24 Heures du Mans
Logo de l'épreuve
Généralités
Sport Endurance automobile
Création 1923
Organisateur(s) Automobile Club de l'Ouest
Éditions 93 (en 2025)
Périodicité Annuelle (juin)
Lieu(x) Le Mans
Drapeau de la France France
Nations Mondiale
Affluence 329 000 (en 2024)
Site(s) Circuit des 24 Heures
Site web officiel www.24h-lemans.com

Palmarès
Tenant du titre Ferrari
Plus titré(s) • Pilote :
Tom Kristensen (9)
• Équipe :
Joest Racing (16) (Le Mans Porsche Team[a], Team Joest, Audi Sport North America)
• Constructeur :
Porsche (19)[b]
Meilleure nation • Pilote :
Royaume-Uni (45)
• Constructeur :
Allemagne (34)
Pour la compétition à venir voir :
24 Heures du Mans 2025

Les 24 Heures du Mans sont une compétition automobile d'endurance d'une durée de 24 heures, se déroulant en juin (généralement la vingt-quatrième semaine de l'année) sur le circuit des 24 Heures, un circuit routier du sud de la ville du Mans qui emprunte une section du circuit Bugatti. Cette épreuve, existant depuis 1923, est l'une des trois courses les plus prestigieuses au monde avec le Grand Prix de Monaco et les 500 miles d'Indianapolis.

En 2012, la National Geographic Society américaine considère l'épreuve comme l'événement sportif mondial numéro 1[1].

La course a, au fil des ans, inspiré des courses similaires partout dans le monde et popularisé le format de 24 heures notamment à Daytona, au Nürburgring, et à Spa-Francorchamps. De plus, les championnats American Le Mans Series et autres Le Mans Series ont été créés, ouverts aux mêmes véhicules que les 24 Heures du Mans.

Depuis 2012, l'épreuve fait partie du championnat du monde d'endurance FIA (WEC).

L'affiche annonçant l'édition de 1923.

En 1920, l'Automobile Club de l'Ouest, en particulier par son secrétaire général Georges Durand, œuvre à la réalisation d'une compétition dont le caractère devait contribuer à l'évolution du progrès technique et favoriser l'essor de l'automobile. En 1922, le club annonce la création d'un nouveau type de compétition dans la Sarthe, une épreuve d'endurance, alors que le Bol d'or automobile vient tout juste d'être créé. Pendant l'épreuve, des équipages de deux pilotes par voiture se relaieraient jour et nuit.

La première édition, avec trente-trois équipages, se déroule les 26 et sur un circuit près de la ville du Mans. Elle fut remportée par André Lagache et René Léonard sur une Chenard & Walcker. Ils couvrirent 128 tours à la moyenne de 92,064 km/h. Aujourd'hui, les 24 Heures du Mans ont lieu chaque année en juin. C'est la plus ancienne et la plus prestigieuse des courses d'endurance pour automobile de sport et Sport-prototypes[1],[2], et elle fait partie à ce titre des différentes triples couronnes du sport automobile.

Innovations techniques

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La course a servi d'expérimentation à de nombreux projets. Depuis le début, les équipes concurrentes ont innové. Le frein à disque, la jante, l'aérodynamisme, le pneu à carcasse radiale, le phare à DEL, puis au laser, font partie des innovations testées au Mans[3].

Différents types de moteurs ont été utilisés pour gagner autant en vitesse qu'en consommation. La suralimentation commença dès 1929, longtemps avant la turbo compression, en 1974. En 1963, une auto expérimenta une turbine à gaz, alors qu'en 1970 était présenté le moteur rotatif. Les freins ont fait l'objet de nombreux essais, et les phares antibrouillard furent inventés pour la course[3]. En , dans la continuité des voitures hybrides apparues en 2012, naît le projet Mission H24 qui s'est donné pour objectif de faire courir une voiture fonctionnant intégralement à l'hydrogène en 2024[4].

Par ailleurs, la ligne droite des Hunaudières est décrétée « laboratoire national » en 1932 par les Ponts et chaussées et, en 1933, la ligne médiane des routes françaises y est testée[3].

Cependant, à partir de 2021, la mise en place d'un règlement fondé sur une balance de performance (Balance of Performance (en) ou BOP en anglais) constitue un changement radical, puisque les constructeurs concourant pour la victoire ne sont plus incités à améliorer les performances de leurs voitures. Avant chaque course du championnat du monde FIA-WEC, auquel appartiennent les 24 Heures du Mans, le législateur impose à chaque concurrent des modifications pour ses voitures, tels le poids, la puissance, la quantité d'énergie (carburant) autorisée par relais, ou le seuil de vitesse en dessous duquel le système hybride ne doit pas être actionné, ceci pour que tous les concurrents d'une même catégorie restent à égalité de performances[5]. Le développement technique des voitures n'est donc plus encouragé, et priorité est donnée à la maîtrise des coûts pour attirer de nombreuses marques.

À partir de 2023, en catégorie Hypercar, la BOP n'est plus définie à l'aide de mesures chronométriques (temps sur un tour), mais à partir de simulations faites par le législateur pour chaque voiture en début de saison. Elle est figée pour la première partie de la saison, mais, déçu par les résultats, le législateur décide de la modifier juste avant la journée test des 24 Heures du Mans[6],[7]. D'autre part, le règlement sportif interdit aux pilotes et membres des équipes engagées de commenter la BOP dans les médias ou sur les réseaux sociaux, sous peine de sanctions[8].

