinement des lieux.
Que vous soyez piéton, cycliste ou cavalier, sachez qu'il est interdit, dans un endroit public, de laisser divaguer un animal de compagnie. Cependant, les règles sont quelques peu différentes d'une région à l'autre :
- Région de Bruxelles-Capitale : le chien doit être tenu en laisse dans les zones de protection et les réserves. Ailleurs, le garder à tout moment sous maîtrise.
- Région flamande : tenir son chien en laisse partout sauf dans les zones prévues. Celle-ci sont clôturées et destinées à laisser gambader l'animal en toute quiétude.
- Région wallonne : le chien doit être tenu en laisse partout.
En règle générale ne quittez pas les sentiers et chemins surtout si la zone où vous aimeriez vous engager est formellement interdite d'accès par la présence d'un panneau d'interdiction ou par celle d'une clôture. Soit, il peut y aller de votre sécurité soit il s'agit d'une zone fragile pour la flore et ou la faune. Il est aussi formellement interdit d'allumer un feu. Les infractions constatées sont sanctionnées par des amendes administratives, même s'il n'y a aucun dégât à la nature, (550 € en Région wallonne).
Respectez toujours les instructions et injonctions des agents de l'IBGE, en région bruxelloise, de la DNF, en région wallonne, et de l'ANB, en région flamande. Sachez aussi que ceux-ci sont habilités à dresser un procès-verbal d'infraction dans les domaines de la pollution de l'air, de l'eau et du sol, de l'agression sonore et de l'abandon des déchets.
Afin que vos déplacements se fassent dans les meilleures conditions, consultez aussi la section « Sécurité ».
Voir
[modifier]- 1 Parc de Tervuren (Park van Tervuren)
Leuvensesteenweg et Rijkunstdreef, 3080 Tervuren –
Ce parc d'environ 190 hectares, 207 ha si l'on compte l'AfricaMuseum et les pelouses qui l'entourent, fut créé sur l'ordre du roi Léopold II afin d'accueillir une partie de l'exposition universelle de 1897, l'autre partie se tint dans le parc du Cinquantenaire. Pour relier les deux, fut construite la majestueuse avenue de Tervuren ainsi que la ligne du tram 44 qui circule toujours journellement, parfois au moyen de véhicules du début du XXe siècle. (
- 2 Maison espagnole (Spaanse huis)
centre de documentation : mer.–sam. : 11 h – 17 h 30. –
C'est le surnom donné au moulin à eau de la vallée du Marais (((nl) Gordaalmolen)) où jusqu'au début du XIXe siècle les habitants des environs venaient faire moudre leurs céréales. De style renaissance flamande, d’où son surnom de Maison espagnole, sa première mention écrite date du XIIIe siècle. Laissé complètement à l'abandon pendant 30 ans, jusqu'en 2010, l'ancien moulin fut restauré et est devenu un lieu de restauration et de vente de produits artisanaux ainsi qu'un lieu de documentation et d'exposition. (
- 3 Chapelle Saint-Hubert (Sint-Hubertuskapel)
–
Bâtie en 1616 ou 1617, en remplacement d'une chapelle en bois déjà dédiée à saint Hubert, elle est le seul vestige subsistant du château des ducs de Brabant démolit en 1782. Si architecturalement, elle constitue un bel exemple du début du baroque avec son usage contrasté de la brique rouge et de la pierre blanche, le mobilier intérieur ne présente guère d'intérêt. Chaque dernier dimanche d'octobre y est organisée une cérémonie religieuse en l'honneur de saint Hubert qui selon une légende est décédé à Tervuren alors que, historiquement, ce fait advint le dans sa propriété de Fouron-le-Comte. (
- 2 Maison espagnole (Spaanse huis)
- 4 Arboretum de Tervuren
Vlaktedreef, 3080 Tervuren –
Aménagé à partir de 1902, l'arboretum couvre une surface d'environ 100 ha et compte 460 espèces d'arbres différentes. Outre que l'on y trouve quelques arbres remarquables, l'arboretum est divisé en 40 parcelles séparées par des clairières ou des allées herbeuses. Chaque parcelle est représentative de l'arborescence d'une région du monde et est signalée par un chiffre, parfois suivit d'une lettre, blanc sur fond vert (plan des parcelles). (
