


L'ancre, en architecture (ou ancre de façade), est l’extrémité d’une barre de fer, le tirant, destinée à empêcher l'écartement de deux murs opposés ou en angle.
Historique
[modifier | modifier le code]Selon Viollet-le-Duc[1], certaines maisons du XVe siècle présentaient des « ancres en bois, bloquées par des clés également en bois, reliant les solives des planchers aux sablières hautes et basses des pans de bois de face ».
Description
[modifier | modifier le code]Par nécessité, l’ancre étant destinée à prendre appui sur l’extérieur du mur, elle apparaît en façade où elle est traitée comme un ornement, prenant une forme allant du simple au plus complexe :
- simple barre
- cercle
- lettre X, Y, S…
- crochet
- losange
- fer à cheval
- cœur
- moustaches
- fleur de lys
- chiffres composant le millésime de la construction ou de la transformation du bâtiment
- monogramme…
L’ensemble peut aussi s’appeler chaînage.
-
Différents types d'ancres de façade. -
Les ancres du château d'Ottignies
composant la date de 1626.
des mines d’Ostricourt. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire de l'architecture médiévale, Bibliothèque de l'image, 1997, article « Ancre ».
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Architecture. Vocabulaire et méthode, Paris, Imprimerie nationale, .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- « Les ancres métalliques anciennes », sur combiencaporte.blogspot.fr (consulté le ).