Différents styles de départ

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Le départ des voitures dans le style « Le Mans », bien que le plus spectaculaire – les pilotes s'élançant en courant vers leurs voitures placées en épi sur le côté opposé – fut remis en cause en 1968 à la suite de l'accident de Willy Mairesse dû probablement à une portière mal fermée de sa Ford GT40. En effet, pour gagner du temps, les pilotes s'élancent et rognent sur les règles de sécurité, ce qui fait que le premier pilote du relais n'attache pas toujours son harnais. L'année suivante, pour marquer son opposition à ce type de départ, Jacky Ickx traverse la piste en marchant, attache son harnais et s'élance en dernier, puis remporte l'épreuve. En 1970, le départ est légèrement amélioré avec les pilotes déjà à bord des voitures. L'année suivante, le départ voiture arrêtée est définitivement abandonné.

En hommage au départ « Le Mans » des voitures, le départ avec traversée de la piste en courant demeure dans les disciplines sans portes ni ceintures de sécurité : les 24 Heures Motos[9], vélo[10] et rollers[11].

Depuis 1949, le départ est donné par une personnalité, différente chaque année, et non plus par un membre de l'ACO. On peut nommer entre autres trois présidents de la République française : en 1949, Vincent Auriol, en 1972, Georges Pompidou et en 2015, François Hollande ; des personnalités du monde du cinéma : en 1971, Steve McQueen, en 1996, Alain Delon, en 2003, Luc Besson et en 2016, Brad Pitt[12] ou dans le monde sportif : en 1978, Raymond Poulidor, en 1982, Luigi Chinetti, en 2000, Jacky Ickx, en 2009, le président de Ferrari Luca di Montezemolo, en 2011, le président de la FIA Jean Todt, en 2014, Fernando Alonso, en 2018, Rafael Nadal, en 2023, LeBron James, et en 2024, Zinédine Zidane. En 2008, le départ a même été donné depuis la station spatiale internationale[13].

Organisation de la course

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Emblème de la course en entrée de ville.

Lorsque Le Mans se met à l'heure de la course, c'est plus d'une semaine d'événements qui s’enchaînent. Cela commence avec l'élection de Miss 24 Heures du Mans, puis se poursuit par les deux journées de vérifications administratives et techniques, dont le traditionnel pesage des véhicules sur la place de la République[14] qui précède la journée test.

Une séance de signature d'autographes par les pilotes est organisée devant les stands, alors que les concurrents finissent la préparation des voitures qui sont exposées au public. Les essais libres et les qualifications suivent, puis c'est au tour de la journée « découverte des stands » pour le public, et la concentration du Classic British Welcome[15], qui présente des véhicules classiques ou de prestige à Saint-Saturnin, une commune voisine. Enfin se déroule la parade des pilotes, qui présente en centre-ville l'ensemble des équipages engagés pour la course et embarqués à bord de véhicules historiques accompagnés par des véhicules de prestige et clubs automobiles, suivi de l'inauguration d'une nouvelle plaque de bronze avec les empreintes des vainqueurs de l'année précédente. Le samedi commence avec le warm up, et depuis 2016, avec une course d'ouverture pour GT3 et LMP3 comptant pour la Michelin Le Mans Cup. Tout au long du week-end de la compétition, les animations sont nombreuses, telles les concentrations d'Arnage et de Mulsanne, la fête foraine, les concerts, démonstrations, défilés, séances d'autographes, le village et ses boutiques, les expositions, baptêmes de piste, survols en hélicoptère, karting et simulateurs, soirées VIP... et bien sûr la course.

Directeurs de course

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Le circuit automobile de la Sarthe.
Plaque en bronze avec les empreintes et signatures des pilotes vainqueurs de l'édition 1992.

La piste, mesurant 13,626 km[16], emprunte une partie du circuit Bugatti et comporte une grande partie de route nationale. Les passages les plus célèbres sont les virages du Tertre Rouge, Mulsanne, Arnage et la ligne droite des Hunaudières, longue de presque 6 km où les prototypes maintenaient auparavant une vitesse de près de 400 km/h pendant une minute. Cette portion du circuit a été divisée en trois lignes droites par l'installation de deux chicanes en 1990. Ces chicanes ont pour but de limiter la recherche de la vitesse maximale par des réductions d'appuis aérodynamiques trop importantes et de limiter par conséquent les différences de vitesse entre concurrents. L'envol de certains véhicules était dû à la géométrie de la piste avec un changement de plan qui pouvait créer un décrochage aérodynamique suivant leurs configurations et réglages aérodynamiques. La bosse a été aplanie pour l'édition 2001.

Le record absolu du tour le plus court est au crédit de Jackie Oliver avec une Porsche 917 en 1971, sur l'ancien tracé, bien avant la création des chicanes, avec un temps de min 13 s 6 et une moyenne de 250,07 km/h[17]. Le record homologué de vitesse maximale atteinte sur le circuit est de 405 km/h dans la ligne droite des Hunaudières et appartient à Roger Dorchy sur WM P88 à moteur Peugeot lors des 24 Heures du Mans 1988. Le record de vitesse est en réalité de 407 km/h mais Peugeot, à des fins de communication, demanda à conserver 405 pour l'associer à la sortie de sa Peugeot 405[18],[19].

Le record du meilleur tour en course appartient à André Lotterer sur Audi R18 e-tron quattro avec un temps de min 17 s 475, soit 248,459 km/h de moyenne, réalisé lors de l'édition 2015.

Le tour le plus rapide de toute l'histoire des 24 Heures du Mans est au crédit de Kamui Kobayashi sur Toyota TS050 Hybrid, lors des essais qualificatifs de l'édition 2017, avec un temps de min 14 s 791 et une moyenne de 251,882 km/h, tour le plus court depuis l'existence des deux chicanes dans la ligne droite des Hunaudières[20].