- Domaine du Rouge-Cloître 1160 Auderghem (
- 5 Réserve forestière et naturelle du Rouge-Cloître
chemin des Chênes (en voiture, venir de préférence par la rue du Rouge-Cloître) –
(chemin des Chênes et les deux drèves principales) Contrairement au reste de la forêt, la réserve est une hêtraie-chênaie. Plantés par les Français entre 1795 et 1815, les chênes sont des chênes sessiles [(la)Quercus petraea]. La strate herbacée du sous bois est caractérisée par des tapis de géophytes printaniers comme les jacinthes des bois [(la)Hyacinthoides non-scripta], les anémones sylvies [(la)Anemone nemorosa] ou encore l'ail des ours [(la)Allium ursinum]. (
- 6 Abbaye du Rouge-Cloître
rue du Rouge-Cloître –
D'abord simple ermitage construit en 1366, les lieux sont transformés, en 1374, en prieuré affilié à la congrégation de Groenendael. Au début du XVIe siècle, le monastère est devenu l'un des plus prestigieux des Pays-Bas espagnols, sa bibliothèque était l'une des plus riches et son atelier d'enluminure l'un des plus réputé. Malheureusement, en 1572, l'abbaye fut pillée et incendiée par les iconoclastes lors de la Révolte des gueux. Après s'être exilés à Bruxelles, les religieux réintègrent le monastère en 1607 et restaurèrent les bâtiments délabrés pour lui donner, les quinze étangs compris, leur aspect définitif. 1796 verra, par ordre du Directoire, la suppression définitive de la fonction monastique des lieux. Le domaine fut alors parcellé et diverses entreprises industrielles s'y installent jusqu'à la fin du XIXe siècle. Le site est acquis par l'État belge en 1910 et classé en 1959. Hormis une aile du cloître, la brasserie et l'infirmerie qui ont été détruites ainsi que l'église qui disparu dans un incendie involontaire en 1805, les lieux ont été parfaitement restaurés et montrent, à l'identique, l'aspect qu'ils avaient à la fin du XVIIIe siècle. Actuellement, ceux-ci sont occupés par un centre d'art, un centre culturel, un centre d'animation équestre et un restaurant. (
- 7 Jardin botanique expérimental Jean Massart
chaussée de Wavre 1850, courriel : [email protected],
+32 2 6509165
lun.–ven. : 9 h – 17 h.
gratuit, visite guidée (durée entre 1 h 30 et 2 h) : 3 €. –
Créé en 1922 par Jean Massart, professeur de botanique à l'ULB, le jardin occupe une superficie de 5 hectares et ses collections vivantes comprennent près de 2 000 espèces végétales dont 300 plantes médicinales et aromatiques. Le Jardin comporte également, autour du grand étang du Lange Gracht, une zone humide érigée en réserve naturelle et incorporée au réseau Natura 2000. (
- 5 Réserve forestière et naturelle du Rouge-Cloître
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- 8 Château de Trois-Fontaines
chaussée de Wavre 2241, 1160 Auderghem –
La première mention du château, déjà sous le nom de Trois-Fontaines (Dryen Borren en dialecte brabançon), date de 1329 tandis que sa première représentation date de 1532 ; il s'agit d'une tapisserie représentant des scènes de chasse dans le duché de Brabant exposée au musée du Louvre (aile Richelieu, salle 19). Jusqu'en 1786, il servait de résidence au warantmaître, l'officier public chargé de garder et de gérer le domaine de chasse des ducs de Brabant, et de prison, principalement pour les braconniers et les voleurs de bois. Entre 1793 et 1822, le château est abandonné et tombe en ruine avant de devenir une ferme jusqu'à son rachat en 1906 par l'État belge qui y loge des ouvriers. Les vestiges de la demeure sont enfin restaurés entre 1973 et 1976. Celle-ci sert maintenant de lieu d'expositions autour du thème de la forêt de Soignes. (
- 9 Étangs de Watermael-Boitsfort
Chemin des Silex, 1170 Watermael-Boitsfort
ouvert en permanence.