Avec les vitesses élevées qui sont associées au Mans, l'épreuve a connu un certain nombre d'accidents. Certains ont été mortels pour des concurrents, mais aussi pour des spectateurs.

Le pire moment de l'histoire du Mans est l'accident grave survenu durant l'édition du [21] au cours de laquelle 82 spectateurs, ainsi que le pilote français Pierre Levegh, furent tués par l'envol de sa Mercedes-Benz 300 SLR. Cependant, malgré l'accident, les organisateurs décidèrent de laisser la course continuer pour éviter que le public, venu très nombreux (environ 250 000 personnes), ne s’en aille et ne bloque les routes d'accès au circuit ce qui aurait aussi bloqué les ambulances évacuant les blessés. L'équipe Mercedes retira ses deux autres voitures durant la nuit et repartit discrètement vers l'Allemagne. Ce carnage provoqua un choc dans le monde des sports automobiles, qui conduisit à la suppression de beaucoup de courses principales et mineures en 1955, telles que les Grands Prix de France, d'Allemagne et de Suisse ; ce dernier bannissant jusqu'en 2007, toute compétition motorisée sur circuit sur son territoire. Cet accident entraîna de nouvelles réglementations sur la sécurité des pilotes et des spectateurs dans toutes les catégories de sports motorisés.

En 1967, le pilote Jacques (Roby) Weber est décédé à la suite d'un accident survenu lors des essais préliminaires. Sur la ligne droite des Hunaudières, à environ 250 km/h, sa voiture a effectué une série de tonneaux sur une distance de 135 m, a pris feu, puis s'est immobilisée, les roues en l'air. Le personnel a attaqué le feu avec des extincteurs, a retourné la voiture et extrait la victime. L'autopsie a révélé que la mort était consécutive à un traumatisme crânien[22].

En 1986, Jo Gartner se tua au volant d’une Porsche 962C, brisée sur les barrières dans la ligne droite des Hunaudières. Il y eut un autre décès en 1997, celui de Sébastien Enjolras sur WR lors des essais préliminaires, à la suite de l'envol de sa voiture, retombée sur le rail de sécurité. Le dernier accident mortel en date eut lieu le , après seulement dix minutes de course. Allan Simonsen décéda à la suite de la perte de contrôle de son Aston Martin dans le virage rapide du Tertre Rouge. Inconscient après le choc, il mourut dans l'hélicoptère le menant à l'hôpital.

Au cours de l'édition 1999, les Mercedes-Benz ont été victimes d'une série d'accidents qui auraient pu avoir des suites plus graves. La Mercedes-Benz CLR souffrait d’une instabilité aérodynamique qui en provoquait l'envol sous certaines conditions. Après une première alerte le jour des qualifications, où la CLR no 4 conduite par Mark Webber décolla de l'avant et s'immobilisa le long des rails, Mercedes déclara avoir résolu le problème. Cependant, lors du « warm up » quelques heures avant la course, la même voiture bien que réparée, avec le même pilote, s'envola et se retrouva sur le toit. Un nouvel accident se produisit en course. La CLR no 5 de Peter Dumbreck s’envola à plusieurs mètres de hauteur en tournoyant, passa au-dessus des rails de sécurité, et atterrit dans les bois. Aucun conducteur ne fut sérieusement blessé dans ces trois accidents, mais Mercedes-Benz retira rapidement la voiture restante en course et, par la suite, arrêta son programme de développement de voitures de type sport-prototype.

Catégories

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Les voitures qui participent à cette épreuve sont réparties en plusieurs catégories : « LM » signifie « Le Mans », « LM P » « Le Mans Prototype », « GTE » « Grand tourisme Endurance », « Pro » « professionnel » et « Am » « amateur ».

À partir de l'édition 2021, une nouvelle catégorie, Le Mans Hypercar, remplace la catégorie LMP1[23]. En 2023 apparaît la catégorie LMDh, obligatoirement dotée d'un système hybride standard et reprenant la réglementation châssis de la catégorie LMP2[24].

À partir de 2021, la mise en place d'une « Balance of Performance » à l'intérieur des catégories les plus élevées (Le Mans Hypercar, puis LMDh en 2023), de manière à égaliser les performances de tous les concurrents appartenant à une même catégorie, constitue un tournant fondamental dans la philosophie de la compétition[5].

LM :

  • Le Mans Hypercar
  • LMP2

La catégorie « Le Mans Hypercar » remplace donc l'ancienne catégorie LMP1 depuis 2021. Cette dernière avait pris le relais de la catégorie LMP900 en 2004[25]. La catégorie « LMP2 » quant à elle, remplace l'ancienne catégorie LMP675 également depuis 2004[26].

Grand Tourisme

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LMGT3

En 2011, la catégorie LM GT2 est remplacée par une nouvelle catégorie nommée LM GTE. Cette dernière sera divisée en deux classes lors de sa création : Pro et Am[27]. À la fin de la saison 2022, la catégorie LMGTE Pro disparaît et l'année suivante, c'est au tour de l'autre catégorie, la LMGTE Am, de laisser sa place à la nouvelle catégorie « LMGT3 » qui débute en 2024[28].

Palmarès des 24 Heures du Mans
Année Pilotes Équipe Voiture Pneus Formule / Championnat
1923 André Lagache
René Léonard
Chenard & Walcker SA Chenard et Walcker Sport M 3.0
1924 John Duff
Frank Clement
Duff & Aldington Bentley 3 Litre Sport D 3.0
1925 Gérard de Courcelles
André Rossignol
Pas de nom d'équipe Lorraine-Dietrich B3-6 D 5.0
1926 Robert Bloch
André Rossignol
Pas de nom d'équipe Lorraine-Dietrich B3-6 D 5.0
1927 Dudley Benjafield
Sammy Davis
Bentley Motors Ltd. Bentley 3 Litre Super Sport D 5.0
1928 Woolf Barnato
Bernard Rubin
Bentley Motors Ltd. Bentley 4½ Litre D 5.0
1929 Woolf Barnato
Henry Birkin
Bentley Motors Ltd. Bentley Speed Six D 8.0
1930 Woolf Barnato
Glen Kidston
Bentley Motors Ltd. Bentley Speed Six D 8.0
1931 Francis Curzon
Henry Birkin
Lord Howe Alfa Romeo 8C 2300 D 3.0
1932 Raymond Sommer
Luigi Chinetti
Raymond Sommer Alfa Romeo 8C 2300 E 3.0
1933 Raymond Sommer
Tazio Nuvolari
Soc. Anon. Alfa Romeo Alfa Romeo 8C 2300 E 3.0
1934 Philippe Étancelin
Luigi Chinetti
Philippe Étancelin / Luigi Chinetti Alfa Romeo 8C 2300 E 3.0
1935 Johnny Hindmarsh
Luis Fontés
Arthur W. Fox & Charles Nichol Lagonda M45R Rapide D 5.0
1936 Pas de course (grèves dans l'industrie automobile et refus d'un report du RAC de Grande-Bretagne pour course à Brooklands à la date proposée)
1937 Jean-Pierre Wimille
Robert Benoist
Roger Labric Bugatti Type 57G Tank D 5.0
1938 Eugène Chaboud
Jean Trémoulet
Eugène Chaboud / Jean Trémoulet Delahaye Type 135CS D 5.0
1939 Jean-Pierre Wimille
Pierre Veyron
Jean-Pierre Wimille Bugatti Type 57S Tank D 8.0
1940-1948 Pas de course (Seconde Guerre mondiale puis reconstruction de la France)
1949 Peter Mitchell-Thomson
Luigi Chinetti
Lord Selsdon Ferrari 166MM E S 2.0
1950 Louis Rosier
Jean-Louis Rosier
Louis Rosier Talbot-Lago T26 Grand Sport D S 5.0
1951 Peter Walker
Peter Whitehead
Peter Walker Jaguar XK-120C D S 5.0
1952 Hermann Lang
Fritz Riess
Daimler-Benz A.G. Mercedes-Benz W194 C S 3.0
1953 Tony Rolt
Duncan Hamilton
Jaguar Cars Ltd. Jaguar Type C D S 5.0 / WSC
1954 José Froilán González
Maurice Trintignant
Scuderia Ferrari Ferrari 375 Plus P S 5.0 / WSC
1955 Mike Hawthorn
Ivor Bueb
Jaguar Cars Ltd. Jaguar Type D D S 5.0 / WSC
1956 Ron Flockhart
Ninian Sanderson
Ecurie Ecosse Jaguar Type D D S 5.0
1957 Ron Flockhart
Ivor Bueb
Ecurie Ecosse Jaguar Type D D S 5.0 / WSC
1958 Olivier Gendebien
Phil Hill
Scuderia Ferrari Ferrari 250 TR58 E S 3.0 / WSC
1959 Carroll Shelby
Roy Salvadori
David Brown Racing Dept. Aston Martin DBR1 A S 3.0 / WSC
1960 Olivier Gendebien
Paul Frère
Scuderia Ferrari SpA Ferrari 250 TR59/60 D S 3.0 / WSC
1961 Olivier Gendebien
Phil Hill
Scuderia Ferrari Ferrari 250 TRI/61 D S 3.0 / WSC
1962 Olivier Gendebien
Phil Hill
SpA Ferrari SEFAC Ferrari 330 TRI/LM Spyder D E +3.0 / WSC
1963 Ludovico Scarfiotti
Lorenzo Bandini
SpA Ferrari SEFAC Ferrari 250 P D P 3.0 / WSC
1964 Jean Guichet
Nino Vaccarella
SpA Ferrari SEFAC Ferrari 275 P D P 5.0 / WSC
1965 Jochen Rindt
Masten Gregory
North American Racing Team Ferrari 250 LM G P 5.0 / WSC
1966 Bruce McLaren
Chris Amon
Shelby American Inc. Ford GT40 Mk II G P +5.0 / WSC
1967 Dan Gurney
A. J. Foyt
Shelby American Inc. Ford GT40 Mk IV G P +5.0 / WSC
1968 Pedro Rodríguez
Lucien Bianchi
John Wyer Automotive Engineering Ford GT40 Mk I F S 5.0 / WSC
1969 Jacky Ickx
Jackie Oliver
John Wyer Automotive Engineering Ford GT40 Mk I F P 5.0 / WSC
1970 Hans Herrmann
Richard Attwood
Porsche KG Salzburg Porsche 917 K G S 5.0 / WSC
1971 Helmut Marko
Gijs van Lennep
Martini Racing Team Porsche 917 K F S 5.0 / WSC
1972 Henri Pescarolo
Graham Hill
Équipe Matra Simca Shell Matra Simca MS670 G S 3.0 / WSC
1973 Henri Pescarolo
Gérard Larrousse
Équipe Matra Simca Shell Matra Simca MS670B G S 3.0 / WSC
1974 Henri Pescarolo
Gérard Larrousse
Équipe Gitanes Matra Simca MS670C G S 3.0 / WSC
1975 Jacky Ickx
Derek Bell
Gulf Research Racing Co. Mirage GR8 Ford/Cosworth G S 3.0
1976 Jacky Ickx
Gijs van Lennep
Martini Racing Porsche System Porsche 936 G Groupe 6 3.0
1977 Jacky Ickx
Hurley Haywood
Jürgen Barth
Martini Racing Porsche System Porsche 936 D Groupe 6 3.0
1978 Jean-Pierre Jaussaud
Didier Pironi
Renault Sport Renault Alpine A442B M Groupe 6 +2.0
1979 Bill Whittington
Klaus Ludwig
Don Whittington
Porsche Kremer Racing Porsche 935 K3 D Groupe 5
1980 Jean-Pierre Jaussaud
Jean Rondeau