gratuit. –
Ensemble biologique et paysager remarquable de 5,7 hectares, il est composé de pairies de fauche, reconnu comme site Natura 2000. Les deux étangs qui constituent le centre de cet ensemble recueillent les eaux des trois ruisseaux à l'origine de la Woluwe. L'étang inférieur est munis d'une terrasse permettant d'observer la faune et la flore aquatique. Plus de 130 espèces d'oiseaux cohabitent ici, dont certaines très rares dans la région, tel le bonglios nain [(la)Ixobrychus minutus], le plus petit des hérons européens, et le grèbe castagneux [(la)Tachybaptus ruficollis], le plus petit des grèbes et qui a la particularité de pondre deux fois par an. (
- 10 Parc Tournay-Solvay
Chemin des Silex, 1170 Watermael-Boitsfort
ouvert en permanence.
gratuit. –
Ce parc paysager de 7 hectares résulte d'aménagements successifs réalisés par la famille Tournay-Solvay entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Outre deux étangs, le parc contient les anciennes écuries et la conciergerie, toutes deux restaurées en 1992, du domaine ainsi que les ruines du château et la Villa Blanche jadis destinée à recevoir les visiteurs et actuellement siège de la Fondation européenne pour la sculpture. Plusieurs sculptures ornent aussi le parc. (
- 11 Bois de la Cambre
1000 Bruxelles
ouvert en permanence sauf par grands vents. La circulation automobile est interdite sur la boucle sud pendant les week-ends et du au . –
D'une superficie de 122,34 hectares, cet espace forestier aménagé à l'anglaise fut conçu et réalisé, en 1862 par l'architecte-paysagiste Édouard Keilig, sur une partie enclavée, autrefois appelée la Heegde, de la forêt de Soignes dans l'agglomération urbaine de Bruxelles. Il imite la nature et se caractérise par une irrégularité dans la conception des plantations et des voies offrant ainsi des points de vue et des perspectives très variés. Au milieu de la partie sud, l'on découvre un lac de six hectares et profond de un mètre avec une île d'un hectare abordable uniquement via un bac accessible aux PMR où ce trouvent un restaurant, le Chalet Robinson, et un loueur de barques. La partie nord, quant à elle, abrite un théâtre, le Théâtre de Poche, une patinoire à roulette avec restaurant, La patinoire, une discothèque avec restaurant, Les Jeux d'Hivers ainsi qu'un centre équestre, le Centre équestre de la Cambre, qui organise des promenades à cheval ou à poney. Également dans cette partie nord, on peut découvrir la 12 pelouse des Anglais
marquée, depuis 1965, par une stèle et un chêne commémoratif ; en cet endroit, s'est déroulée le une partie de criquet entre des militaires britanniques qui participeront le lendemain à la bataille de Waterloo. Outre les aménagements paysagers d'Édouard Keilig, le bois de la Cambre compte aussi de nombreux endroits plus « secrets » tel le 13 trou du Diable
, une ancienne carrière de grès à ciment calcaire. Plus grand « poumon vert » du sud de l'agglomération bruxelloise et surnommé le « bois de Boulogne bruxellois », le bois de la Cambre fut, dès sa création, fréquenté par les Bruxellois : les aristocrates et les bourgeois d'abord qui s'y promenaient en calèche ou à cheval puis par tout un chacun qui s'y repose pendant l'heure de table des bureaux ou qui s'y ressource, y pique-nique, y joue ou simplement s'y promène pendant les week-end. Hormis les activités décrites supra, de nombreux évènements tel les 24 heures vélo organisés par les Scouts et Guides de Belgique ou pendant le dimanche sans voiture y tiennent place. (