Le Point Jean Rondeau Rondeau M379B Ford/Cosworth G Groupe 6 +2.0 / WSC
1981 Jacky Ickx
Derek Bell
Porsche System Porsche 936 D S +2.0 / WSC
1982 Jacky Ickx
Derek Bell
Rothmans Porsche System Porsche 956 D C / WSC
1983 Vern Schuppan
Hurley Haywood
Al Holbert
Rothmans Porsche Porsche 956 D C / WSC / EEC
1984 Henri Pescarolo
Klaus Ludwig
New Man Joest Racing Porsche 956 D C1 / WSC
1985 Paolo Barilla
Klaus Ludwig
John Winter
New Man Joest Racing Porsche 956 D C1 / WSC
1986 Hans-Joachim Stuck
Derek Bell
Al Holbert
Rothmans Porsche AG Porsche 962C D C1 / WSC
1987 Hans-Joachim Stuck
Derek Bell
Al Holbert
Rothmans Porsche AG Porsche 962C D C1 / WSC
1988 Jan Lammers
Johnny Dumfries
Andy Wallace
Silk Cut Jaguar Jaguar XJR-9LM D C1 / WSC
1989 Jochen Mass
Manuel Reuter
Stanley Dickens
Team Sauber Mercedes Sauber C9 Mercedes-Benz M C1
1990 John Nielsen
Price Cobb
Martin Brundle
Silk Cut Jaguar Jaguar XJR-12 G C1
1991 Volker Weidler
Johnny Herbert
Bertrand Gachot
Mazdaspeed Mazda 787B D C2 / WSC
1992 Derek Warwick
Yannick Dalmas
Mark Blundell
Peugeot Talbot Sport Peugeot 905 Evo 1B M C1 / WSC
1993 Geoff Brabham
Christophe Bouchut
Éric Hélary
Peugeot Talbot Sport Peugeot 905 Evo 1B M C1
1994 Hurley Haywood
Yannick Dalmas
Mauro Baldi
Le Mans Porsche Team Porsche Dauer 962 Le Mans G GT1
1995 Jyrki Järvilehto
Yannick Dalmas
Masanori Sekiya
Kokusai Kaihatsu Racing McLaren F1 GTR M GT1
1996 Davy Jones
Manuel Reuter
Alexander Wurz
Joest Racing Porsche WSC-95 TWR G LMP1
1997 Michele Alboreto
Tom Kristensen
Stefan Johansson
Joest Racing Porsche WSC-95 TWR G LMP
1998 Laurent Aïello
Stéphane Ortelli
Allan McNish
Porsche AG Porsche 911 GT1-98 M GT1
1999 Pierluigi Martini
Yannick Dalmas
Joachim Winkelhock
BMW Motorsport BMW V12 LMR M LMP
2000 Emanuele Pirro
Tom Kristensen
Frank Biela
Audi Sport Team Joest Audi R8 M LMP900
2001 Emanuele Pirro
Tom Kristensen
Frank Biela
Audi Sport Team Joest Audi R8 M LMP900
2002 Emanuele Pirro
Tom Kristensen
Frank Biela
Audi Sport Team Joest Audi R8 M LMP900
2003 Rinaldo Capello
Tom Kristensen
Guy Smith
Team Bentley Bentley Speed 8 M LMGTP
2004 Rinaldo Capello
Tom Kristensen
Seiji Ara
Audi Sport Japan Team Goh Audi R8 M LMP1
2005 Jyrki Järvilehto
Tom Kristensen
Marco Werner
ADT Champion Racing Audi R8 M LMP1
2006 Emanuele Pirro
Frank Biela
Marco Werner
Audi Sport Team Joest Audi R10 TDI M LMP1
2007 Emanuele Pirro
Frank Biela
Marco Werner
Audi Sport North America Audi R10 TDI M LMP1
2008 Rinaldo Capello
Tom Kristensen
Allan McNish
Audi Sport North America Audi R10 TDI M LMP1
2009 David Brabham
Marc Gené
Alexander Wurz
Peugeot Sport Peugeot 908 HDi FAP M LMP1
2010 Timo Bernhard
Romain Dumas
Mike Rockenfeller
Audi Sport North America Audi R15+ TDI M LMP1
2011 André Lotterer
Benoît Tréluyer
Marcel Fässler
Audi Sport Team Joest Audi R18 TDI M LMP1 / ILMC
2012 André Lotterer
Benoît Tréluyer
Marcel Fässler
Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro M LMP1 / FIA WEC
2013 Loïc Duval
Tom Kristensen
Allan McNish
Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro M LMP1 / FIA WEC
2014 André Lotterer
Benoît Tréluyer
Marcel Fässler
Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro M LMP1 / FIA WEC
2015 Nico Hülkenberg
Earl Bamber
Nick Tandy
Porsche Team Porsche 919 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2016 Romain Dumas
Neel Jani
Marc Lieb
Porsche Team Porsche 919 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2017 Timo Bernhard
Earl Bamber
Brendon Hartley
Porsche LMP Team Porsche 919 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2018 Sébastien Buemi
Kazuki Nakajima
Fernando Alonso
Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2019 Sébastien Buemi
Kazuki Nakajima
Fernando Alonso
Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2020 Sébastien Buemi
Kazuki Nakajima
Brendon Hartley
Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2021 Mike Conway
Kamui Kobayashi
José María López
Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 Hybrid M Hypercar / FIA WEC
2022 Sébastien Buemi
Brendon Hartley
Ryō Hirakawa
Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 Hybrid M Hypercar / FIA WEC
2023 Alessandro Pier Guidi
James Calado
Antonio Giovinazzi
Ferrari AF Corse Ferrari 499P M Hypercar / FIA WEC
2024 Antonio Fuoco
Nicklas Nielsen
Miguel Molina
Ferrari AF Corse Ferrari 499P M Hypercar / FIA WEC