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- Domaine protégé des Silex 1170 Watermael-Boitsfort et 1180 Uccle – Le domaine des Silex, d'une superficie de 4,1 hectares, doit son nom à la découverte, peu après la Première Guerre mondiale, d'un site néolithique. Actuellement, c'est un site Natura 2000 de l'Union européenne. Chaque premier dimanche du mois, la COWB organise des visites guidées gratuites d'environ 2 h 30, rendez-vous à 9 h 30 chemin des Silex en bordure des étangs de Watermael-Boitsfort. (
- 14 Réserve naturelle des Enfants noyés
1170 Watermael-Boitsfort et 1180 Uccle
interdite aux cyclistes et aux cavaliers. –
(en dehors du chemin des Tumuli). La réserve d'une superficie de 8 hectares se compose d'une mosaïque d'étangs, de ruisseaux et de sources créant, dans ce vallon boisé, un milieu humide particulier d'un grand intérêt biologique tant en raison des groupements végétaux présents que des espèces animales exceptionnelles qu'on y trouve. Parmi la faune aquatique des deux étangs des Enfants noyés, vit un petit poisson très particulier, la bouvière [(la)Rhodeus sericeus], protégé à l'échelle européenne. Il vit en parasitisme réciproque avec l'anodonte [(la)Anodonta], une moule d'eau douce, dans laquelle il pond ses œufs. Quant à l'origine de l’appellation « Enfants noyés », celle-ci vient du patronyme « Verdoncken », le meunier de l'endroit. À sa mort, ses enfants héritèrent du moulin et le lieu pris le nom de « étangs des enfants Verdoncken ». Verdoncken ressemble, à une lettre près, à verdroncken signifiant « noyé » (participe passé du verbe « noyer ») en brabançon, il s'agit simplement d'une mauvaise traduction en français. (
- 15 Réserve archéologique des Deux Montagnes (Camp fortifié de « Boitsfort-Étangs ») 1170 Watermael-Boitsfort –
(chemin des Tumili et drève des Deux Montagnes). D'une superficie d'environ 8 hectares, la réserve archéologique occupe la crête qui sépare le vallon des Enfants noyés de celui du Vuylbeek. Les restes néolithiques mis au jour sont ceux d'un camp fortifié rattaché à la culture de Michelsberg. Bien qu'aucune structure d'habitat ne fut découverte à l'intérieur même des remparts, et malgré leur érosion, les fossés et leur talu de défense disposés de manière concentrique sont encore visibles aujourd'hui de part et d'autre du chemin des Deux Montagnes. Les artéfacts découverts sont exposés aux musées royaux d'art et d'histoire de Bruxelles. À l'ouest immédiat du camp fortifié mais en dehors de celui-ci, le long du chemin des Tumuli, on peut voir deux tumuli assez bien conservés. Non datés, ils sont vraisemblablement contemporains du camp fortifié. (
- 16 Réserve naturelle du Vuylbeek
1170 Watermael-Boitsfort –
(en dehors du chemin des Tumuli). De la chaîne des six étangs du vallon du Vuylbeek, encore visibles sur la carte de Ferraris de la fin du XVIIIe siècle, seuls trois se sont maintenus jusqu'à nos jours, les autres ayant été progressivement réduits à l'état de prairies marécageuses par envasement naturel. Avec un peu de chance, vous pourrez apercevoir dans ces prairies un amphibien forestier plutôt rare et protégé au niveau européen : la salamandre tachetée [(la)Salamandra salamandra]. (
- 14 Réserve naturelle des Enfants noyés
- 17 Mémorial 22/03
drève de l'Infante, 1180 Uccle –
Réalisé par l'architecte-paysager Bas Smets et inauguré le , soit un an jour pour jour après les deux attentats de Bruxelles, le mémorial est constitué de 32 bouleaux, en hommage aux 32 personnes décédées, plantés en cercle à une distance comparable à celle de deux personnes qui se tiennent la main le bras tendu. Au milieu de ce cercle, un autre cerceau formé par un banc de 32 pièces de pierres bleues. Le bouleau verruqueux [(la)Betula pendula] symbolise la vie et la régénération car cet arbre pionnier est un des premiers à recoloniser un terrain après un feu, c'est aussi un arbre indigène adapté pour pousser sous la canopée des hêtres. (