Autres récompenses et classements

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La Coupe biennale Rudge Witworth (24 Heures du Mans 1929-1930).

La Coupe Rudge-Whitworth est décernée à 26 reprises entre 1925 et 1960 (sauf en 1956 et 1957 faute de constructeur candidat ; Aston Martin l'ayant remportée trois fois avant-guerre et le moteur Panhard huit fois entre 1950 et 1960). Cette coupe, fondée sur le classement de trois années successives (cumul des distances parcourues lors des 24 Heures) est donc triennale pour sa première édition en 1925[29]. La réglementation est simplifiée pour une Coupe Rudge-Whitworth devenue biennale dès la même année. Le constructeur français Chenard et Walcker remporte alors pour ses résultats en 1923/1924/1925 la coupe triennale, et la coupe biennale[30]. Après Officine Meccaniche, constructeur italien en 1926, c'est Salmson constructeur français de renom qui remporte successivement en 1927 et 1928, les troisième et quatrième Coupes Rudge-Witworth.

Un classement à l'indice de performance (plus grande distance parcourue selon la cylindrée) est établi à 37 reprises lors de chaque course entre 1926 et 1971. Le moteur Panhard est récompensé dix fois entre 1950 et 1962, Porsche six fois[31].

Un Prix de Saint-Didier (du propriétaire d'un garage manceau) de 50 000 FRF est décerné une seule fois en 1927, à André de Victor et Jean Hasley sur Salmson GS (No 25), d'après une formule handicap.

Salmson est le seul constructeur à avoir remporté, en 1927, ces trois dernières récompenses et repart alors victorieux avec 110 000 FRF, alors que Bentley pour la plus grande distance parcourue, remporte 1 200 FRF.

L'indice de rendement énergétique (où sont pris en compte la vitesse moyenne, la consommation de carburant, et le poids du véhicule) est attribué de 1959 à 1975. Porsche l'obtient quatre fois, Alpine-Renault et Ferrari trois fois[31]. De 1977 à 1988 existe le classement général à l’efficacité énergétique, remporté quatre fois consécutivement par une Porsche 956 de 1982 à 1985, qui devient le classement Écoénergie de 1989 à 1991 dont sera vainqueur la Spice Ford SE les deux premières fois.

Après le Michelin Energy Endurance Challenge (MEEC) en 2007 et 2008, apparaît le Michelin Green X Challenge en 2009, également annuel mais désormais fondé sur les European Le Mans Series et American Le Mans Series pour une qualification mancelle.

Records et statistiques

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Par nombre de victoires constructeurs

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Porsche détient le record de victoires au Mans avec 19 succès (ici avec la no 2 vainqueur en 2017).
Nombre de victoire(s) Constructeur Année(s)
19 Porsche
  • 1970
  • 1971
  • 1976
  • 1977
  • 1979
  • 1981
  • 1982
  • 1983
  • 1984
  • 1985
  • 1986

  • 1987
  • 1994[N 1]
  • 1996[N 2]
  • 1997[N 2]
  • 1998
  • 2015
  • 2016
  • 2017
13 Audi
  • 2000
  • 2001
  • 2002
  • 2004
  • 2005
  • 2006
  • 2007
  • 2008
  • 2010
  • 2011
  • 2012

  • 2013
  • 2014
11 Ferrari
  • 1949
  • 1954
  • 1958
  • 1960
  • 1961
  • 1962
  • 1963
  • 1964
  • 1965
  • 2023
  • 2024
7 Jaguar
  • 1951
  • 1953
  • 1955
  • 1956
  • 1957
  • 1988
  • 1990
6 Bentley
  • 1924
  • 1927
  • 1928
  • 1929
  • 1930
  • 2003
5 Toyota
  • 2018
  • 2019
  • 2020
  • 2021
  • 2022
4 Alfa Romeo
  • 1931
  • 1932
  • 1933
  • 1934
Ford
  • 1966
  • 1967
  • 1968
  • 1969
3 Matra Simca
  • 1972
  • 1973
  • 1974
Peugeot
  • 1992
  • 1993
  • 2009
2 Bugatti
  • 1937
  • 1939
Lorraine-Dietrich
  • 1925
  • 1926
1 Aston Martin 1959
BMW 1999
Chenard et Walcker 1923
Delahaye 1938
Lagonda 1935
Mazda 1991
McLaren 1995
Mercedes-Benz 1952
Mirage 1975
Alpine-Renault 1978
Rondeau 1980
Sauber Mercedes 1989[N 3]
Talbot-Lago 1950
Bilan par nation
Position Nation Victoire(s)
1er Drapeau de l'Allemagne Allemagne 34
2e Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 17
3e Drapeau de la France France 15
Drapeau de l'Italie Italie 15
5e Drapeau du Japon Japon 6
6e Drapeau des États-Unis États-Unis 4
7e Drapeau de la Suisse Suisse 1