- 18 Monument aux forestiers
sentier de Grasdelle, 1180 Uccle –
Inauguré en 1920, ce monument en poudingue de Wéris est l'œuvre du peintre-sculpteur Richard Viandier. Il représente un cromlech composé de onze monolithes encerclant un portique sur lequel sont gravés les mots « Aux Forestiers morts pour la Patrie 1914-1918 ». Chaque menhir représente un des onze membres du personnel forestier soit tombés au champ d'honneur soit assassinés par les Allemands et porte, gravé, un nom de forestier ainsi que sa localité d'origine. (
- 19 Réserve forestière intégrale de Gripensdelle
1170 Watermael-Boitsfort –
C'est une des trois parties de la forêt qui est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2017 comme une des 78 « forêts primaires de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe. La réserve se caractérise par la présence d'arbres remarquablement vieux et par une biodiversité exceptionnelle. Le seul acte de gestion qui y est pratiqué est l'abattage des arbres menaçant la sécurité des chemins et l'arrachage des plantes envahissantes (
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- 20 Arboretum de Groenendaal
Duboislaan, 1560 Hoeilaart –
(sentier aménagé pour les aveugles et mal voyants avec des panneaux en braille). Créé entre 1898 et 1900 par le premier directeur général des Eaux et Forêts Alexandre Dubois, l'arboretum a une superficie d'environ 13,5 hectares, y compris un petit fruticetum créé en 1916. Chacune des 407 parcelles a une surface d'un are et ne porte, en principe, qu'une seule espèce. Plus de 400 espèces d'arbres et d'arbustes sont répertoriées dans l'arboretum. (
- 21 Musée de la forêt Jan van Ruusbroec (Bosmuseum Jan van Ruusbroec)
Duboislaan 2, 1560 Hoeilaart,
+32 2 6580958
mer.–dim. : 13 h – 17 h.
gratuit. –
Le musée, du nom du fondateur du prieuré de Groenendael, occupe le site de la ferme historique de cet ancien prieuré. Il est dédié à l'histoire et à la géologie de la forêt de Soignes. En outre, la faune et la flore typiques de la forêt sont expliquées. Il existe aussi une section distincte sur les arbres et le travail forestier. (
- 22 Prieuré de Groenendaal (Priorij van Groenendaal)
Duboislaan, 1560 Hoeilaart –
D'abord simple ermitage, les lieux sont transformés, en 1343, en prieuré. Il fut le principal monastère de la Congrégation de Groenendael, laquelle comptait aussi l'abbaye du Rouge-Cloître et le prieuré de Sept Fontaines (commune de Rhode-Saint-Genèse). Supprimé en 1784, par décret de l'empereur Joseph II car devenu « couvent inutile », il fut démoli peu après et le mobilier liturgique transféré dans diverses églises de l'actuelle province du Brabant flamand. De nos jours subsistent : la maison du prieur bâtie en 1783 et rénovée en 2009, la buanderie construite en 1743 et transformée en maison de garde forestier au XIXe siècle, la nef centrale de l'église transformée en grange et en piteux état, la ferme construite après 1777 et actuellement musée de la forêt Jan van Ruusbroec ainsi que quelques sections du mur d'enceinte. (
- 23 Réserve forestière intégrale Joseph Zwaenepoel
1640 Rhode-Saint-Genèse et 1560 Hoeilaart –
(sur les drèves principales). C'est la deuxième, et la plus vaste, des trois parties de la forêt qui est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2017. Sa description et sa gestion sont identiques à celle de la réserve de Gripensdelle. Certains hêtres qui y ont été plantés en 1744 sont les plus âgés de cette espèce en Belgique. (
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