Par nombre de victoires pilotes

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Nombre de victoire(s) Pilote Année(s)
9 Tom Kristensen
  • 1997
  • 2000
  • 2001
  • 2002
  • 2003
  • 2004
  • 2005
  • 2008
  • 2013
6 Jacky Ickx
  • 1969
  • 1975
  • 1976
  • 1977
  • 1981
  • 1982
5 Derek Bell
  • 1975
  • 1981
  • 1982
  • 1986
  • 1987
Frank Biela
  • 2000
  • 2001
  • 2002
  • 2006
  • 2007
Emanuele Pirro
  • 2000
  • 2001
  • 2002
  • 2006
  • 2007
4 Sébastien Buemi
  • 2018
  • 2019
  • 2020
  • 2022
Yannick Dalmas
  • 1992
  • 1994
  • 1995
  • 1999
Olivier Gendebien
  • 1958
  • 1960
  • 1961
  • 1962
Henri Pescarolo
  • 1972
  • 1973
  • 1974
  • 1984
3 Woolf Barnato
  • 1928
  • 1929
  • 1930
Rinaldo Capello
  • 2003
  • 2004
  • 2008
Luigi Chinetti
  • 1932
  • 1934
  • 1949
Marcel Fässler
  • 2011
  • 2012
  • 2014
Brendon Hartley
  • 2017
  • 2020
  • 2022
Hurley Haywood
  • 1977
  • 1983
  • 1994
Phil Hill
  • 1958
  • 1961
  • 1962
Al Holbert
  • 1983
  • 1986
  • 1987
André Lotterer
  • 2011
  • 2012
  • 2014
Klaus Ludwig
  • 1979
  • 1984
  • 1985
Allan McNish
  • 1998
  • 2008
  • 2013
Kazuki Nakajima
  • 2018
  • 2019
  • 2020
Benoît Tréluyer
  • 2011
  • 2012
  • 2014
Marco Werner
  • 2005
  • 2006
  • 2007
2 Fernando Alonso
  • 2018
  • 2019
Earl Bamber
  • 2015
  • 2017
Timo Bernhard
  • 2010
  • 2017
Henry Birkin
  • 1929
  • 1931
Ivor Bueb
  • 1955
  • 1957
Romain Dumas
  • 2010
  • 2016
Ron Flockhart
  • 1956
  • 1957
Jyrki Järvilehto
  • 1995
  • 2005
Jean-Pierre Jaussaud
  • 1978
  • 1980
Gérard Larrousse
  • 1973
  • 1974
Manuel Reuter
  • 1989
  • 1996
André Rossignol
  • 1925
  • 1926
Raymond Sommer
  • 1932
  • 1933
Hans-Joachim Stuck
  • 1986
  • 1987
Gijs van Lennep
  • 1971
  • 1976
Jean-Pierre Wimille
  • 1937
  • 1939
Alexander Wurz
  • 1996
  • 2009
1
Laurent Aïello 1998
Michele Alboreto 1997
Chris Amon 1966
Seiji Ara 2004
Richard Attwood 1970
Mauro Baldi 1994
Lorenzo Bandini 1963
Paolo Barilla 1985
Jürgen Barth 1977
Dudley Benjafield 1927
Robert Benoist 1937
Lucien Bianchi 1968
Robert Bloch 1926
Mark Blundell 1992
Christophe Bouchut 1993
David Brabham 2009
Geoff Brabham 1993
Martin Brundle 1990
James Calado 2023
Eugène Chaboud 1938
Frank Clement 1924
Price Cobb 1990
Mike Conway 2021
Francis Curzon 1931
Sammy Davis 1927
Gérard de Courcelles 1925
Stanley Dickens 1989
Drapeau : Canada John Duff 1924
Johnny Dumfries 1988
Loïc Duval 2013
Philippe Étancelin 1934
Luis Fontés 1935
A. J. Foyt 1967
Paul Frère 1960
Antonio Fuoco 2024
Bertrand Gachot 1991
Marc Gené 2009
Antonio Giovinazzi 2023
José Froilán González 1954
Masten Gregory 1965
Jean Guichet 1964
Dan Gurney 1967
Duncan Hamilton 1953
Mike Hawthorn 1955
Éric Hélary 1993
Johnny Herbert 1991
Hans Herrmann 1970
Graham Hill 1972
Johnny Hindmarsh 1935
Ryō Hirakawa 2022
Nico Hülkenberg 2015
Neel Jani 2016
Stefan Johansson 1997
Davy Jones 1996
Glen Kidston 1930
Kamui Kobayashi 2021
André Lagache 1923
Jan Lammers 1988
Hermann Lang 1952
René Léonard 1923
Marc Lieb 2016
José María López 2021
Helmut Marko 1971
Pierluigi Martini 1999
Jochen Mass 1989
Bruce McLaren 1966
Peter Mitchell-Thomson 1949
Miguel Molina 2024
John Nielsen 1990
Nicklas Nielsen 2024
Tazio Nuvolari 1933
Jackie Oliver 1969
Stéphane Ortelli 1998
Alessandro Pier Guidi 2023
Didier Pironi 1978
Fritz Riess 1952
Jochen Rindt 1965
Mike Rockenfeller 2010
Pedro Rodriguez 1968
Tony Rolt 1953
Jean Rondeau 1980
Jean-Louis Rosier 1950
Louis Rosier 1950
Bernard Rubin 1928
Roy Salvadori 1959
Ninian Sanderson 1956
Ludovico Scarfiotti 1963
Vern Schuppan 1983
Masanori Sekiya 1995
Carroll Shelby 1959
Guy Smith 2003
Nick Tandy 2015
Jean Trémoulet 1938
Maurice Trintignant 1954
Nino Vaccarella 1964
Pierre Veyron 1939
Peter Walker 1951
Andy Wallace 1988
Derek Warwick 1992
Volker Weidler 1991
Peter Whitehead 1951
Bill Whittington 1979
Don Whittington 1979
Joachim Winkelhock 1999
John Winter 1985
Bilan par nation
Position Nation Victoire(s)
1er Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 45
2e Drapeau de la France France 43
3e Drapeau de l'Allemagne Allemagne 31
4e Drapeau de l'Italie Italie 21
5e Drapeau des États-Unis États-Unis 18
6e Drapeau de la Belgique Belgique 13
7e Drapeau du Danemark Danemark 11
8e Drapeau de la Suisse Suisse 8
9e Drapeau du Japon Japon 7
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 7
11e Drapeau de l'Australie Australie 4
Drapeau de l'Autriche Autriche 4
Drapeau de l'Espagne Espagne 4
14e Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 3
15e Drapeau de l'Argentine Argentine 2
Drapeau de la Finlande Finlande 2
Drapeau de la Suède Suède 2
18e Drapeau du Canada Canada 1
Drapeau du Mexique Mexique 1

Faits marquants

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  • Dès la deuxième édition, il fut décidé que l'épreuve se déroulerait lors du deuxième week-end de juin, en raison des performances des phares de l'époque. Cette organisation a connu des modifications ultérieures, en raison de diverses circonstances. En 1968, l'épreuve s'est tenue en septembre en raison des événements de mai. En 1998, l'épreuve a eu lieu le premier week-end de juin afin de ne pas se superposer à la Coupe du monde de football organisée en France. Depuis 1998, l'organisation a été assouplie, la course a lieu soit le deuxième, soit le troisième week-end de juin.
  • De 1924 à 1928, les véhicules devaient effectuer un certain nombre de tours (20 en 1924) avec la capote fermée.
  • En 1926, trois Lorraine-Dietrich B3-6 sont aux trois premières places des 24 Heures du Mans avec pour chacune des moyennes supérieures à 100 km/h. C'est la première fois que cette moyenne est dépassée.
  • En 1927, expérimentation de la première voiture à traction en compétition, la Tracta type Gephi[32]. Si Bentley remporte l'épreuve avec sa 3 Litre, Salmson domine la compétition grâce au double arbre à cames de ses moteurs : victoire dans la catégorie 1 100 cm3, second et troisième au général, Prix de la performance, Coupe Biennale Rudge-Whitworth et Prix de Saint-Didier, soit un cumul de records jamais égalé.
  • En 1930, première participation féminine : Marguerite Mareuse et Odette Siko, 7e sur Bugatti 1 496 cm3[33].
  • En 1931, l'Alfa Romeo 8C des Anglais Lord Earl Howe et Sir Henry Birkin parcourut pour la première fois plus de 3 000 km en 24 heures.
  • Lors de sa victoire en 1950, Louis Rosier disputa pratiquement toute la course en solitaire, ne laissant son fils piloter que durant deux tours[34]. En 1952, Pierre Levegh disputant seul la course sur une Talbot-Lago, faillit battre les Mercedes d'usine, abandonnant lors de la dernière heure sur une casse mécanique provoquée par un rétrogradage raté alors qu'il occupait la tête de la course[35]. C'est à la suite de cet exploit que l'écurie Mercedes lui avait proposé un volant d'usine lors de la tragique édition de 1955, l'associant à des pilotes aussi prestigieux que Juan Manuel Fangio, Stirling Moss et Karl Kling.
  • En 1953, c'est la limite des 4 000 km en 24 heures qui fut franchie par quatre voitures dont trois Jaguar XK120 C[36].
  • L'édition 1955 fut endeuillée par un grave accident ayant causé 92 morts : 83 sur le site (dont un gendarme sur la piste) et neuf autres dans les jours qui suivirent. Des débris (moteur, train avant et capot) de la Mercedes 300 SLR de Pierre Levegh furent catapultés dans les tribunes de la ligne droite des stands à la suite d'une collision avec l'Austin-Healey de Lance Macklin. La course se poursuivit normalement (à l'exception du retrait volontaire de l'écurie Mercedes). Toutefois cet accident provoqua un important émoi médiatique et eut des conséquences notables sur l'histoire du sport automobile, entraînant l'interdiction des courses automobiles sur circuit sur le territoire suisse pendant plus de cinquante ans, et incitant la firme Mercedes-Benz (dont le retour sportif avait été mal accepté en France, le succès des Flèches d'Argent d'avant-guerre étant encore associé à la période hitlérienne) à ne plus participer à des compétitions automobiles de haut niveau pendant une trentaine d'années. La course fut par ailleurs remportée par Mike Hawthorn, dont la responsabilité semblait engagée dans l'accident, ce qui déclencha une polémique médiatique contre le pilote britannique. La question des responsabilités de Macklin ou de Hawthorn ne fut jamais clairement élucidée[37].
  • En